Le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan a procédé ce lundi, à Abidjan, à l’ouverture d’un Atelier sur la « Sureté maritime et l’Economie Bleue ».
Organisé à l’initiative du Secrétariat exécutif permanent du Comité interministériel de l’Action de l’Etat en Mer (SEP-CIM/AEM) dirigé par Abroulaye Fofana, cet Atelier s’inscrit dans la vision du Gouvernement ivoirien de rechercher des moyens visant à promouvoir de manière coordonnée et durable des espaces maritimes, sécurisés et sûrs au service du pays. Il permettra aux autorités maritimes ivoiriennes de bénéficier de l’expertise de différents acteurs en matière de lutte contre la criminalité organisée et contribuera à la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de l’Action de l’Etat en Mer.
Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a rappelé le défi pour la Côte d’Ivoire de rendre sûres ses eaux maritimes. Pour cela, expliquera le chef du Gouvernement ivoirien, il faut que les pays qui ont en partage le Golf de Guinée mutualisent leurs actions dans la lutte contre les nouvelles menaces parmi lesquelles, la piraterie maritime, dont ont été victimes 966 marins dans le Golf de Guinée en 2012. Il a réaffirmé l’engagement de la Côte d’Ivoire à jouer pleinement sa participation dans la sécurisation de ses eaux territoriales mais aussi de celles du Golf de Guinée. Le Premier est revenu sur les projets du Gouvernement en matière de développement de l’activité maritime. Ce sont 800 milliards d’investissements qui sont prévus dans le Plan national de Développement (PND) 2016-2020 pour les ports de San Pedro et d’Abidjan, a affirmé Daniel Kablan Duncan.
Le Secrétaire exécutif du Comité interministériel de l’Action de l’Etat en Mer, Abroulaye Fofana a, quant à lui, insisté sur la nécessité pour la Côte d’Ivoire de faire de la sécurisation de ses eaux territoriales, « le socle » du développement d’une économie bleue.
Invité à prononcer le discours de cadrage technique, Jean-Louis Moulot, le Directeur de Cabinet adjoint du Président de la République a situé l’importance au plan stratégique que représente cet Atelier pour la Côte d’Ivoire. Ce, au regard des énormes potentialités du pays en matière maritime. Selon le Directeur de cabinet adjoint du Président de la République, « 90% des échanges de la Côte d’Ivoire se font par voie maritime ». Et « 88% des recettes douanières » du pays proviennent des ports de San Pedro et d’Abidjan. Toute chose qui, selon Jean-Louis Moulot nécessite que les actions en matière de sécurisation des eaux territoriales ivoiriennes soient accrues. Mais mieux, l’initiative doit être régionale notamment pour les pays du Golf de Guinée, a-t-il estimé. Le Directeur de Cabinet adjoint du président de la République a indiqué que la piraterie maritime dans le Golf de Guinée a coûté aux Etats et aux opérateurs du secteur entre 565 millions de dollars et 2 milliards de dollars.
Pour tirer le meilleur profit de cet Atelier qui va se tenir sur 2 jours, les organisateurs ont fait appel à Timothy Walker, chercheur, en charge des opérations de paix et de consolidation de la paix à l’Institut d’Etudes de Sécurité (ISS) basé à Pretoria, en Afrique du Sud.
Elisée B.
Organisé à l’initiative du Secrétariat exécutif permanent du Comité interministériel de l’Action de l’Etat en Mer (SEP-CIM/AEM) dirigé par Abroulaye Fofana, cet Atelier s’inscrit dans la vision du Gouvernement ivoirien de rechercher des moyens visant à promouvoir de manière coordonnée et durable des espaces maritimes, sécurisés et sûrs au service du pays. Il permettra aux autorités maritimes ivoiriennes de bénéficier de l’expertise de différents acteurs en matière de lutte contre la criminalité organisée et contribuera à la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de l’Action de l’Etat en Mer.
Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a rappelé le défi pour la Côte d’Ivoire de rendre sûres ses eaux maritimes. Pour cela, expliquera le chef du Gouvernement ivoirien, il faut que les pays qui ont en partage le Golf de Guinée mutualisent leurs actions dans la lutte contre les nouvelles menaces parmi lesquelles, la piraterie maritime, dont ont été victimes 966 marins dans le Golf de Guinée en 2012. Il a réaffirmé l’engagement de la Côte d’Ivoire à jouer pleinement sa participation dans la sécurisation de ses eaux territoriales mais aussi de celles du Golf de Guinée. Le Premier est revenu sur les projets du Gouvernement en matière de développement de l’activité maritime. Ce sont 800 milliards d’investissements qui sont prévus dans le Plan national de Développement (PND) 2016-2020 pour les ports de San Pedro et d’Abidjan, a affirmé Daniel Kablan Duncan.
Le Secrétaire exécutif du Comité interministériel de l’Action de l’Etat en Mer, Abroulaye Fofana a, quant à lui, insisté sur la nécessité pour la Côte d’Ivoire de faire de la sécurisation de ses eaux territoriales, « le socle » du développement d’une économie bleue.
Invité à prononcer le discours de cadrage technique, Jean-Louis Moulot, le Directeur de Cabinet adjoint du Président de la République a situé l’importance au plan stratégique que représente cet Atelier pour la Côte d’Ivoire. Ce, au regard des énormes potentialités du pays en matière maritime. Selon le Directeur de cabinet adjoint du Président de la République, « 90% des échanges de la Côte d’Ivoire se font par voie maritime ». Et « 88% des recettes douanières » du pays proviennent des ports de San Pedro et d’Abidjan. Toute chose qui, selon Jean-Louis Moulot nécessite que les actions en matière de sécurisation des eaux territoriales ivoiriennes soient accrues. Mais mieux, l’initiative doit être régionale notamment pour les pays du Golf de Guinée, a-t-il estimé. Le Directeur de Cabinet adjoint du président de la République a indiqué que la piraterie maritime dans le Golf de Guinée a coûté aux Etats et aux opérateurs du secteur entre 565 millions de dollars et 2 milliards de dollars.
Pour tirer le meilleur profit de cet Atelier qui va se tenir sur 2 jours, les organisateurs ont fait appel à Timothy Walker, chercheur, en charge des opérations de paix et de consolidation de la paix à l’Institut d’Etudes de Sécurité (ISS) basé à Pretoria, en Afrique du Sud.
Elisée B.