Deux témoins ont comparu jeudi à titre de "simples renseignements" au procès de l’ex-Première dame ivoirienne Simone Gbagbo, pour avoir été aperçus mercredi dans la salle d’audience alors qu’ils n’en n’avaient pas le droit, au palais de justice du Plateau à Abidjan.
"En vertu de son pouvoir discrétionnaire", la cour a décidé de les "entendre à titre de simples renseignements", a déclaré le juge Bouaki Kouadio, après l’objection de la défense contre l’audition du premier témoin, Jordas Ake Doffou.
Selon l’un des avocats de Mme Gbagbo, Maître Rodrigue Dadjé, M. Doffou et les deux autres témoins à charge aperçus mercredi en salle d’audience, ont "eu le temps d’entendre les réponses" de sa cliente en relation avec le motif de leur intervention, ce qui leur "permet de modifier ou presque" leurs témoignages.
Le Procureur général, Ali Yéo, a affirmé pour sa part que ces témoignages ne pouvaient "pas être influencés parce que les témoins ne "sont pas restés longtemps dans la salle" et qu’ils ignorent "les questions qui vont être posées".
Mercredi, Maître Dadjé a reconnu et dénoncé trois témoins à charge dans la salle, alors qu’ils ne devaient "pas assister à l’audience".
Deux d’entre eux, des gendarmes en poste à la résidence du couple Gbagbo, ont comparu jeudi et le troisième devrait intervenir mardi, également en qualité de "simple renseignement".
MYA
"En vertu de son pouvoir discrétionnaire", la cour a décidé de les "entendre à titre de simples renseignements", a déclaré le juge Bouaki Kouadio, après l’objection de la défense contre l’audition du premier témoin, Jordas Ake Doffou.
Selon l’un des avocats de Mme Gbagbo, Maître Rodrigue Dadjé, M. Doffou et les deux autres témoins à charge aperçus mercredi en salle d’audience, ont "eu le temps d’entendre les réponses" de sa cliente en relation avec le motif de leur intervention, ce qui leur "permet de modifier ou presque" leurs témoignages.
Le Procureur général, Ali Yéo, a affirmé pour sa part que ces témoignages ne pouvaient "pas être influencés parce que les témoins ne "sont pas restés longtemps dans la salle" et qu’ils ignorent "les questions qui vont être posées".
Mercredi, Maître Dadjé a reconnu et dénoncé trois témoins à charge dans la salle, alors qu’ils ne devaient "pas assister à l’audience".
Deux d’entre eux, des gendarmes en poste à la résidence du couple Gbagbo, ont comparu jeudi et le troisième devrait intervenir mardi, également en qualité de "simple renseignement".
MYA