Le développement de l’Afrique et la solution au problème de l’emploi passeront par l’entreprenariat (Economiste)

L’économiste en chef de la Banque Mondiale pour la région Afrique Albert Zeufack a indiqué mardi dans une communication à Abidjan que le développement de l’Afrique et la solution au problème de l’emploi passeront par l’entreprenariat.

« Mon bureau est en train de créer une plate-forme électronique sur laquelle on mettra toute les données pour l’entreprenariat des jeunes. Le développement de l’Afrique, la solution au problème de l’emploi passeront par l’entreprenariat », a estimé l’Expert de la Banque mondiale au forum sur l’évaluation des politiques publiques et institutionnelles et la présentation des résultats d’Afrique.

« ll faut donc pouvoir donner aux jeunes les informations nécessaires à créer leurs propre emploi », a-t-il indiqué tout en mentionnant que l’accès au financement pour les entreprises est un problème fondamental.

Selon l’Economiste, Albert Zeufack, son institution travaille avec les pays pour ce qui est du secteur financier pour accroître l’accès au financement malgré le faible taux de bancarisation.

« Nous avons un problème de taux de pénétration des banques dans nos pays. Le taux de bancarisation qui est assez faible mais là encore avec l’informatique et le téléphone de plus en plus de gens peuvent accéder au financement puisque les banques font des transactions au téléphone l’expérience du Kenya est assez poussé et pratiquement toute l’Afrique de l’Est se met à la monnaie électronique », a-t-il cité.

« Il faudra voir comment utiliser l’outil informatique pour pouvoir accroître l’accès au financement bancaire », a-t-il par ailleurs proposé.Albert Zeufack , croit au projets d’émergence des pays africains.

‘’ En moins de 50 ans , une dizaine de pays asiatique qui étaient dans la pauvreté sont devenues des pays à revenu intermédiaire maintenant émergents’’, a-t-il comparé .

En redoublant d’ardeur, poursuit-il , « l’Afrique peut atteindre cet objectif, malgré la conjoncture internationale. Notre destin est entre nos mais il faut voir quel type de réforme mettre résister ».

MC/sy/ls/APA