Le Groupe COFINA (Compagnie financière africaine) a organisé le jeudi 02 juin, à l’Hôtel Pullman, la première édition de ‘’Les matins COFINA’’ une conférence animée par des élites en entrepreneuriat autour du thème : « Parcours croisés d’entrepreneurs ». Ils étaient trois orateurs invités à tenir le perron de cette plateforme de l’entrepreneuriat qui s’avère le nouveau rendez-vous Business pour partager et enrichir leur expérience en la matière.
En effet, M. Alain Kouadio, Président du Groupe Kaydan et Vice-Président de la CGECI a été le premier à donner son témoignage dont l’essentiel tient dans le fait qu’un entrepreneur n’a pas besoin de s’orienter selon la logique de son parcours scolaire ou universitaire. Car, il s’est laissé guider par la passion qu’il avait pour l’entrepreneuriat et son activisme d’entrepreneur a démarré au Patronat ivoirien.
« J’ai créé les CGECI Academy de ma passion pour l’entrepreneuriat qui cinq ans plus tard draine plus de 4000 participants » a-t-il relaté.
La deuxième personnalité, guest speaker (spéciale oratrice invité), Mme Marie Konaté, Président Directeur Général de Protein Kissée-La (PKL), a confié également qu’elle n’a pas suivi le chemin de ses études d’architecture et que c’est au Brésil qu’elle a été inspirée à opter pour l’entrepreneuriat. Elle y a découvert des points communs avec l’Afrique, l’Europe et les Etats-Unis, car l’on y valorisait les ressources et compétences locales.
« Je ne supporte pas l’administration. Je suis très indépendante. Je me suis installée à Adjamé avec 400 000 F CFA. Est- ce que j’ai réussi, oui pour certains, mais je n’ai toujours pas terminé de travailler et apporter un plus pour le développement de l’Afrique » a-t-elle révélé.
Le troisième invité orateur, M. Jean Luc Konan, Président Directeur Général du Groupe Cofina, a expliqué pour sa part que quand une entreprise se créé, c’est que quelqu’un a pris une décision courageuse. Il en a profité pour exhorter les novices en entrepreneuriat à avoir des modeles à ressembler et à être à faire de grands sacrifices, car selon lui, les grandes réalisations commencent par de grands sacrifices.
Il a par ailleurs fait remarquer à juste titre que Cofina, présent dans 16 pays de l’Afrique de l’ouest, est une maison de start up c’est un incubateur pour la promotion des entreprises innovantes.
En outre, des questions relatives aux impressions qu’a un entrepreneur face à un autre, au lien entre l’entrepreneuriat et l’agriculture, et à la place de l’entrepreneuriat dans la formation scolaire et universitaire, n’ont pas manqué à ce panel animé par ces trois élites ivoiriennes de l’entrepreneuriat.
En somme, il ressort que tous les entrepreneurs ont les mêmes ambitions, les mêmes problèmes et la même rage. Et que c’est impératif de former des entrepreneurs pour que ceux-ci puissent mieux créer des emplois.
Le développement de l’Afrique repose inéluctablement sur une génération d’entrepreneurs qui ne doivent pas ignorer le monde agricole et la formation entrepreneuriat dans leur recherche de nouvelles solutions.
J. A.
En effet, M. Alain Kouadio, Président du Groupe Kaydan et Vice-Président de la CGECI a été le premier à donner son témoignage dont l’essentiel tient dans le fait qu’un entrepreneur n’a pas besoin de s’orienter selon la logique de son parcours scolaire ou universitaire. Car, il s’est laissé guider par la passion qu’il avait pour l’entrepreneuriat et son activisme d’entrepreneur a démarré au Patronat ivoirien.
« J’ai créé les CGECI Academy de ma passion pour l’entrepreneuriat qui cinq ans plus tard draine plus de 4000 participants » a-t-il relaté.
La deuxième personnalité, guest speaker (spéciale oratrice invité), Mme Marie Konaté, Président Directeur Général de Protein Kissée-La (PKL), a confié également qu’elle n’a pas suivi le chemin de ses études d’architecture et que c’est au Brésil qu’elle a été inspirée à opter pour l’entrepreneuriat. Elle y a découvert des points communs avec l’Afrique, l’Europe et les Etats-Unis, car l’on y valorisait les ressources et compétences locales.
« Je ne supporte pas l’administration. Je suis très indépendante. Je me suis installée à Adjamé avec 400 000 F CFA. Est- ce que j’ai réussi, oui pour certains, mais je n’ai toujours pas terminé de travailler et apporter un plus pour le développement de l’Afrique » a-t-elle révélé.
Le troisième invité orateur, M. Jean Luc Konan, Président Directeur Général du Groupe Cofina, a expliqué pour sa part que quand une entreprise se créé, c’est que quelqu’un a pris une décision courageuse. Il en a profité pour exhorter les novices en entrepreneuriat à avoir des modeles à ressembler et à être à faire de grands sacrifices, car selon lui, les grandes réalisations commencent par de grands sacrifices.
Il a par ailleurs fait remarquer à juste titre que Cofina, présent dans 16 pays de l’Afrique de l’ouest, est une maison de start up c’est un incubateur pour la promotion des entreprises innovantes.
En outre, des questions relatives aux impressions qu’a un entrepreneur face à un autre, au lien entre l’entrepreneuriat et l’agriculture, et à la place de l’entrepreneuriat dans la formation scolaire et universitaire, n’ont pas manqué à ce panel animé par ces trois élites ivoiriennes de l’entrepreneuriat.
En somme, il ressort que tous les entrepreneurs ont les mêmes ambitions, les mêmes problèmes et la même rage. Et que c’est impératif de former des entrepreneurs pour que ceux-ci puissent mieux créer des emplois.
Le développement de l’Afrique repose inéluctablement sur une génération d’entrepreneurs qui ne doivent pas ignorer le monde agricole et la formation entrepreneuriat dans leur recherche de nouvelles solutions.
J. A.