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Politique Publié le mercredi 8 juin 2016 | Alerte Info

Procès Simone Gbagbo : L’ex-Première dame veut "porter plainte" contre la partie civile pour "diffamation"

© Alerte Info Par ISSOUF SANOGO
Procès de l`ancienne première dame de Côte d`Ivoire Simone Gbagbo
Mardi 31 mai 2016. Abidjan. Procès de l`ancienne première dame de Côte d`Ivoire Simone Gbagbo à la Cour de justice pour crimes contre l`humanité.
Poursuivie pour "crimes contre l’humanité", l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, a a demandé mardi au juge la possibilité de "porter plainte" contre un avocat de la partie civile pour "diffamation", estimant qu’il fait des "affirmations sans preuves", lors de son procès à Abidjan.

"Est-ce que dans ma position actuelle (d’accusée), j’ai le droit de porter plainte pour diffamation contre un avocat de la partie civile ?", a demandé Mme Gbagbo au juge, estimant que des "accusations très graves" qui risquent d’être ancrées "dans l’esprit des membres du jury" ont été portées contre elle "alors que tout est faux".

Un avocat de la aprtie civile a soutenu que l’épouse de Laurent Gbagbo a "invité les jeunes patriotes à ériger des barrages" lors de la crise postélectorale, à l’occasion d’une "réunion au palais de la culture"; des "affirmations sans preuves" selon l’accusée.

A la question de savoir si elle "cautionne les actions subversives contre le régime en place", en espérant le "retour" de son parti, le Front populaire ivoirien (FPI) "au pouvoir", Simone Gbagbo a réagi en menaçant de "ne plus répondre à ce type de questions", visiblement en colère.

"Je n’ai jamais demandé à qui que ce soit d’aller agresser (…) ou dresser des barrages pour assaillir qui que ce soit", a poursuivi l’ancienne Première dame pour qui le "dossier" de l’accusation ne contient "aucune preuve".

"J’ai combattu toute ma vie en politique pour qu’il y ait la démocratie", s’est-elle défendue, assurant que le Fpi "n’a pas (usé de) la force pour arriver au pouvoir" parce qu’il propose "de bons projets".

Interpellée aux côtes de son époux le 11 avril 2011, Simone Gbagbo est jugée pour "crimes de guerre" et "crimes contre l’humanité" commis lors de la crise postélectorale de 2010-2011 qui a officiellement causé la mort d’au moins 3.000 personnes.

MYA
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