Madame le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique,
Madame la Représentante de Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur France,
Monsieur le Conseiller du Président de la République chargé de l’Éducation de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche,
Madame le Conseiller Spécial du Premier Ministre, Coordonnatrice du Secrétariat Technique du C2D,
Monsieur le Conseiller Éducation à la Primature,
Monsieur le Représentant du Ministère du Plan,
Monsieur le Représentant du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle,
Monsieur le Directeur de l’Agence Française de Développement,
Monsieur le Coordonnateur de l’Unité de Coordination du Projet C2D- Éducation/Formation,
Mesdames, Messieurs, les membres du Cabinet,
Mesdames, Messieurs les Directeurs Généraux et Centraux,
Mesdames, Messieurs les Présidents des Universités,
Messieurs les Directeurs Généraux des Grandes Écoles,
Monsieur le Président de l’Union Patronale de l’Enseignement Supérieur Privé,
Mesdames, Messieurs les Directeurs des Institutions de Recherche,
Messieurs les Vice-présidents,
Messieurs les Secrétaires Généraux,
Madame la Directrice de l’AUF,
Mesdames, Messieurs les Doyens et Vice-Doyens,
Mesdames, Messieurs les Enseignants-Chercheurs et Chercheurs,
Chers étudiants,
Mesdames, Messieurs en vos titres, rangs, grades et qualités,
Honorables invités,
Chers amis de la presse,
Mesdames et Messieurs,
J’ai la charge, non moins estimable que plaisante, de prendre la parole, aujourd’hui, au nom des Présidents des Universités publiques de Côte d’Ivoire, pour vous souhaiter la bienvenue à cette cérémonie de lancement des séminaires de sensibilisation et de concertation pour l’élaboration des contrats de performance des établissements d’Enseignement supérieur et de recherche de Côte d’Ivoire.
Mesdames et Messieurs,
Les contrats de performance que nous devons élaborer viennent répondre stratégiquement et efficacement à une double exigence. La première, celle du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, à savoir l’excellence scientifique et managériale et la seconde, celle induite par le système LMD, devenu le baromètre de l’entrée des Universités africaines dans la modernité.
Le contrat de performance, faut-il le souligner, est un jeu de management dont les enjeux dépassent la mésosphère politique à l’effet de hisser nos établissements d’Enseignement supérieur à la hauteur des exigences de la mondialisation des cursus et de la bonne gouvernance.
Appréhendée sous l’angle de la performance et de la théorie de la performativité, l’idée de contrat à l’Enseignement supérieur a connu trois phases :
La première, que nous qualifions de locutoire, est de l’ordre du dire, sans acte véritable. Elle est relative à la période de la contractualisation qui visait non pas l’établissement d’un contrat de performance, mais la mobilisation ciblée des compétences locales et celles de la diaspora.
La deuxième, la phase illocutoire, s’inscrit dans l’acte effectué, mais sans impact décisif sur le fonctionnement des établissements. Il s’agit du contrat pluriannuel qui posait les jalons du contrat de performance.
La troisième et dernière, la phase perlocutoire, se singularise par les conséquences d’un dire ayant la capacité de se muer en faire. Par-delà les jalons posés dans la phase illocutoire, la phase perlocutoire a la particularité de pousser le processus à son achèvement.
En effet, les séminaires de concertation, initiés et programmés par Madame le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, doivent être perçus comme des balises devant servir à canaliser les énergies et polariser les efforts sur la mise au jour et la fonctionnalité des contrats de performance.
Pour garantir leur fonctionnalité sur fond de rationalité de type communicationnel ou herméneutique, ces contrats seront, à n’en point douter, soumis à une exigence de validité intersubjective conduite à travers les ateliers prévus à cet effet.
Madame et Messieurs les Présidents des Universités, Messieurs les Directeurs généraux des grandes Écoles,
le moment est venu de faire valoir nos compétences managériales à travers le prisme de la Gestion Axée sur les Résultats et la dynamique de l'intelligence collective qu'appelle la démarche qualité lumineusement introduite à l'Enseignement supérieur par Madame le Ministre Bakayoko-LY Ramata qui vient de créer une Direction générale de la Qualité et des Normes.
Dans ces contrats qui verront le jour, il nous faudra distinguer l’esprit et la lettre des textes qui les structurent en engageant un face à face des moyens et des fins ou en optant pour une dialectique des moyens et des fins.
