C’est le deuxième round des discussions entre les autorités et les étudiants sur la question de l’érection du campus universitaire Félix Houphouët-Boigny de Cocody en ‘’village’’ de la 8e édition des Jeux de la Francophonie qui se tiendra du 21 au 30 juillet 2017, en Côte d’Ivoire. Les étudiants ont été reçus par les ministres François Amichia des Sports, Sidi Touré chargé de la Promotion de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes et Maurice Kouakou Bandama, de la Culture et de la Francophonie, au cabinet de ce dernier, au 22ème étage de la Tour E au Plateau, ce lundi 13 mars 2016.
Les apprenants ont indiqué qu’ils sont d’accord pour quitter les lieux à condition que leurs revendications aient une suite favorable. Assa Etienne, porte-parole des étudiants a souhaité, notamment, que l’Etat prenne des dispositions pour éviter les retards sur les cours. Quant à Zouan Ulrich, responsable du Comité des résidents du campus universitaire de Cocody, il est formel : « aucun étudiant n’est d’accord avec le principe de déloger les étudiants ». Pour lui, malgré les jeux de la francophonie, l’Etat de Côte d’Ivoire doit faire l’effort d’assurer les conditions idoines d’études à ses futurs cadres. Il a conclu que les étudiants ne sont pas fermés à la discussion tant qu’il s’agira de l’intérêt supérieur de la nation.
Rappelons que dans la perspective des Jeux de la Francophonie qu’accueille la capitale ivoirienne en 2017, 7000 étudiants sont menacés de délogement des résidences universitaires pour faire place aux athlètes qui viendront pour la compétition. Une décision qui avait soulevé le courroux des concernés.
« Nous en prenons acte. Nous retenons votre volonté de ne pas gêner le gouvernement dans les décisions qu’il a prises au plan international », s’est soulagé François Amichia ministre des Sports. Il a ajouté que l’Etat ivoirien ne peut pas prendre d’engagement contre sa jeunesse. « Si on a pris cette décision, c’est dans l’intérêt de nation. Nous ne pouvons pas agir contre les étudiants, futurs cadres du pays », a-t-il renchéri.
Maurice Kouakou Bandama, ministre de la Culture et de la Francophonie. Il a assuré que l’idée de déloger les étudiants pour accueillir les athlètes en lieu et place n’a pour seul objectif que de moderniser ce site pour le rendre conforme aux normes des universités internationales avec les aménagements qui y seront effectués.
Notons que 3 sites, la Cité rouge, Mermoz et Riviéra 2, ont été retenus pour le relogement des étudiants du campus universitaire de Cocody.
Les discussions reprendront dans deux semaines.
Danielle Tagro
Les apprenants ont indiqué qu’ils sont d’accord pour quitter les lieux à condition que leurs revendications aient une suite favorable. Assa Etienne, porte-parole des étudiants a souhaité, notamment, que l’Etat prenne des dispositions pour éviter les retards sur les cours. Quant à Zouan Ulrich, responsable du Comité des résidents du campus universitaire de Cocody, il est formel : « aucun étudiant n’est d’accord avec le principe de déloger les étudiants ». Pour lui, malgré les jeux de la francophonie, l’Etat de Côte d’Ivoire doit faire l’effort d’assurer les conditions idoines d’études à ses futurs cadres. Il a conclu que les étudiants ne sont pas fermés à la discussion tant qu’il s’agira de l’intérêt supérieur de la nation.
Rappelons que dans la perspective des Jeux de la Francophonie qu’accueille la capitale ivoirienne en 2017, 7000 étudiants sont menacés de délogement des résidences universitaires pour faire place aux athlètes qui viendront pour la compétition. Une décision qui avait soulevé le courroux des concernés.
« Nous en prenons acte. Nous retenons votre volonté de ne pas gêner le gouvernement dans les décisions qu’il a prises au plan international », s’est soulagé François Amichia ministre des Sports. Il a ajouté que l’Etat ivoirien ne peut pas prendre d’engagement contre sa jeunesse. « Si on a pris cette décision, c’est dans l’intérêt de nation. Nous ne pouvons pas agir contre les étudiants, futurs cadres du pays », a-t-il renchéri.
Maurice Kouakou Bandama, ministre de la Culture et de la Francophonie. Il a assuré que l’idée de déloger les étudiants pour accueillir les athlètes en lieu et place n’a pour seul objectif que de moderniser ce site pour le rendre conforme aux normes des universités internationales avec les aménagements qui y seront effectués.
Notons que 3 sites, la Cité rouge, Mermoz et Riviéra 2, ont été retenus pour le relogement des étudiants du campus universitaire de Cocody.
Les discussions reprendront dans deux semaines.
Danielle Tagro