- Monsieur le ministre de la jeunesse et des sports de la république fédérale démocratique de l’Ethiopie ;
- Monsieur le vice-ministre du sport et des loisirs de l’Afrique du sud ;
- Monsieur le vice-ministre de la culture, des sports et du tourisme de la république de Corée ;
- Monsieur le secrétaire des sports, de la culture et des arts du Kenya ;
- Monsieur le secrétaire général de la CONFEJES ;
- Madame la directrice de la division de l’éthique, de la jeunesse et du sport ;
- Monsieur le chef du bureau de l’Unesco à Abidjan ;
- Monsieur le président du bureau de la conférence des parties à la convention internationale contre le dopage dans le sport ;
- Madame le secrétaire général adjoint du conseil de l’Europe ;
- Monsieur le président du bureau du CIGEPS ;
- Messieurs et mesdames les directeurs de programmes ;
- Messieurs et mesdames les directeurs et chefs de division ;
- Messieurs et mesdames les experts ;
- Messieurs et mesdames les journalistes ;
- Honorables invites ;
- Chers participants ;
- Tous en vos rangs, grades et qualités ;
Apres deux jours de réflexions intenses, nous voici au terme de la première réunion d’experts sur la prévention de l’intégrité du sport.
Je ne voudrais pas ajouter un discours trop long a la synthèse des tables rondes qui vient d’être faite par le président du comité scientifique, ni aux interventions qui ont précède et avec lesquelles je tiens à exprimer mon accord.
Je tiens pour ma part à remercier, au nom du gouvernement ivoirien, tous les participants pour la qualité des réflexions et la convivialité qui a prévalu tout au long de cette rencontre. Plus particulièrement, j’exprime ma reconnaissance au bureau de l’Unesco à Abidjan, aux « experts » venus des pays amis de la cote d’ivoire, à toutes les autorités qui ont effectué le déplacement.
Je voudrais également féliciter l’ensemble des participants, du fait que cette réunion ait répondu à nos attentes.
Deux jours durant, nous avons suivi avec un grand intérêt, les exposes et les débats sur les différents thèmes de la table ronde, développes par les experts. Les exposes et les échanges constructifs, de haut niveau, sur quatre volets à savoir :
- Vers un renforcement des coopérations entre les autorités publiques et le mouvement sportif ;
- Le nouveau rôle des principaux acteurs du mouvement sportif ;
- La lutte contre le dopage : un modelé d’encadrement à suivre ;
- Les nouveaux dangers en matière de protection de l’intégrité du sport ;
Ces échanges ont permis d’attirer notre attention sur la nécessite de protéger l’intégrité du sport.
L’échange d’expériences et d’idées dans ces quatre ateliers a abouti à des conclusions qu’il me plait de saluer. Apres cette réunion du donner et du recevoir, il appartient à chacun de nous de faire en sorte qu’il y ait un suivi de nos recommandations dans nos différents états.
Vous savez tout aussi bien que moi, que le sport rapproche les peuples et transcende les différences sociales, culturelles et les croyances. Il est facteur d’intégration, d’éducation, de sante ; en un mot, c’est un puissant vecteur de développement durable.
Malheureusement, il a été relevé durant ces travaux, que la ferveur suscitée par le sport, est exploitée parfois à des fins illicites. En effet, il faut reconnaitre que des pratiques aussi déplorables que le dopage, la corruption, la manipulation et les trucages des matches mettent en péril l’intégrité et les valeurs éthiques du sport.
En même temps, je me réjouis du fait que l’ensemble des acteurs concernés, mouvement sportif, partenaires privés, autorités publiques, experts… soient conscients des risques et de la réalité de cette menace pour chacun de nous.
Il faut que les uns et les autres s’inscrivent dans cette démarche de protection de l’intégrité et que des actions communes soient menées afin de lutter contre ces fléaux qui ternissent l’image du sport.
Une collaboration renforcée et coordonnée entre tous les acteurs concernes apparait comme une nécessité impérieuse. Elle doit être envisagée tant au niveau national qu’international. Cependant, la prévention et la mise en place de systèmes d’alertes ne sont évidemment pas suffisantes. Un volet répressif et une politique coercitive adaptée doivent être conçus et mis en œuvre.
