L’ex-première Dame, Simone Ehivet Gbagbo,a déclaré, mercredi, à la barre de la Cour d’Assises où elle est poursuivie pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre, qu’on l’accuse ‘’pour des faits non établis’’.
Sur la charge de la marche sur la Radio télévision ivoirienne le 16 décembre 2010, l’épouse de Laurent Gbagbo, lui aussi en jugement à La Haye pour les mêmes chefs d’accusation, a dit qu’elle ‘’n’était pas pacifique’’, contrairement aux assertions de l’accusation.
‘’C’est plutôt un mouvement pour arracher le pouvoir à M. Gbagbo. Nous en avons les preuves. En plus, je n’étais pas impliquée dans la sécurisation. Dans l’arrêt, je n’ai vu aucun témoignage impliquant. J’ai cherché et je ne vois pas en quoi je suis concernée par cette marche’’, s’est défendue Simone Gbagbo.
Tout comme sur le bombardement du marché Siaka Koné d’Abobo, Mme Gbagbo a constaté que ’’le juge d’instruction n’est pas en mesure de produire une expertise balistique prouvant qu’il y a un obus depuis le camp commando d’Abobo, tenu par les FDS’’.
Selon l’inculpée, aucune ‘’recherche n’a été faite, aucun fait n’a été prouvé et on m’accuse pour des faits qui ne sont pas établis. On ne montre pas quel est mon implication directe dans ces faits’’, soulignant qu’aucun ‘’témoin ne m’a citée dans le PV que j’ai vus’’.
Pour Mme Gbagbo qui a soutenu à la barre avoir ‘’échappé à un viol par les soldats’’ lors de son arrestation le 11 avril 2011, ‘’arrivée au Gollf hôtel avec des cheveux au vent, suite au traitement qui m’a été infligée’’, c’est malsain d’intégrer ‘’la marche des femmes qui aurait
été tuées à Abobo dans ce dossier’’ sans apporter la ‘’moindre preuve’’.
‘’Je sais que les Français avaient besoin d’un tel incident pour leur permettre de faire prendre une résolution de l’ONU en vue d’intervenir pour attaquer Laurent Gbagbo’’ a-t-elle encore mis en cause les autorités françaises de l’époque, réclamant qu’on ‘’me montre les corps des personnes qui ont été tuées ainsi que les certificats de genre de mort’’.
Concernant les barrages que l’accusation dit qu’elle a
‘’encouragés’’, Mme Gbagbo a rétorqué que ces barrages étaient plutôt’‘’l’expression de la peur et du besoin de sécurité’’ des populations ‘’désemparées qui ont eu le reflexe de se protéger’’ contre les ‘’forces rebelles de M. Ouattara’’.
‘’C’est juste humain et quand on me déportait au Nord le 22 avril 2011, j’ai vu des barrages tout au long de mon du chemin jusqu’à Odienné’’, a-t-elle souligné, dénonçant ‘’des accusations erronées et graves’’ de la Chambre d’Accusation ‘’incapable de produire une preuve
de l’infraction’’.
’’Je n’ai pas de super-pouvoirs pour instrumentaliser la crise comme on tente de le faire croire par des affirmations gratuites, sans preuves’’ a conclu Simone Gbagbo.
Mme Gbagbo, condamnée en 2015 à 20 ans de prison ferme pour ‘’complot contre la sureté de l’Etat’’, comparaît pour des faits de crimes contre l’humanité, crimes de guerre et crimes contre les populations civiles, lors de la crise postélectorale de 2010-2011. Elle risque la prison à vie.
HS/ls/APA
Sur la charge de la marche sur la Radio télévision ivoirienne le 16 décembre 2010, l’épouse de Laurent Gbagbo, lui aussi en jugement à La Haye pour les mêmes chefs d’accusation, a dit qu’elle ‘’n’était pas pacifique’’, contrairement aux assertions de l’accusation.
‘’C’est plutôt un mouvement pour arracher le pouvoir à M. Gbagbo. Nous en avons les preuves. En plus, je n’étais pas impliquée dans la sécurisation. Dans l’arrêt, je n’ai vu aucun témoignage impliquant. J’ai cherché et je ne vois pas en quoi je suis concernée par cette marche’’, s’est défendue Simone Gbagbo.
Tout comme sur le bombardement du marché Siaka Koné d’Abobo, Mme Gbagbo a constaté que ’’le juge d’instruction n’est pas en mesure de produire une expertise balistique prouvant qu’il y a un obus depuis le camp commando d’Abobo, tenu par les FDS’’.
Selon l’inculpée, aucune ‘’recherche n’a été faite, aucun fait n’a été prouvé et on m’accuse pour des faits qui ne sont pas établis. On ne montre pas quel est mon implication directe dans ces faits’’, soulignant qu’aucun ‘’témoin ne m’a citée dans le PV que j’ai vus’’.
Pour Mme Gbagbo qui a soutenu à la barre avoir ‘’échappé à un viol par les soldats’’ lors de son arrestation le 11 avril 2011, ‘’arrivée au Gollf hôtel avec des cheveux au vent, suite au traitement qui m’a été infligée’’, c’est malsain d’intégrer ‘’la marche des femmes qui aurait
été tuées à Abobo dans ce dossier’’ sans apporter la ‘’moindre preuve’’.
‘’Je sais que les Français avaient besoin d’un tel incident pour leur permettre de faire prendre une résolution de l’ONU en vue d’intervenir pour attaquer Laurent Gbagbo’’ a-t-elle encore mis en cause les autorités françaises de l’époque, réclamant qu’on ‘’me montre les corps des personnes qui ont été tuées ainsi que les certificats de genre de mort’’.
Concernant les barrages que l’accusation dit qu’elle a
‘’encouragés’’, Mme Gbagbo a rétorqué que ces barrages étaient plutôt’‘’l’expression de la peur et du besoin de sécurité’’ des populations ‘’désemparées qui ont eu le reflexe de se protéger’’ contre les ‘’forces rebelles de M. Ouattara’’.
‘’C’est juste humain et quand on me déportait au Nord le 22 avril 2011, j’ai vu des barrages tout au long de mon du chemin jusqu’à Odienné’’, a-t-elle souligné, dénonçant ‘’des accusations erronées et graves’’ de la Chambre d’Accusation ‘’incapable de produire une preuve
de l’infraction’’.
’’Je n’ai pas de super-pouvoirs pour instrumentaliser la crise comme on tente de le faire croire par des affirmations gratuites, sans preuves’’ a conclu Simone Gbagbo.
Mme Gbagbo, condamnée en 2015 à 20 ans de prison ferme pour ‘’complot contre la sureté de l’Etat’’, comparaît pour des faits de crimes contre l’humanité, crimes de guerre et crimes contre les populations civiles, lors de la crise postélectorale de 2010-2011. Elle risque la prison à vie.
HS/ls/APA