Le procès de l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, jugée au palais de justice du plateau (Abidjan) pour crimes contre l’humanité, a été renvoyé lundi au 20 juin pour permettre aux avocats de la défense d’"étudier" des pièces à conviction supplémentaires, à Abidjan.
"L’audience est suspendue jusqu’au lundi 20 juin", a prononcé le juge Bouaki Kouadio à la demande du conseil de Mme Gbagbo, afin qu’il puisse "étudier" des pièces à conviction transmises par le parquet général et "préparer la réponse" de l'accusée".
Mercredi, un des avocats de Simone Gbagbo, Maître Blédé, a reproché au parquet général de "cacher des pièces" à conviction, relevant que "l’entièreté" des documents ne leur avait "pas encore" été communiquée.
"Le parquet général a accepté de nous donner ces éléments. On les a reçus mercredi et jeudi", a indiqué un autre avocat de la défense, Maître Ange Dadjé qui précise qu'il s'agit de "plus de 300 à 400 pages de pièces".
Selon lui, ce délai "n’est pas forcément suffisant" mais est "raisonnable", soulignant que ses confrères et lui ont "demandé une semaine" pour "ne pas (donner) l’impression que la défense essaie de faire du dilatoire pour allonger le procès au maximum".
Simone Gbagbo est poursuivie pour "crimes de guerre" et "crimes contre l’humanité" commis lors de la crise postélectorale de 2010-2011 pendant laquelle plus de 3.000 personnes ont été tuées officiellement.
MYA
"L’audience est suspendue jusqu’au lundi 20 juin", a prononcé le juge Bouaki Kouadio à la demande du conseil de Mme Gbagbo, afin qu’il puisse "étudier" des pièces à conviction transmises par le parquet général et "préparer la réponse" de l'accusée".
Mercredi, un des avocats de Simone Gbagbo, Maître Blédé, a reproché au parquet général de "cacher des pièces" à conviction, relevant que "l’entièreté" des documents ne leur avait "pas encore" été communiquée.
"Le parquet général a accepté de nous donner ces éléments. On les a reçus mercredi et jeudi", a indiqué un autre avocat de la défense, Maître Ange Dadjé qui précise qu'il s'agit de "plus de 300 à 400 pages de pièces".
Selon lui, ce délai "n’est pas forcément suffisant" mais est "raisonnable", soulignant que ses confrères et lui ont "demandé une semaine" pour "ne pas (donner) l’impression que la défense essaie de faire du dilatoire pour allonger le procès au maximum".
Simone Gbagbo est poursuivie pour "crimes de guerre" et "crimes contre l’humanité" commis lors de la crise postélectorale de 2010-2011 pendant laquelle plus de 3.000 personnes ont été tuées officiellement.
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