Si on ne veut ne pas être contraint d’agir "en réaction", comme il est généralement de coutume en matière de dopage, il faut mener des actions dès à présent.
A cet égard, je puis vous rassurer, au niveau du sport en Côte d’Ivoire, que la préservation de l’intégrité et de la sincérité des compétitions et le financement du sport feront ainsi partie intégrante du dispositif législatif. Les décrets d’application de la loi de 2014 sur le sport ivoirien sont fin prêts et croyez-moi la question de la protection de l’intégrité, occupe une place de choix.
Toutefois, en reconnaissant les efforts qui sont faits en la matière par tous les acteurs du sport, j’invite le mouvement sportif a répondre aux exigences légales et à s’autoréguler afin d’assurer la protection de son intégrité et de la sincérité de ses compétitions.
Je ne demande pas aux fédérations sportives de se substituer aux autorités publiques dans la poursuite d’infractions complexes. Cependant, elles peuvent adopter des mesures disciplinaires portant sur des interdictions simples dont les preuves peuvent être facilement établies afin de dissuader les acteurs de la compétition de se laisser tenter par des dérives dont ils ne perçoivent pas toujours les conséquences.
Il faut en convenir, aucun pays ne peut demeurer isole sur cette problématique de la préservation de l’intégrité et de la sincérité des compétitions sportives, dont le caractère transfrontalier a été souligne au cours de cette rencontre.
Il nous faut parvenir à l’élaboration de politiques intégrées et a une synergie d’actions dans la lutte contre ces formes de délinquances qui menacent l’intégrité du sport.
C’est sur ces notes d’espoir et convaincu que nous relever ce défi ensemble, que je voudrais clore la première réunion d’experts sur la protection de l’intégrité du sport.
Je vous remercie.
- Monsieur le vice-ministre du sport et des loisirs de l’Afrique du sud ;
- Monsieur le vice-ministre de la culture, des sports et du tourisme de la république de Corée ;
- Monsieur le secrétaire des sports, de la culture et des arts du Kenya ;
- Monsieur le secrétaire général de la CONFEJES ;
- Madame la directrice de la division de l’éthique, de la jeunesse et du sport ;
- Monsieur le chef du bureau de l’Unesco à Abidjan ;
- Monsieur le président du bureau de la conférence des parties à la convention internationale contre le dopage dans le sport ;
- Madame le secrétaire général adjoint du conseil de l’Europe ;
- Monsieur le président du bureau du CIGEPS ;
- Messieurs et mesdames les directeurs de programmes ;
- Messieurs et mesdames les directeurs et chefs de division ;
- Messieurs et mesdames les experts ;
- Messieurs et mesdames les journalistes ;
- Honorables invites ;
- Chers participants ;
- Tous en vos rangs, grades et qualités ;
Apres deux jours de réflexions intenses, nous voici au terme de la première réunion d’experts sur la prévention de l’intégrité du sport.
Je ne voudrais pas ajouter un discours trop long a la synthèse des tables rondes qui vient d’être faite par le président du comité scientifique, ni aux interventions qui ont précède et avec lesquelles je tiens à exprimer mon accord.
Je tiens pour ma part à remercier, au nom du gouvernement ivoirien, tous les participants pour la qualité des réflexions et la convivialité qui a prévalu tout au long de cette rencontre. Plus particulièrement, j’exprime ma reconnaissance au bureau de l’Unesco à Abidjan, aux « experts » venus des pays amis de la cote d’ivoire, à toutes les autorités qui ont effectué le déplacement.
Je voudrais également féliciter l’ensemble des participants, du fait que cette réunion ait répondu à nos attentes.
