Abidjan, Le comité d’experts constitué par le président de la République, Alassane Ouattara, pour élaborer le projet de la nouvelle constitution devrait achever ses travaux pour les soumettre à l’approbation du gouvernement, d’ici juillet, a affirmé le ministre Bruno Koné, porte-parole du gouvernement.
Rendant compte d’une réunion du Conseil des ministres tenu vendredi, M. Nabagné Koné a expliqué que le chef de l’Etat a décliné les principes généraux devant guider les réflexions des experts qu’il a choisis pour l’élaboration du projet de la nouvelle constitution devant régir la IIIème République.
« L’objectif, c’est de faire en sorte que ce comité puisse rapidement transmettre au gouvernement un projet de constitution. Que ce projet puisse être adopté dans le mois de juillet au plus tard, de façon à ce que le référendum puisse se tenir au mois de septembre ou octobre, a indiqué le ministre de l’Economie numérique et de la Poste, relevant les changements souhaités par le Président Ouattara pour la nouvelle loi fondamentale ivoirienne.
Au nombre de ces changements, figure l’allègement du nombre de conditions de candidature à la présidence de la République qui devrait passer à trois contre une douzaine dans celle de 2000, a déclaré le porte-parole du gouvernement.
Le projet de la nouvelle constitution proposera également un calendrier électoral plus clair avec de nouvelles dispositions venant combler les « insuffisances » et les « imprécisions » des précédents textes.
« L’une ou l’autre (constitution) étaient taillées sur mesure et ont malheureusement contribué à diviser les ivoiriens, donnant le sentiment à une partie de la population d’être exclue », a dit Nabagné Koné, rappelant que la vision globale du Président Ouattara est de doter la Côte d’Ivoire d’une loi fondamentale « consensuelle », « impersonnelle », et « équilibrée ».
Il a évoqué des acquis, dont la limitation du mandat (deux) du président de la République, seront conservés dans la nouvelle constitution. Le projet de celle-ci consacrera également la suppression de la peine de mort avec le principe de la séparation des pouvoirs qui se verra même renforcé, a-t-il conclu.
(AIP)
kg/kp
Rendant compte d’une réunion du Conseil des ministres tenu vendredi, M. Nabagné Koné a expliqué que le chef de l’Etat a décliné les principes généraux devant guider les réflexions des experts qu’il a choisis pour l’élaboration du projet de la nouvelle constitution devant régir la IIIème République.
« L’objectif, c’est de faire en sorte que ce comité puisse rapidement transmettre au gouvernement un projet de constitution. Que ce projet puisse être adopté dans le mois de juillet au plus tard, de façon à ce que le référendum puisse se tenir au mois de septembre ou octobre, a indiqué le ministre de l’Economie numérique et de la Poste, relevant les changements souhaités par le Président Ouattara pour la nouvelle loi fondamentale ivoirienne.
Au nombre de ces changements, figure l’allègement du nombre de conditions de candidature à la présidence de la République qui devrait passer à trois contre une douzaine dans celle de 2000, a déclaré le porte-parole du gouvernement.
Le projet de la nouvelle constitution proposera également un calendrier électoral plus clair avec de nouvelles dispositions venant combler les « insuffisances » et les « imprécisions » des précédents textes.
« L’une ou l’autre (constitution) étaient taillées sur mesure et ont malheureusement contribué à diviser les ivoiriens, donnant le sentiment à une partie de la population d’être exclue », a dit Nabagné Koné, rappelant que la vision globale du Président Ouattara est de doter la Côte d’Ivoire d’une loi fondamentale « consensuelle », « impersonnelle », et « équilibrée ».
Il a évoqué des acquis, dont la limitation du mandat (deux) du président de la République, seront conservés dans la nouvelle constitution. Le projet de celle-ci consacrera également la suppression de la peine de mort avec le principe de la séparation des pouvoirs qui se verra même renforcé, a-t-il conclu.
(AIP)
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