Le porte-parole du gouvernement ivoirien Bruno Koné a annoncé jeudi des mesures d'envergure prises par les autorités ivoiriennes en vue de juguler la violence urbaine.
Selon M. Koné qui faisait le point d'un conseil des ministres à des journalistes, le gouvernement a décidé de prendre à bras-le-corps la question des enfants qui s'adonnent à la délinquance urbaine.
"Le gouvernement ivoirien envisage de mettre sur pied très prochainement, un projet de resocialisation de ces enfants en conflit avec la loi communément appelés 'microbes'", a-t-il noté.
"L'opération de resocialisation va concerner des jeunes en difficultés qui s'adonnent à des activités qui représentent un danger non seulement pour les populations mais aussi pour eux-même", a précisé le porte-parole, relevant que la première phase du projet prendra en compte 300 "microbes".
Il a expliqué que l'ambition du gouvernement à terme est d'oeuvrer pour la prise en charge de tous ces jeunes gens en proie à des difficultés, en leur octroyant une formation qualifiante pour une meilleure insertion dans la société.
La violence urbaine a atteint des proportions alarmantes ces derniers mois avec le phénomène des "microbes", un gang composé d'enfants âgés de 9 à 25 ans, qui commettent des attaques en masse et meurtres dans des quartiers d'Abidjan et des villes de l'intérieur du pays.
Le phénomène persiste malgré des actions énergiques des forces de sécurité, qui multiplient les patrouilles dans les quartiers.
Pour des observateurs, ce phénomène de gang d'adolescents est inspiré du film brésilien La cité de Dieu qui s'articule autour des agressions des enfants des "Favelas", les bidonvilles brésiliens.
Selon M. Koné qui faisait le point d'un conseil des ministres à des journalistes, le gouvernement a décidé de prendre à bras-le-corps la question des enfants qui s'adonnent à la délinquance urbaine.
"Le gouvernement ivoirien envisage de mettre sur pied très prochainement, un projet de resocialisation de ces enfants en conflit avec la loi communément appelés 'microbes'", a-t-il noté.
"L'opération de resocialisation va concerner des jeunes en difficultés qui s'adonnent à des activités qui représentent un danger non seulement pour les populations mais aussi pour eux-même", a précisé le porte-parole, relevant que la première phase du projet prendra en compte 300 "microbes".
Il a expliqué que l'ambition du gouvernement à terme est d'oeuvrer pour la prise en charge de tous ces jeunes gens en proie à des difficultés, en leur octroyant une formation qualifiante pour une meilleure insertion dans la société.
La violence urbaine a atteint des proportions alarmantes ces derniers mois avec le phénomène des "microbes", un gang composé d'enfants âgés de 9 à 25 ans, qui commettent des attaques en masse et meurtres dans des quartiers d'Abidjan et des villes de l'intérieur du pays.
Le phénomène persiste malgré des actions énergiques des forces de sécurité, qui multiplient les patrouilles dans les quartiers.
Pour des observateurs, ce phénomène de gang d'adolescents est inspiré du film brésilien La cité de Dieu qui s'articule autour des agressions des enfants des "Favelas", les bidonvilles brésiliens.