Le Ministre de l’Habitat et du Logement Social, Gnamien Konan a visité lundi les sites d’Adiopodoumé et d’Abadjin Kouté dans la commune de Songon, qui abritent des logements réalisés dans le cadre du programme présidentiel de logements sociaux.
Sur le site d’Adiopodoumé, ce sont 417 plates formes dont 98 de 80m2 et 319 de 108m2 prêtes pour la construction. Selon le promoteur, la plateforme de 80m2 est accessible au prix de 2,6 millions de FCFA les frais de dossiers y compris, quand celui de 108m2 est disponible au prix de 2,9 millions de F CFA. Après acquisition de la plateforme, l’acquéreur devra respecter un schéma de construction défini pour cette cité. Selon les services techniques du ministère, la construction d’une villa basique selon le modèle défini, nécessiterait la somme minimum de 5 millions de F CFA. Le ministre Gnamien Konan a jugé excessifs ces prix pour la cible visée par le programme présidentiel de logements sociaux. Il a enjoint ses collaborateurs en accord avec les promoteurs de réfléchir sur une solution plus réaliste au regard des revenus des économiquement faibles, à qui est destiné ce projet.
Sur le Site d’Abadjin Kouté, le groupe CEB de Moussa Diarra a bâtit 250 logements de 2 et 3 pièces entièrement achevés, aux prix respectifs de 14, 5 millions de F CFA et 16,5 millions de F CFA. Tout comme à Adiopodoumé, Gnamien Konan a estimé excessifs les coûts des maisons. Le PDG du groupe CEB, Moussa Diaara a quant à lui indiqué que ces coûts ne pouvaient être autrement vu le fait que la Banque qui a permis la réalisation de cette Cité a exigé un taux de 12% alors que l’Etat a fixé ce taux entre 5 et 6%. Aussi l’Etat qui s’est engagé à faire les VRD ne l’a pas fait. Cela est revenu aux frais du promoteur. Aussi les exonérations promises sur les matériaux de construction et les impôts ne sont pas effectives, a dit le PDG du groupe CEB. Ces raisons expliqueraient, selon Moussa Diarra le coût plus ou moins élevé des logements.
A ces préoccupations, le Directeur du Logement et de la Copropriété, Koalla Célestin a indiqué que l’Etat s’active à trouver des solutions. Il a expliqué que la tendance qui se dégage est que l’Etat racheter les logements sociaux et les revendent directement aux Ivoiriens. Toute chose qui aura pour avantage de donner un coût d’accélérateur au programme. Et de rassurer aussi bien les promoteurs que les souscripteurs. Sur la question des VRD, Koalla Célestin a indiqué que ce sont 30 milliards de F CFA que l’Etat a déjà engagé dans ce programme. 30 autre milliards de F CFA sont attendus pour achever les VRD a-t-il dit. Quant au taux sur le crédit bancaire, il a indiqué qu’il appartient aux promoteurs de se munir davantage d’arguments pour convaincre les banquiers de les accompagner avec un taux promoteur moins élevé.
Le ministre Gnamien Konan a réaffirmé sa volonté de faire en sorte que le programme présidentiel de logements sociaux, qui ces derniers mois a connu une léthargie, puisse être relancé et achevé. Et que les remises de clés aux souscripteurs se fassent le plus rapidement possible.
Elisée B.
Sur le site d’Adiopodoumé, ce sont 417 plates formes dont 98 de 80m2 et 319 de 108m2 prêtes pour la construction. Selon le promoteur, la plateforme de 80m2 est accessible au prix de 2,6 millions de FCFA les frais de dossiers y compris, quand celui de 108m2 est disponible au prix de 2,9 millions de F CFA. Après acquisition de la plateforme, l’acquéreur devra respecter un schéma de construction défini pour cette cité. Selon les services techniques du ministère, la construction d’une villa basique selon le modèle défini, nécessiterait la somme minimum de 5 millions de F CFA. Le ministre Gnamien Konan a jugé excessifs ces prix pour la cible visée par le programme présidentiel de logements sociaux. Il a enjoint ses collaborateurs en accord avec les promoteurs de réfléchir sur une solution plus réaliste au regard des revenus des économiquement faibles, à qui est destiné ce projet.
Sur le Site d’Abadjin Kouté, le groupe CEB de Moussa Diarra a bâtit 250 logements de 2 et 3 pièces entièrement achevés, aux prix respectifs de 14, 5 millions de F CFA et 16,5 millions de F CFA. Tout comme à Adiopodoumé, Gnamien Konan a estimé excessifs les coûts des maisons. Le PDG du groupe CEB, Moussa Diaara a quant à lui indiqué que ces coûts ne pouvaient être autrement vu le fait que la Banque qui a permis la réalisation de cette Cité a exigé un taux de 12% alors que l’Etat a fixé ce taux entre 5 et 6%. Aussi l’Etat qui s’est engagé à faire les VRD ne l’a pas fait. Cela est revenu aux frais du promoteur. Aussi les exonérations promises sur les matériaux de construction et les impôts ne sont pas effectives, a dit le PDG du groupe CEB. Ces raisons expliqueraient, selon Moussa Diarra le coût plus ou moins élevé des logements.
A ces préoccupations, le Directeur du Logement et de la Copropriété, Koalla Célestin a indiqué que l’Etat s’active à trouver des solutions. Il a expliqué que la tendance qui se dégage est que l’Etat racheter les logements sociaux et les revendent directement aux Ivoiriens. Toute chose qui aura pour avantage de donner un coût d’accélérateur au programme. Et de rassurer aussi bien les promoteurs que les souscripteurs. Sur la question des VRD, Koalla Célestin a indiqué que ce sont 30 milliards de F CFA que l’Etat a déjà engagé dans ce programme. 30 autre milliards de F CFA sont attendus pour achever les VRD a-t-il dit. Quant au taux sur le crédit bancaire, il a indiqué qu’il appartient aux promoteurs de se munir davantage d’arguments pour convaincre les banquiers de les accompagner avec un taux promoteur moins élevé.
Le ministre Gnamien Konan a réaffirmé sa volonté de faire en sorte que le programme présidentiel de logements sociaux, qui ces derniers mois a connu une léthargie, puisse être relancé et achevé. Et que les remises de clés aux souscripteurs se fassent le plus rapidement possible.
Elisée B.