Mais qu'elle doit être l'archè de cette dialectique? La fin au regard des moyens ou les moyens au regard de la fin ?
Dans le premier cas, l’apriori téléologique détermine les moyens et les comportements des acteurs.
Dans le second cas, ce sont les moyens qui déterminent la fin.
La philosophie sous-jacente à ces deux cas n’est pas à confondre avec le principe machiavélien et machiavélique bien connu sous l’expression « La fin justifie les moyens ».
Au regard de ces deux cas de figure, nous sommes sommés d’opérer un choix en tenant compte des ambitions de la Côte d’Ivoire, un pays déterminé à gagner le pari de l’émergence à l’horizon 2020.
C’est le lieu de remercier, tout particulièrement, Madame le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui porte magistralement ces ambitions à l’Enseignement supérieur.
C’est également le lieu de remercier le Professeur Merawa dont les actions en direction des Universités publiques de Côte d’Ivoire ont facilité notre entrée dans le système LMD et sont en passe d’accélérer l’élaboration des Contrats de performance entre les Universités et l’État de Côte d’Ivoire.
Nous tenons à remercier les Présidents d’Université et les Directeurs généraux des grandes Écoles pour leur implication experte et exemplaire dans les différentes phases des contrats initiés par les Ministres qui se sont succédé à la tête de l’Enseignement supérieur.
Nous tenons enfin à adresser nos remerciements aux Vice-présidents, aux Secrétaires généraux, aux Doyens, aux Vice-doyens, aux Directeurs Administratifs et Financiers, aux Agents Comptables, aux Secrétaires Principaux, à tous les acteurs du système, également impliqués dans cette réforme à visée transformatrice et révolutionnaire.
Étant donné que nous sommes dans la phase perlocutoire, qui se pose comme un faire pour lequel l’acte d’avoir fait ne peut être défait sans porter le signe de notre propre défaite, chacun de nous est appelé, nolens volens, à donner le meilleur de lui-même.
Je vous remercie.
Professeur Lazare Poamé
Président de la Conférence des Présidents des Universités Publiques de Côte d’Ivoire
Madame la Représentante de Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur France,
Monsieur le Conseiller du Président de la République chargé de l’Éducation de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche,
Madame le Conseiller Spécial du Premier Ministre, Coordonnatrice du Secrétariat Technique du C2D,
Monsieur le Conseiller Éducation à la Primature,
Monsieur le Représentant du Ministère du Plan,
Monsieur le Représentant du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle,
Monsieur le Directeur de l’Agence Française de Développement,
Monsieur le Coordonnateur de l’Unité de Coordination du Projet C2D- Éducation/Formation,
Mesdames, Messieurs, les membres du Cabinet,
Mesdames, Messieurs les Directeurs Généraux et Centraux,
Mesdames, Messieurs les Présidents des Universités,
Messieurs les Directeurs Généraux des Grandes Écoles,
Monsieur le Président de l’Union Patronale de l’Enseignement Supérieur Privé,
Mesdames, Messieurs les Directeurs des Institutions de Recherche,
Messieurs les Vice-présidents,
Messieurs les Secrétaires Généraux,
Madame la Directrice de l’AUF,
Mesdames, Messieurs les Doyens et Vice-Doyens,
Mesdames, Messieurs les Enseignants-Chercheurs et Chercheurs,
Chers étudiants,
Mesdames, Messieurs en vos titres, rangs, grades et qualités,
Honorables invités,
Chers amis de la presse,
Mesdames et Messieurs,
J’ai la charge, non moins estimable que plaisante, de prendre la parole, aujourd’hui, au nom des Présidents des Universités publiques de Côte d’Ivoire, pour vous souhaiter la bienvenue à cette cérémonie de lancement des séminaires de sensibilisation et de concertation pour l’élaboration des contrats de performance des établissements d’Enseignement supérieur et de recherche de Côte d’Ivoire.
Mesdames et Messieurs,
Les contrats de performance que nous devons élaborer viennent répondre stratégiquement et efficacement à une double exigence. La première, celle du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, à savoir l’excellence scientifique et managériale et la seconde, celle induite par le système LMD, devenu le baromètre de l’entrée des Universités africaines dans la modernité.
