Le sous-lieutenant des Eaux et Forêts, Soro Ouahoganga Aimée, responsable de l’unité de gestion forestière d’Apoisso, village situé dans la sous-préfecture d’Abengourou, et ses hommes aidés par ceux de Bettié ont effectué une patrouille, le jeudi 16 juin dernier, dans la forêt classée de Bossematié. Bilan : 21 personnes interpellées et 84 hectares de plantations détruites. Le sous-lieutenant Soro a affirmé que ces clandestins ont été mis à la disposition de la gendarmerie. Après leur audition, les malfrats ont été déférés au tribunal de première instance pour répondre de leurs actes. Ainsi, selon le responsable de l’U.G.F, sur les 21 exploitants clandestins appréhendés, 9 ont été condamnés à 6 mois d’emprisonnement ferme, 2 jugés mineurs et les 10 autres relaxés pour insuffisance de preuves.
C’est aux environ de 9h que les agents des Eaux et Forêts sont rentrés dans la forêt classée de Bossematié, vaste d’une superficie de 21. 223 hectares. Selon le sous-lieutenant Soro, c’est à 10h30 qu’ils sont rentrés en action. Et de justifier cette descente par le fait que, depuis un certain temps, les éléphants, se sentant menacés par les clandestins, fuient la forêt classée et détruisent les plantations des villages de Bébou, Bossematié et Béki. «Nous avons des problèmes, nos forêts sont beaucoup infiltrées, les éléphants menacent les populations riveraines. Désormais, nous avons décidé de faire des patrouilles régulières pour déguerpir ces clandestins. Car nos forêts sont entrain de disparaitre», a-t-il déploré. Avant d’ajouter qu’avec « la détermination du directeur régional de la SODEFOR, Yapo Constant, pour faciliter la mobilité des agents dans les forêts, des pistes obstruées par les broussailles sont entrain d’être ouvertes ». Pour rappel, depuis le déguerpissement des clandestins de la forêt du Mont Peko, ces clandestins de nationalité burkinabé, en majorité, ont envahi les forêts classés d’Abengourou. Notamment Béki (16 553 ha), Bossematié (21 223 ha) et Diamarakro (25 000 ha).
Jean Goudalé
C’est aux environ de 9h que les agents des Eaux et Forêts sont rentrés dans la forêt classée de Bossematié, vaste d’une superficie de 21. 223 hectares. Selon le sous-lieutenant Soro, c’est à 10h30 qu’ils sont rentrés en action. Et de justifier cette descente par le fait que, depuis un certain temps, les éléphants, se sentant menacés par les clandestins, fuient la forêt classée et détruisent les plantations des villages de Bébou, Bossematié et Béki. «Nous avons des problèmes, nos forêts sont beaucoup infiltrées, les éléphants menacent les populations riveraines. Désormais, nous avons décidé de faire des patrouilles régulières pour déguerpir ces clandestins. Car nos forêts sont entrain de disparaitre», a-t-il déploré. Avant d’ajouter qu’avec « la détermination du directeur régional de la SODEFOR, Yapo Constant, pour faciliter la mobilité des agents dans les forêts, des pistes obstruées par les broussailles sont entrain d’être ouvertes ». Pour rappel, depuis le déguerpissement des clandestins de la forêt du Mont Peko, ces clandestins de nationalité burkinabé, en majorité, ont envahi les forêts classés d’Abengourou. Notamment Béki (16 553 ha), Bossematié (21 223 ha) et Diamarakro (25 000 ha).
Jean Goudalé
