Le chef de file de l’opposition ivoirienne Pascal Affi N’guessan, par ailleurs Président du Front populaire ivoirien (FPI) s’est inquiété, mardi à Abidjan, de la démarche du Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara dans l’élaboration d’une nouvelle constitution « qui pourrait aboutir à un texte qui ne rassemblerait pas le consensus recherché ».
« Si nous ne révisons pas la démarche, je crains fort que nous allions à l’élaboration d’une constitution qui ne rassemblerait pas le consensus recherché », s’est inquiété Pascal Affi N’guessan au terme d’une consultation entre le chef de l’Etat ivoirien et l’opposition politique sur le projet d’une nouvelle constitution.
Pour l’ex-Premier ministre ivoirien, «une nouvelle constitution signifie une rupture dans l’ordre politique du pays, la fin d’un régime et la fondation d’un nouveau ». « Il faut que nous nous mettions d’accord sur le diagnostic du régime défunt, de la république défunte, sur les problèmes qui se sont posés…», propose le président du FPI.
Poursuivant, Pascal Affi N’guessan insiste sur la prise en compte des aspirations du peuple ivoirien dans élaboration d’une constitution.
« Il faut que les entités représentatives de ce peuple se réunissent, confrontent échangent leur lecture de la situation nationale pour dégager les grands compromis qui vont fonder la nouvelle république », ajoute-t-il tout en regrettant que « cette démarche ne soit pas respectée ».
Les autres points de désaccords concernent entre autres la vice-présidence, les reformes du Conseil constitutionnel et de la Commission électorale indépendante (CEI), à en croire Pascal Affi N’guessan qui réitère son projet d’organiser les états généraux de la République qui permettront « de discuter, de faire le bilan, de voir ce qui n’a pas marché de manière à aller vers la refondation de la Côte d’Ivoire ».
Le Chef de l’Etat ivoirien qui souhaite l’organisation d’un référendum dans la période de septembre à octobre et les législatives (novembre-décembre) va poursuivre ses échanges sur la révision de la constitution, mercredi, avec les chefs traditionnels et guides religieux avant de rencontrer la société civile, les associations de jeunes et de femmes, le jeudi prochain.
Les résultats de toutes ces concertations seront reversés au comité d’experts composé de spécialistes du Droit présidé par Pr Boniface Ouraga Obou qu’il a mis en place mardi dernier pour faire des propositions dans un délai d’un mois en prélude à l’élaboration d’une nouvelle Constitution.
Plusieurs partis et groupements politiques de l’opposition ont pris part à cette première rencontre avec le Président Alassane Ouattara.
SY/ls/APA
« Si nous ne révisons pas la démarche, je crains fort que nous allions à l’élaboration d’une constitution qui ne rassemblerait pas le consensus recherché », s’est inquiété Pascal Affi N’guessan au terme d’une consultation entre le chef de l’Etat ivoirien et l’opposition politique sur le projet d’une nouvelle constitution.
Pour l’ex-Premier ministre ivoirien, «une nouvelle constitution signifie une rupture dans l’ordre politique du pays, la fin d’un régime et la fondation d’un nouveau ». « Il faut que nous nous mettions d’accord sur le diagnostic du régime défunt, de la république défunte, sur les problèmes qui se sont posés…», propose le président du FPI.
Poursuivant, Pascal Affi N’guessan insiste sur la prise en compte des aspirations du peuple ivoirien dans élaboration d’une constitution.
« Il faut que les entités représentatives de ce peuple se réunissent, confrontent échangent leur lecture de la situation nationale pour dégager les grands compromis qui vont fonder la nouvelle république », ajoute-t-il tout en regrettant que « cette démarche ne soit pas respectée ».
Les autres points de désaccords concernent entre autres la vice-présidence, les reformes du Conseil constitutionnel et de la Commission électorale indépendante (CEI), à en croire Pascal Affi N’guessan qui réitère son projet d’organiser les états généraux de la République qui permettront « de discuter, de faire le bilan, de voir ce qui n’a pas marché de manière à aller vers la refondation de la Côte d’Ivoire ».
Le Chef de l’Etat ivoirien qui souhaite l’organisation d’un référendum dans la période de septembre à octobre et les législatives (novembre-décembre) va poursuivre ses échanges sur la révision de la constitution, mercredi, avec les chefs traditionnels et guides religieux avant de rencontrer la société civile, les associations de jeunes et de femmes, le jeudi prochain.
Les résultats de toutes ces concertations seront reversés au comité d’experts composé de spécialistes du Droit présidé par Pr Boniface Ouraga Obou qu’il a mis en place mardi dernier pour faire des propositions dans un délai d’un mois en prélude à l’élaboration d’une nouvelle Constitution.
Plusieurs partis et groupements politiques de l’opposition ont pris part à cette première rencontre avec le Président Alassane Ouattara.
SY/ls/APA