Abidjan (Côte d'Ivoire) - La Côte d’Ivoire va céder 17.922 actions détenues dans le capital de la Nouvelle Société sucrière de la Comoé (SN Sosuco), la principale industrie sucrière du Burkina Faso, a appris APA lundi auprès du ministère du commerce.
Le Comité de privatisation en Côte d’Ivoire, qui veille sur le processus de cession, a procédé au lancement d’un appel à concurrence en vue de céder, au plus offrant, la participation ivoirienne.
L’appel est ouvert aux investisseurs, institutions, personnes morales ou physiques.
Créée en 1998, suite à la privatisation de la Sosuco, la SN Sosuco est contrôlée majoritairement(52%) par le Groupe IPS-WA du Prince Aga Khan.
Implantée à Bérégadougou, à l'Ouest du pays, sur un périmètre estimé à 10.000 ha, la SN-Sosuco qui a vu le jour en 1965, est dans une zone de turbulences ces trois dernières années, ce qui risque d’affecter sa survie.
Des difficultés d’écoulement de la production locale de sucre se posent notamment.
La production de la SN Sosuco ne représente pourtant que 25% du marché national soit en moyenne 30.000 tonnes sur une consommation nationale estimée à 120.000 tonnes par an.
Pour réguler le marché du sucre, le gouvernement avait jugé nécessaire de procéder à la délivrance d’Autorisation spéciale d’importation (ASI) à l’effet d’éviter toute pénurie sur le marché et surtout une flambée des prix de ce produit de grande consommation.
TT/od/APA
Le Comité de privatisation en Côte d’Ivoire, qui veille sur le processus de cession, a procédé au lancement d’un appel à concurrence en vue de céder, au plus offrant, la participation ivoirienne.
L’appel est ouvert aux investisseurs, institutions, personnes morales ou physiques.
Créée en 1998, suite à la privatisation de la Sosuco, la SN Sosuco est contrôlée majoritairement(52%) par le Groupe IPS-WA du Prince Aga Khan.
Implantée à Bérégadougou, à l'Ouest du pays, sur un périmètre estimé à 10.000 ha, la SN-Sosuco qui a vu le jour en 1965, est dans une zone de turbulences ces trois dernières années, ce qui risque d’affecter sa survie.
Des difficultés d’écoulement de la production locale de sucre se posent notamment.
La production de la SN Sosuco ne représente pourtant que 25% du marché national soit en moyenne 30.000 tonnes sur une consommation nationale estimée à 120.000 tonnes par an.
Pour réguler le marché du sucre, le gouvernement avait jugé nécessaire de procéder à la délivrance d’Autorisation spéciale d’importation (ASI) à l’effet d’éviter toute pénurie sur le marché et surtout une flambée des prix de ce produit de grande consommation.
TT/od/APA