La troisième édition des « Cafés de la Science » s’est déroulée le vendredi 10 juin 2016 à l’Ecole nationale de statistique et d’économie appliquée (ENSEA) en présence du Pr Kati Coulibaly Séraphin, Directeur Général de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, représentant le ministre de tutelle.
« Les Sciences Participatives », tel est le thème central qui a réuni des chercheurs et des enseignants autour d’un café et des échanges scientifiques à l’amphithéâtre de l’ENSEA.
La séquence recherche de ce rendez-vous a porté sur l’« agriculture familiale et certification sociale », un sous-thème développé par le Dr Amadou Beye, Business Developement Manager chez Africa Rice. Celui-ci a montré l’intérêt de l’agriculture familiale et son impact sur le développement des pays africains notamment. Réfutant la qualification d’’’économie de subsistance’’ qu’on lui attribue généralement, il estime que cette forme d’agriculture constitue une véritable activité économique qui nécessite d’être encadrée et financée par les pouvoirs publics et autres partenaires au développement.
Quant à la séquence institutionnelle, elle s’est appesantie sur les « Sciences Participatives: une clé du développement humain et durable ». Le Pr Jean-Paul MOATTI, Pdg de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) qui en était le panéliste, a relevé l’importance de l’implication des populations dans les programmes de recherches et autres définitions des concepts de développement tels que les Objectifs du millénaire pour le développement (OMDs), les Objectifs du développement durable (ODD). En somme, il s’agit, de son point de vue, ‘’d’apprendre à faire la science non seulement pour les gens, mais avec les gens ». « Il ne faut pas que les scientifiques soient démagogiques, il faut utiliser les savoirs profanes et leur donner une dimension scientifique », a-t-il préconisé, pour conclure.
Les échanges ont notamment tourné autour de la modestie, l’éthique et la déontologie qui doivent guider le chercheur dans sa démarche scientifique. Pour sa part, le Pr Kati Coulibaly a salué la qualité des échanges. « Science, co-science et conscience », tel est le slogan qu’il attribue au concept des « Cafés de la Science » placés sous le parrainage du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, soutenu par le C2D et co-organisé par l’Institut Pasteur de Cote d’Ivoire et l’IRD.
Plusieurs éminents chercheurs dont les Pr Da Costa Kouassi (président de l’AISA) et Michel Laurent ont pris part à cette rencontre de partage d’expérience scientifique.
DA
« Les Sciences Participatives », tel est le thème central qui a réuni des chercheurs et des enseignants autour d’un café et des échanges scientifiques à l’amphithéâtre de l’ENSEA.
La séquence recherche de ce rendez-vous a porté sur l’« agriculture familiale et certification sociale », un sous-thème développé par le Dr Amadou Beye, Business Developement Manager chez Africa Rice. Celui-ci a montré l’intérêt de l’agriculture familiale et son impact sur le développement des pays africains notamment. Réfutant la qualification d’’’économie de subsistance’’ qu’on lui attribue généralement, il estime que cette forme d’agriculture constitue une véritable activité économique qui nécessite d’être encadrée et financée par les pouvoirs publics et autres partenaires au développement.
Quant à la séquence institutionnelle, elle s’est appesantie sur les « Sciences Participatives: une clé du développement humain et durable ». Le Pr Jean-Paul MOATTI, Pdg de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) qui en était le panéliste, a relevé l’importance de l’implication des populations dans les programmes de recherches et autres définitions des concepts de développement tels que les Objectifs du millénaire pour le développement (OMDs), les Objectifs du développement durable (ODD). En somme, il s’agit, de son point de vue, ‘’d’apprendre à faire la science non seulement pour les gens, mais avec les gens ». « Il ne faut pas que les scientifiques soient démagogiques, il faut utiliser les savoirs profanes et leur donner une dimension scientifique », a-t-il préconisé, pour conclure.
Les échanges ont notamment tourné autour de la modestie, l’éthique et la déontologie qui doivent guider le chercheur dans sa démarche scientifique. Pour sa part, le Pr Kati Coulibaly a salué la qualité des échanges. « Science, co-science et conscience », tel est le slogan qu’il attribue au concept des « Cafés de la Science » placés sous le parrainage du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, soutenu par le C2D et co-organisé par l’Institut Pasteur de Cote d’Ivoire et l’IRD.
Plusieurs éminents chercheurs dont les Pr Da Costa Kouassi (président de l’AISA) et Michel Laurent ont pris part à cette rencontre de partage d’expérience scientifique.
DA
