Depuis que la Chine a accédé au statut de la deuxième puissance économique mondiale, la conjoncture économique chinoise retient toujours une attention plus grande. Si la majorité des observateurs sont optimistes à ce sujet en portant un regard objectif sur la « nouvelle normalité » de l’économie chinoise, certains autres préconisent le scénario d’un « atterrissage brutal » susceptible de pénaliser l’économie mondiale. Ont- ils raison ou tort? Les chiffres parlent d’eux-mêmes.
En dépit d’un rythme de croissance plus lent, l’économie chinoise se stabilise et prend une direction positive. L’année dernière, le PIB chinois a augmenté de 6,9%, une croissance certes plus modérée, mais qui demeure l’une des plus fortes parmi les principales économies du monde. Il est à noter qu’elle a été réalisée par une économie dont la taille dépasse 60 000 milliards de yuans, équivaut en valeur absolue au PIB annuel d’un pays de taille moyenne et se classe au premier rang mondial. Chaque point de pourcentage de cette croissance représente une augmentation du PIB équivalente à celle issue de 1,5 point d’il y a 5 ans ou de 2,5 points d’il y a 10 ans. A une croissance continue, s’ajoutent des signes positives attestant la transformation profonde du tissus économique chinois : en 2015, la part du secteur tertiaire s’est élevée à 50,5% du PIB, franchissant pour la première fois la barre de 50% ; la consommation a dépassé l’investissement pour devenir le principal moteur de croissance ; chaque jour sont enregistrées 12 000 nouvelles entreprises dans les domaines de la « nouvelle économie »; 13,12 millions de nouveaux emplois ont été créés dans les villes; le revenu des habitants et le niveau de consommation ne cesse d’augmenter. Selon les chiffres publiés au début d’avril par le Bureau national des Statistiques de Chine, l’Indice des directeurs d’achat (PMI) de l’industrie manufacturière de la Chine en mars 2016 est remonté au-dessus du seuil symbolique de 50%. Les investissements en capital fixe et le marché immobilier chinois sont repartis à la hausse : autant d’indicateurs qui illustrent belle et bien l’amélioration de la santé de l’économie chinoise.
Cependant, quelles sont les raisons du ralentissement de la croissance chinoise ? D’une part, sur fond d’une conjoncture internationale difficile et complexe, les problèmes profonds internes dont souffrent depuis longtemps l’économie chinoise n’ont fait que s’accentuer: une croissance trop dépendante de l’exportation et de l’investissement, la surcapacité industrielle, le déséquilibre de développement au niveau géographique et sectoriel, les productions bas de gamme : l’impératif, c’est de changer le modèle économique pour aller vers « un développement durable, innovant, coordonné, vert, ouvert et partagé ». Tel est l’un des objectifs majeurs que s’est fixé le Programme synoptique du Plan quinquennal 2016-2020 pour le développement de l’économie nationale et le progrès social de la Chine. D’autre part, la transformation et la montée en gamme de l’économie s’accompagnent de douleurs. Et la Chine ne fait pas exception. Lorsque les moteurs de la croissance évoluent, les fluctuations à court terme de certains indicateurs économiques deviennent inévitables. De fait, la croissance chinoise aurait pu être plus rapide si l’ancien mode de développement était maintenu. Mais pour une économie chinoise en pleine transformation, la qualité l’emporte sur la vitesse. Certes, des pressions baissières sont encore présentes et des difficultés persistent, mais nous sommes pleinement confiants en la flexibilité et la vigueur de l’économie chinoise.
La réalité, c’est que la Chine est en train de devenir une source du dynamisme de la consommation et des investissements dans le monde. Le développement chinois, réalisé avec l’apport des pays amis, est profitable au monde entier. Les meilleures illustrations se trouvent ici-même en Côte d’Ivoire. Ayant enregistré des avancées significatives depuis ces dernières années, la coopération économique sino-ivoirienne a abouti à la mise en place de plusieurs projets d’envergure dont la construction du barrage hydroélectrique de Soubré et de l’autoroute Abidjan-Grand Bassam, l’alimentation en eau potable de la ville d’Abidjan, l’extension du Port autonome d’Abidjan, ainsi que la réhabilitation et le développement du réseau électrique de la Côte d’Ivoire. Ces projets contribueront non seulement à promouvoir la restructuration et la montée en gamme de l’économie chinoise, mais aussi à accélérer l’industrialisation de la Côte d’Ivoire, à renforcer ses capacités d’auto-développement et à améliorer le bien-être du peuple ivoirien.
Ainsi, d’un point de vue globale et objective, la Chine reste et restera une ancre de stabilité et une source de croissance pour l’économie mondiale. Pour n’en citer que quelques chiffres : pendant trois ans consécutifs, elle est le premier pays émetteur de tourisme au monde en termes de nombre de touristes et de dépenses touristiques à l’étranger ; dans les cinq ans à venir, elle importera plus de 10 000 milliards de dollars de marchandises et investira plus de 600 milliards de dollars à l’étranger ; selon les estimations du FMI, la Chine aura contribué à hauteur de 30% à la croissance mondiale d’ici 2020. En 2016, nous travaillons, ensemble avec les différentes parties, à faire réussir le Sommet du G20 à Hangzhou et à faire avancer activement la gouvernance économique et financière mondiale. Sur fond d’une reprise atone de l’économie mondiale, la Chine est-elle un « fardeau » ou un « contributeur » ? La réponse est claire.
