Le lancement officiel de la phase 2 de l’initiative ELAN ouvert le 3 juin à l’hôtel Novotel à Abidjan a consacré la rénovation de l’école africaine dans la perspective d’assurer un avenir meilleur aux enfants du continent. En effet, à l’issue de travaux intenses et riches les pays membres ont signé le mémorandum de partenariat relatif à la mise en œuvre de la phase 2 d’ELAN avec l’Organisation Internationale de la Francophonie (O.I.F). Matérialisant de ce fait, leur adhésion à cette phase.
Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, du Burundi, du Cameroun, de la République Démocratique du Congo, du Mali, du Niger, du Sénégal, de la Gunée, du Togo, de Madagascar et de notre pays, la Cote d’Ivoire. Ils ouvrent ainsi une nouvelle page pour les dispositifs éducatifs de leurs pays, mais aussi et surtout ils réaffirment leur volonté commune de promouvoir le bi-multilinguisme dans l’enseignement. « Il s’agit maintenant de consolider notre démarche dans la collaboration agissante, avec l’appui des institutions partenaires qui nous accompagnent si efficacement(…) J’ose espérer que les assises d’Abidjan permettront à nos experts de concevoir une feuille de route pour faire face efficacement aux défis qui nous attendent. Connaissant leur talent, je n’en doute pas un seul instant,» a insisté Madame Kandia CAMARA, Ministre de l’Education Nationale de la Cote d’Ivoire, qui préconisait ainsi que les engagements pris soient matérialisés par des résultats probants.
Tout en s’inscrivant dans cette perspective, Madame Youman FALL, Directrice de la langue Française, de la culture et des diversités a reconnu que le défi est immense. « Mais la Francophonie, a-t-elle précisé, cet espace de solidarité respectueuse des identités et de la diversité culturelle, sait pouvoir compter sur ses forces vives et sur ses compétences, pour œuvrer à la rénovation de l’école africaine, dans la perspective ultime d’assurer un avenir meilleur à nos enfants. Elle se propose de mettre en réseau, de mutualiser, de créer des espaces d’échanges et de communautés de pratique, de porter des innovations, au service de ses pays tous rassemblés autour d’une même cause. »
Pour sa part, le Ministre de la Culture et de la Francophonie, M. Bandaman Maurice, a rappelé que la diversité linguistique est indissociable de la diversité culturelle.
Madame Kandia CAMARA a mis un point d’honneur a révélé que la Côte d’Ivoire a perçu très tôt la nécessité de la prise en compte des langues nationales dans l’enseignement à l’école primaire. Ainsi, depuis les années 1990, l’ONG « Savane et Développement » du Professeur Saliou Touré a expérimenté cette approche dans les écoles du Département de Kolia au nord de notre pays.
Vu les résultats plutôt probants en matière d’amélioration de la qualité de l’enseignement, le Ministère de l’Éducation Nationale s’est approprié le projet avec l’initiative nationale ÉCOLE INTÉGRÉE. Aujourd’hui, l’enseignement bilingue est une réalité dans 36 écoles primaires ivoiriennes avec 11 langues enseignées.
Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, du Burundi, du Cameroun, de la République Démocratique du Congo, du Mali, du Niger, du Sénégal, de la Gunée, du Togo, de Madagascar et de notre pays, la Cote d’Ivoire. Ils ouvrent ainsi une nouvelle page pour les dispositifs éducatifs de leurs pays, mais aussi et surtout ils réaffirment leur volonté commune de promouvoir le bi-multilinguisme dans l’enseignement. « Il s’agit maintenant de consolider notre démarche dans la collaboration agissante, avec l’appui des institutions partenaires qui nous accompagnent si efficacement(…) J’ose espérer que les assises d’Abidjan permettront à nos experts de concevoir une feuille de route pour faire face efficacement aux défis qui nous attendent. Connaissant leur talent, je n’en doute pas un seul instant,» a insisté Madame Kandia CAMARA, Ministre de l’Education Nationale de la Cote d’Ivoire, qui préconisait ainsi que les engagements pris soient matérialisés par des résultats probants.
Tout en s’inscrivant dans cette perspective, Madame Youman FALL, Directrice de la langue Française, de la culture et des diversités a reconnu que le défi est immense. « Mais la Francophonie, a-t-elle précisé, cet espace de solidarité respectueuse des identités et de la diversité culturelle, sait pouvoir compter sur ses forces vives et sur ses compétences, pour œuvrer à la rénovation de l’école africaine, dans la perspective ultime d’assurer un avenir meilleur à nos enfants. Elle se propose de mettre en réseau, de mutualiser, de créer des espaces d’échanges et de communautés de pratique, de porter des innovations, au service de ses pays tous rassemblés autour d’une même cause. »
Pour sa part, le Ministre de la Culture et de la Francophonie, M. Bandaman Maurice, a rappelé que la diversité linguistique est indissociable de la diversité culturelle.
Madame Kandia CAMARA a mis un point d’honneur a révélé que la Côte d’Ivoire a perçu très tôt la nécessité de la prise en compte des langues nationales dans l’enseignement à l’école primaire. Ainsi, depuis les années 1990, l’ONG « Savane et Développement » du Professeur Saliou Touré a expérimenté cette approche dans les écoles du Département de Kolia au nord de notre pays.
Vu les résultats plutôt probants en matière d’amélioration de la qualité de l’enseignement, le Ministère de l’Éducation Nationale s’est approprié le projet avec l’initiative nationale ÉCOLE INTÉGRÉE. Aujourd’hui, l’enseignement bilingue est une réalité dans 36 écoles primaires ivoiriennes avec 11 langues enseignées.