Entamés sous le président Henri Konan Bédié, les travaux de bitumage du tronçon Aboisso-Bettié se sont arrêtés tout net, du fait du coup d’Etat de 1999 et la série de crise qui s’en est suivie ; alors que les opérateurs commise à la tâche étaient à la phase du tracé de la voie et la pose des buses et autres. Alors que, dans le cadre du PND (Plan national de développement, ndlr), cette voie devait être terminée. Depuis cette date, jusqu’à ce jour, plus rien. Les populations qui rêvaient ont déchanté. Ils n’ont eu que leurs yeux pour faire l’amer constat : L’entreprise qui s’était repliée du fait des évènements n’est plus revenue. Conséquences, l’on a enregistré une dégradation de la voie, avec l’apparition de points critiques sur les parcours Ebikro-Sanhoukro et Yaou-Kettesso-Bianouan. Le Conseil régional quant à lui, ne va pas plus loin que les travaux de réprofilage. Le bitume n’est pas encore à l’ordre du jour.
Cette situation est durement ressentie par les populations. Surtout ceux des sous-préfectures d’Ayamé, Yao et Bianouan. Elles aperçoivent cela comme un mauvais sort. En effet, l’impraticabilité de cette piste leur crée d’énormes désagréments. Selon des paysans interrogés, il leur est difficile d’évacuer les produits agricoles et halieutiques abondamment produits dans le département ; si bien que ceux-ci se détériorent sur place. De leur côté, les transporteurs procèdent à de récurrentes augmentation des coûts de transport, parce qu’ils estiment que leurs véhicules tombent en panne à chaque voyage, à cause de l’état cahoteux et impraticable de la route.
Vivement que ce projet de bitumage soit dépoussiéré et remis à jour pour le bonheur des populations qui n’attendent que cela. Notons que Bettié est une ville frontalière du Ghana.
ESLI WIEFRIED (Sud-Comoé)
Cette situation est durement ressentie par les populations. Surtout ceux des sous-préfectures d’Ayamé, Yao et Bianouan. Elles aperçoivent cela comme un mauvais sort. En effet, l’impraticabilité de cette piste leur crée d’énormes désagréments. Selon des paysans interrogés, il leur est difficile d’évacuer les produits agricoles et halieutiques abondamment produits dans le département ; si bien que ceux-ci se détériorent sur place. De leur côté, les transporteurs procèdent à de récurrentes augmentation des coûts de transport, parce qu’ils estiment que leurs véhicules tombent en panne à chaque voyage, à cause de l’état cahoteux et impraticable de la route.
Vivement que ce projet de bitumage soit dépoussiéré et remis à jour pour le bonheur des populations qui n’attendent que cela. Notons que Bettié est une ville frontalière du Ghana.
ESLI WIEFRIED (Sud-Comoé)