En dépit d’un rythme de croissance plus lent, l’économie chinoise se stabilise et prend une direction positive. L’année dernière, le PIB chinois a augmenté de 6,9%, une croissance certes plus modérée, mais qui demeure l’une des plus fortes parmi les principales économies du monde. Il est à noter qu’elle a été réalisée par une économie dont la taille dépasse 60 000 milliards de yuans, équivaut en valeur absolue au PIB annuel d’un pays de taille moyenne et se classe au premier rang mondial. Chaque point de pourcentage de cette croissance représente une augmentation du PIB équivalente à celle issue de 1,5 point d’il y a 5 ans ou de 2,5 points d’il y a 10 ans. A une croissance continue, s’ajoutent des signes positives attestant la transformation profonde du tissus économique chinois : en 2015, la part du secteur tertiaire s’est élevée à 50,5% du PIB, franchissant pour la première fois la barre de 50% ; la consommation a dépassé l’investissement pour devenir le principal moteur de croissance ; chaque jour sont enregistrées 12 000 nouvelles entreprises dans les domaines de la « nouvelle économie »; 13,12 millions de nouveaux emplois ont été créés dans les villes; le revenu des habitants et le niveau de consommation ne cesse d’augmenter. Selon les chiffres publiés au début d’avril par le Bureau national des Statistiques de Chine, l’Indice des directeurs d’achat (PMI) de l’industrie manufacturière de la Chine en mars 2016 est remonté au-dessus du seuil symbolique de 50%. Les investissements en capital fixe et le marché immobilier chinois sont repartis à la hausse : autant d’indicateurs qui illustrent belle et bien l’amélioration de la santé de l’économie chinoise.
Cependant, quelles sont les raisons du ralentissement de la croissance chinoise ? D’une part, sur fond d’une conjoncture internationale difficile et complexe, les problèmes profonds internes dont souffrent depuis longtemps l’économie chinoise n’ont fait que s’accentuer: une croissance trop dépendante de l’exportation et de l’investissement, la surcapacité industrielle, le déséquilibre de développement au niveau géographique et sectoriel, les productions bas de gamme : l’impératif, c’est de changer le modèle économique pour aller vers « un développement durable, innovant, coordonné, vert, ouvert et partagé ». Tel est l’un des objectifs majeurs que s’est fixé le Programme synoptique du Plan quinquennal 2016-2020 pour le développement de l’économie nationale et le progrès social de la Chine. D’autre part, la transformation et la montée en gamme de l’économie s’accompagnent de douleurs. Et la Chine ne fait pas exception. Lorsque les moteurs de la croissance évoluent, les fluctuations à court terme de certains indicateurs économiques deviennent inévitables. De fait, la croissance chinoise aurait pu être plus rapide si l’ancien mode de développement était maintenu. Mais pour une économie chinoise en pleine transformation, la qualité l’emporte sur la vitesse. Certes, des pressions baissières sont encore présentes et des difficultés persistent, mais nous sommes pleinement confiants en la flexibilité et la vigueur de l’économie chinoise.
La réalité, c’est que la Chine est en train de devenir une source du dynamisme de la consommation et des investissements dans le monde. Le développement chinois, réalisé avec l’apport des pays amis, est profitable au monde entier. Les meilleures illustrations se trouvent ici-même en Côte d’Ivoire. Ayant enregistré des avancées significatives depuis ces dernières années, la coopération économique sino-ivoirienne a abouti à la mise en place de plusieurs projets d’envergure dont la construction du barrage hydroélectrique de Soubré et de l’autoroute Abidjan-Grand Bassam, l’alimentation en eau potable de la ville d’Abidjan, l’extension du Port autonome d’Abidjan, ainsi que la réhabilitation et le développement du réseau électrique de la Côte d’Ivoire. Ces projets contribueront non seulement à promouvoir la restructuration et la montée en gamme de l’économie chinoise, mais aussi à accélérer l’industrialisation de la Côte d’Ivoire, à renforcer ses capacités d’auto-développement et à améliorer le bien-être du peuple ivoirien.
Ainsi, d’un point de vue globale et objective, la Chine reste et restera une ancre de stabilité et une source de croissance pour l’économie mondiale. Pour n’en citer que quelques chiffres : pendant trois ans consécutifs, elle est le premier pays émetteur de tourisme au monde en termes de nombre de touristes et de dépenses touristiques à l’étranger ; dans les cinq ans à venir, elle importera plus de 10 000 milliards de dollars de marchandises et investira plus de 600 milliards de dollars à l’étranger ; selon les estimations du FMI, la Chine aura contribué à hauteur de 30% à la croissance mondiale d’ici 2020. En 2016, nous travaillons, ensemble avec les différentes parties, à faire réussir le Sommet du G20 à Hangzhou et à faire avancer activement la gouvernance économique et financière mondiale. Sur fond d’une reprise atone de l’économie mondiale, la Chine est-elle un « fardeau » ou un « contributeur » ? La réponse est claire.