Deux jours durant, nous avons suivi avec un grand intérêt, les exposes et les débats sur les différents thèmes de la table ronde, développes par les experts. Les exposes et les échanges constructifs, de haut niveau, sur quatre volets à savoir :
- Vers un renforcement des coopérations entre les autorités publiques et le mouvement sportif ;
- Le nouveau rôle des principaux acteurs du mouvement sportif ;
- La lutte contre le dopage : un modelé d’encadrement à suivre ;
- Les nouveaux dangers en matière de protection de l’intégrité du sport ;
Ces échanges ont permis d’attirer notre attention sur la nécessite de protéger l’intégrité du sport.
L’échange d’expériences et d’idées dans ces quatre ateliers a abouti à des conclusions qu’il me plait de saluer. Apres cette réunion du donner et du recevoir, il appartient à chacun de nous de faire en sorte qu’il y ait un suivi de nos recommandations dans nos différents états.
Vous savez tout aussi bien que moi, que le sport rapproche les peuples et transcende les différences sociales, culturelles et les croyances. Il est facteur d’intégration, d’éducation, de sante ; en un mot, c’est un puissant vecteur de développement durable.
Malheureusement, il a été relevé durant ces travaux, que la ferveur suscitée par le sport, est exploitée parfois à des fins illicites. En effet, il faut reconnaitre que des pratiques aussi déplorables que le dopage, la corruption, la manipulation et les trucages des matches mettent en péril l’intégrité et les valeurs éthiques du sport.
En même temps, je me réjouis du fait que l’ensemble des acteurs concernés, mouvement sportif, partenaires privés, autorités publiques, experts… soient conscients des risques et de la réalité de cette menace pour chacun de nous.
Il faut que les uns et les autres s’inscrivent dans cette démarche de protection de l’intégrité et que des actions communes soient menées afin de lutter contre ces fléaux qui ternissent l’image du sport.
Une collaboration renforcée et coordonnée entre tous les acteurs concernes apparait comme une nécessité impérieuse. Elle doit être envisagée tant au niveau national qu’international. Cependant, la prévention et la mise en place de systèmes d’alertes ne sont évidemment pas suffisantes. Un volet répressif et une politique coercitive adaptée doivent être conçus et mis en œuvre.
Si on ne veut ne pas être contraint d’agir "en réaction", comme il est généralement de coutume en matière de dopage, il faut mener des actions dès à présent.
A cet égard, je puis vous rassurer, au niveau du sport en Côte d’Ivoire, que la préservation de l’intégrité et de la sincérité des compétitions et le financement du sport feront ainsi partie intégrante du dispositif législatif. Les décrets d’application de la loi de 2014 sur le sport ivoirien sont fin prêts et croyez-moi la question de la protection de l’intégrité, occupe une place de choix.
Toutefois, en reconnaissant les efforts qui sont faits en la matière par tous les acteurs du sport, j’invite le mouvement sportif a répondre aux exigences légales et à s’autoréguler afin d’assurer la protection de son intégrité et de la sincérité de ses compétitions.
Je ne demande pas aux fédérations sportives de se substituer aux autorités publiques dans la poursuite d’infractions complexes. Cependant, elles peuvent adopter des mesures disciplinaires portant sur des interdictions simples dont les preuves peuvent être facilement établies afin de dissuader les acteurs de la compétition de se laisser tenter par des dérives dont ils ne perçoivent pas toujours les conséquences.
Il faut en convenir, aucun pays ne peut demeurer isole sur cette problématique de la préservation de l’intégrité et de la sincérité des compétitions sportives, dont le caractère transfrontalier a été souligne au cours de cette rencontre.
Il nous faut parvenir à l’élaboration de politiques intégrées et a une synergie d’actions dans la lutte contre ces formes de délinquances qui menacent l’intégrité du sport.
C’est sur ces notes d’espoir et convaincu que nous relever ce défi ensemble, que je voudrais clore la première réunion d’experts sur la protection de l’intégrité du sport.
Je vous remercie.
Articles associés
Ministères - 9 juin 2016
1ère Réunion régionale d’Experts sur la protection de l’intégrité du sport/ François Albert Amichia : « La protection de l’intégrité, occupe une place de choix dans le programme gouvernemental »
L’intelligent d’Abidjan - 9 juin 2016
1ère réunion sur l’Intégrité du Sport : Voici ce que proposent les experts