L’ex-Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, a affirmé mercredi que sa condamnation à 20 ans de prison en 2015 pour "atteinte à la sûreté de l’Etat" lors de la crise postélectorale de 2010-2011, était en rapport avec un gouvernement qui "n’existait pas légalement" lors des faits, arguant que le président Alassane Ouattara a prêté serment après son interpellation et celle de son époux.
"J’ai été condamnée à 20 ans pour avoir posé des actes hostiles au gouvernement d’Alassane Ouattara" alors qu’il "n’existait pas légalement", a dit Mme Gbagbo, précisant que M. Ouattara "n’a pris fonction qu’à partir de sa prestation de serment le 06 mai 2011", soit près d’un mois après la chute de Laurent Gbagbo.
Plusieurs personnes "ont été injustement maintenues en détention pendant des années puis condamnés à tort par la Cour d’assises juste pour avoir été membres" du "gouvernement légal" formé par M. Gbagbo en décembre 2010, a-t-elle dénoncé son procès en Assises pour "crimes contre l’humanité", à Abidjan.
Simone Gbagbo a soutenu que son époux, qui a prêté serment le "04 décembre 2010 devant le Conseil constitutionnel", est "le seul président élu à l’issue de l’élection présidentielle" d’octobre 2010, remerciant ses partisans d’avoir "massivement voté" pour lui.
Pour illustrer ses dires, l’ancienne Première dame a cité les propos d’Alassane Ouattara qui a déclaré qu’il considère que "la crise postélectorale a pris fin lors de sa prestation de serment le 06 mai 2011", à l’occasion de la célébration de la fête du travail, le 1er mai.
Simone Gbagbo a considéré que le Conseil constitutionnel a agi "sous la pression de la communauté internationale" en proclamant le 04 mai 2011 le candidat Alassane Ouattara "non pas vainqueur de l’élection mais président de la République", une "forfaiture" selon elle.
A l’issue de l’élection présidentielle d’octobre 2010 en Côte d’Ivoire, la Commission électorale indépendante (CEI), a proclamé le candidat Alassane Ouattara vainqueur alors que le Conseil constitutionnel a proclamé la victoire de Laurent Gbagbo.
Il s’en est suivi une crise postélectorale qui a fait officiellement plus de 3.000 morts et marquée par l’interpellation de l’ex-couple présidentiel le 11 avril 2011.
MYA
"J’ai été condamnée à 20 ans pour avoir posé des actes hostiles au gouvernement d’Alassane Ouattara" alors qu’il "n’existait pas légalement", a dit Mme Gbagbo, précisant que M. Ouattara "n’a pris fonction qu’à partir de sa prestation de serment le 06 mai 2011", soit près d’un mois après la chute de Laurent Gbagbo.
Plusieurs personnes "ont été injustement maintenues en détention pendant des années puis condamnés à tort par la Cour d’assises juste pour avoir été membres" du "gouvernement légal" formé par M. Gbagbo en décembre 2010, a-t-elle dénoncé son procès en Assises pour "crimes contre l’humanité", à Abidjan.
Simone Gbagbo a soutenu que son époux, qui a prêté serment le "04 décembre 2010 devant le Conseil constitutionnel", est "le seul président élu à l’issue de l’élection présidentielle" d’octobre 2010, remerciant ses partisans d’avoir "massivement voté" pour lui.
Pour illustrer ses dires, l’ancienne Première dame a cité les propos d’Alassane Ouattara qui a déclaré qu’il considère que "la crise postélectorale a pris fin lors de sa prestation de serment le 06 mai 2011", à l’occasion de la célébration de la fête du travail, le 1er mai.
Simone Gbagbo a considéré que le Conseil constitutionnel a agi "sous la pression de la communauté internationale" en proclamant le 04 mai 2011 le candidat Alassane Ouattara "non pas vainqueur de l’élection mais président de la République", une "forfaiture" selon elle.
A l’issue de l’élection présidentielle d’octobre 2010 en Côte d’Ivoire, la Commission électorale indépendante (CEI), a proclamé le candidat Alassane Ouattara vainqueur alors que le Conseil constitutionnel a proclamé la victoire de Laurent Gbagbo.
Il s’en est suivi une crise postélectorale qui a fait officiellement plus de 3.000 morts et marquée par l’interpellation de l’ex-couple présidentiel le 11 avril 2011.
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