Le contrat de performance, faut-il le souligner, est un jeu de management dont les enjeux dépassent la mésosphère politique à l’effet de hisser nos établissements d’Enseignement supérieur à la hauteur des exigences de la mondialisation des cursus et de la bonne gouvernance.
Appréhendée sous l’angle de la performance et de la théorie de la performativité, l’idée de contrat à l’Enseignement supérieur a connu trois phases :
La première, que nous qualifions de locutoire, est de l’ordre du dire, sans acte véritable. Elle est relative à la période de la contractualisation qui visait non pas l’établissement d’un contrat de performance, mais la mobilisation ciblée des compétences locales et celles de la diaspora.
La deuxième, la phase illocutoire, s’inscrit dans l’acte effectué, mais sans impact décisif sur le fonctionnement des établissements. Il s’agit du contrat pluriannuel qui posait les jalons du contrat de performance.
La troisième et dernière, la phase perlocutoire, se singularise par les conséquences d’un dire ayant la capacité de se muer en faire. Par-delà les jalons posés dans la phase illocutoire, la phase perlocutoire a la particularité de pousser le processus à son achèvement.
En effet, les séminaires de concertation, initiés et programmés par Madame le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, doivent être perçus comme des balises devant servir à canaliser les énergies et polariser les efforts sur la mise au jour et la fonctionnalité des contrats de performance.
Pour garantir leur fonctionnalité sur fond de rationalité de type communicationnel ou herméneutique, ces contrats seront, à n’en point douter, soumis à une exigence de validité intersubjective conduite à travers les ateliers prévus à cet effet.
Madame et Messieurs les Présidents des Universités, Messieurs les Directeurs généraux des grandes Écoles,
le moment est venu de faire valoir nos compétences managériales à travers le prisme de la Gestion Axée sur les Résultats et la dynamique de l'intelligence collective qu'appelle la démarche qualité lumineusement introduite à l'Enseignement supérieur par Madame le Ministre Bakayoko-LY Ramata qui vient de créer une Direction générale de la Qualité et des Normes.
Dans ces contrats qui verront le jour, il nous faudra distinguer l’esprit et la lettre des textes qui les structurent en engageant un face à face des moyens et des fins ou en optant pour une dialectique des moyens et des fins.
Mais qu'elle doit être l'archè de cette dialectique? La fin au regard des moyens ou les moyens au regard de la fin ?
Dans le premier cas, l’apriori téléologique détermine les moyens et les comportements des acteurs.
Dans le second cas, ce sont les moyens qui déterminent la fin.
La philosophie sous-jacente à ces deux cas n’est pas à confondre avec le principe machiavélien et machiavélique bien connu sous l’expression « La fin justifie les moyens ».
Au regard de ces deux cas de figure, nous sommes sommés d’opérer un choix en tenant compte des ambitions de la Côte d’Ivoire, un pays déterminé à gagner le pari de l’émergence à l’horizon 2020.
C’est le lieu de remercier, tout particulièrement, Madame le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui porte magistralement ces ambitions à l’Enseignement supérieur.
C’est également le lieu de remercier le Professeur Merawa dont les actions en direction des Universités publiques de Côte d’Ivoire ont facilité notre entrée dans le système LMD et sont en passe d’accélérer l’élaboration des Contrats de performance entre les Universités et l’État de Côte d’Ivoire.
Nous tenons à remercier les Présidents d’Université et les Directeurs généraux des grandes Écoles pour leur implication experte et exemplaire dans les différentes phases des contrats initiés par les Ministres qui se sont succédé à la tête de l’Enseignement supérieur.
Nous tenons enfin à adresser nos remerciements aux Vice-présidents, aux Secrétaires généraux, aux Doyens, aux Vice-doyens, aux Directeurs Administratifs et Financiers, aux Agents Comptables, aux Secrétaires Principaux, à tous les acteurs du système, également impliqués dans cette réforme à visée transformatrice et révolutionnaire.
Étant donné que nous sommes dans la phase perlocutoire, qui se pose comme un faire pour lequel l’acte d’avoir fait ne peut être défait sans porter le signe de notre propre défaite, chacun de nous est appelé, nolens volens, à donner le meilleur de lui-même.
Je vous remercie.
Professeur Lazare Poamé
Président de la Conférence des Présidents des Universités Publiques de Côte d’Ivoire