Abidjan - Le commerce de bétail a augmenté de près de 20% en Afrique de l'ouest où il représente une source importante de revenus et assure la sécurité alimentaire pour des millions de personnes, ont annoncé vendredi des spécialistes réunis à Abidjan.
"En Afrique de l'ouest particulièrement, la production, la transformation, et le commerce du bétail constituent une source importante de revenus, d'emplois et de sécurité alimentaire pour des millions se personnes", a affirmé le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, à l'ouverture d'une rencontre internationale sur la filière.
Le commerce de bétail est passé "de 279.000 têtes de bétail en 2013, à plus
de 328.000 têtes en 2014, soit une hausse de plus 17% des effectifs", a
affirmé le ministre ivoirien.
Ces échanges, durant la même période ont rapporté 97 milliards de FCFA (148
millions d'euros) contre 88,5 milliards de FCFA(135 millions d'euros), soit
une augmentation de 10% des revenus.
"La demande des produits de l'élevage augmentera de 250% d'ici 2020", a
assuré M. Adjoumani.
Selon lui, cette hausse sera favorisée par l'accroissement de la population
et l'urbanisation rapide en cours en Afrique de l'ouest, un marché de plus de
300 millions de consommateurs d'où émergent "des classes moyennes se
nourrissant davantage de viande de qualité supérieure".
L'Afrique de l'ouest compte 60 millions de têtes de bovins et 160 millions
d'ovins et de caprins, selon les chiffres de la Confédération de la filière
viande (Cofenabvi-AO), une organisation financée par l'USAID.
L'élevage du bétail en Afrique de l'ouest occupe plus de 50% de la
population rurale des pays du Sahel, notamment le Burkina Faso, le Mali et le
Niger et participe largement à la lutte contre la pauvreté dans ces zones.
Malgré ce potentiel, le secteur reste faiblement valorisé, ont déploré les
participants, soulignant que de plus en plus d'importation de produits de
bétail se fait hors-Afrique, notamment du Brésil.
Le premier salon international du bétail et de la viande de l'Ouest (SIBVAO
2016) se tiendra le 31 août prochain dans le but de "promouvoir les
innovations et la professionnalisation de la filière".
ck/
"En Afrique de l'ouest particulièrement, la production, la transformation, et le commerce du bétail constituent une source importante de revenus, d'emplois et de sécurité alimentaire pour des millions se personnes", a affirmé le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, à l'ouverture d'une rencontre internationale sur la filière.
Le commerce de bétail est passé "de 279.000 têtes de bétail en 2013, à plus
de 328.000 têtes en 2014, soit une hausse de plus 17% des effectifs", a
affirmé le ministre ivoirien.
Ces échanges, durant la même période ont rapporté 97 milliards de FCFA (148
millions d'euros) contre 88,5 milliards de FCFA(135 millions d'euros), soit
une augmentation de 10% des revenus.
"La demande des produits de l'élevage augmentera de 250% d'ici 2020", a
assuré M. Adjoumani.
Selon lui, cette hausse sera favorisée par l'accroissement de la population
et l'urbanisation rapide en cours en Afrique de l'ouest, un marché de plus de
300 millions de consommateurs d'où émergent "des classes moyennes se
nourrissant davantage de viande de qualité supérieure".
L'Afrique de l'ouest compte 60 millions de têtes de bovins et 160 millions
d'ovins et de caprins, selon les chiffres de la Confédération de la filière
viande (Cofenabvi-AO), une organisation financée par l'USAID.
L'élevage du bétail en Afrique de l'ouest occupe plus de 50% de la
population rurale des pays du Sahel, notamment le Burkina Faso, le Mali et le
Niger et participe largement à la lutte contre la pauvreté dans ces zones.
Malgré ce potentiel, le secteur reste faiblement valorisé, ont déploré les
participants, soulignant que de plus en plus d'importation de produits de
bétail se fait hors-Afrique, notamment du Brésil.
Le premier salon international du bétail et de la viande de l'Ouest (SIBVAO
2016) se tiendra le 31 août prochain dans le but de "promouvoir les
innovations et la professionnalisation de la filière".
ck/