Le Comité de coordination et de promotion de l’Artisanat africain (CODEPA) tient à Abidjan depuis ce mercredi 8 juin 2016 une réunion préparatoire en prélude à la 8ème conférence des ministres de l’Artisanat qui aura lieu ce vendredi dans la capitale économique ivoirienne. Pendant deux jours, les experts vont réfléchir notamment à la question fondamentale de la protection sociale des artisans et faire des propositions concrètes, l’accès des entreprises artisanales aux financements, et les questions de la protection des œuvres artisanales.
Il y a lieu de mener la réflexion en vue de valoriser l’Artisanat, à en croire Anzoumana Moutayé, ministre ivoirien de lʼEntrepreneuriat national, de la promotion des PME et PMI et de l’artisanat qui a ouvert les assises, d’autant plus que ce secteur représente dans la plupart des pays membres plus de 40% de la population active. Malheureusement constate-t-il, « malgré ce pourcentage, les nombreuses difficultés auxquelles se trouve confrontées ce secteur ne lui permette pas de mettre en exergue cette importance et, de jouer pleinement son rôle de pourvoyeur d’emplois et créateur de richesse».
La 8ème Conférence des ministres du CODEPA a donc pour objectifs, entre autres, de faire l’état des lieux des actions entreprises en faveur de l’artisanat africain dans l’espace CODEPA et proposer des plans d’actions prioritaires pour le développement et la promotion du secteur par région; dégager à la lumière de cet état les défis majeurs qui se présentent au CODEPA ; définir un plan de mobilisation des ressources Techniques et financières dans le cadre de la mise en œuvre des axes d’intervention, à même de permettre au CODEPA en collaboration avec les PTF et les Etats membres, d’assumer pleinement son rôle d’appui au développement et à la promotion de l’artisanat africain. Les réflexions devront permettre également, à terme, d’adopter un mode opératoire pour l’étude sur la protection sociale des artisans et proposer des mécanismes pour renforcer la visibilité, l’autorité et la légitimité continentale de l’organisation.
La 8ème Conférence des ministres du CODEPA enregistre la présence des représentants de 22 pays africains membres du CODEPA, du Conseil mondial de l’artisanat, des structures sous-régionales et des institutions financières à savoir la BCEAO, la BAD et la BOAD.
Danielle Tagro
Il y a lieu de mener la réflexion en vue de valoriser l’Artisanat, à en croire Anzoumana Moutayé, ministre ivoirien de lʼEntrepreneuriat national, de la promotion des PME et PMI et de l’artisanat qui a ouvert les assises, d’autant plus que ce secteur représente dans la plupart des pays membres plus de 40% de la population active. Malheureusement constate-t-il, « malgré ce pourcentage, les nombreuses difficultés auxquelles se trouve confrontées ce secteur ne lui permette pas de mettre en exergue cette importance et, de jouer pleinement son rôle de pourvoyeur d’emplois et créateur de richesse».
La 8ème Conférence des ministres du CODEPA a donc pour objectifs, entre autres, de faire l’état des lieux des actions entreprises en faveur de l’artisanat africain dans l’espace CODEPA et proposer des plans d’actions prioritaires pour le développement et la promotion du secteur par région; dégager à la lumière de cet état les défis majeurs qui se présentent au CODEPA ; définir un plan de mobilisation des ressources Techniques et financières dans le cadre de la mise en œuvre des axes d’intervention, à même de permettre au CODEPA en collaboration avec les PTF et les Etats membres, d’assumer pleinement son rôle d’appui au développement et à la promotion de l’artisanat africain. Les réflexions devront permettre également, à terme, d’adopter un mode opératoire pour l’étude sur la protection sociale des artisans et proposer des mécanismes pour renforcer la visibilité, l’autorité et la légitimité continentale de l’organisation.
La 8ème Conférence des ministres du CODEPA enregistre la présence des représentants de 22 pays africains membres du CODEPA, du Conseil mondial de l’artisanat, des structures sous-régionales et des institutions financières à savoir la BCEAO, la BAD et la BOAD.
Danielle Tagro