Le ministre ivoirien du commerce, Jean Louis Billon a soutenu, vendredi, à Abidjan au cours d’une rencontre du Club Afrique Développement, que l’intégration économique entre les Etats d’une région par le commerce est un facteur de paix et de stabilité qui accueille les assises, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
« Entre 1945 et maintenant, l’Europe a connu 70 années de paix, suite à cette intégration économique. C’est essentiellement à travers le commerce .A partir du moment où ils sont rentrés dans une coopération économique plus étroite avec l’Union européenne, il y a une stabilité », a fait remarquer Jean Louis Billon.
Pour son développement, l’Afrique a besoin de développer le commerce entre ses Etats. « Nous avons tout à gagner dans l’intégration économique et le commerce intra-Africain », a insisté Jean Louis Billon qui a par ailleurs, regretté les nombreuses barrières qui freinent ce processus.
Selon M. Billon, « nos transactions sont les plus chères (… ).Le continent est le lieu où l’on rencontre le plus de barrières ». Poursuivant M. Billon a relevé que la Côte d’ Ivoire qui a un rôle primordial est en avant-garde dans la politique d’intégration économique.
« Dans notre constitution nous mettons l’accent sur l’intégration. C’est l’un des rares pays à l’inscrire dans la constitution », a mentionné le ministre du commerce citant en guise d’exemple le Port autonome d’Abidjan qui dès sa création était plus destiné aux pays de la sous-région dans la politique du premier chef d’Etat, Felix Houphouët-Boigny.
Moono Mupotola, Directrice du département intégration régionale et commerce à la Banque Africaine de développement (BAD) a encouragé la sensibilisation des Etats africains sur les enjeux et les intérêts de la libre circulation.
Rappelant les opportunités de ce continent, elle a énuméré notamment la croissance stable, la stabilité macro-économique et les ressources naturelles. Pour accélérer l’intégration commerciale, propose Mme Mupotola « il faudra accélérer la mise en œuvre des accords régionaux, combler le déficit d’infrastructures, augmenter les capacités productives, soutenir les programmes de facilitation ». « Nous sommes dans une région qui a besoin de s’intégrer », a-t-elle conclu.
Le Club Afrique Développement, fondé par le Groupe Attijariwafa bank, a pour objet de contribuer à faciliter les échanges régionaux et débats relatifs à la coopération Sud-Sud. Conscient des enjeux de développement socio-économique en Afrique, le Club s’inscrit dans un état d’esprit de croissance solidaire et une vision humaniste du développement économique.
Il a entre autres pour mission et objectifs la mise en relations en favorisant des rencontres entre opérateurs économiques de différents pays ,l’organisation des conférences économiques, l’organisation des rencontres B to B dans différents pays en s’appuyant sur le réseau bancaire du Groupe Attijariwafa bank parmi lesquels la Société Ivoirienne de Banque (SIB) en Côte d’ Ivoire, la mise à disposition d’informations sur les opportunités d’investissements par pays.
SY/ls/APA
« Entre 1945 et maintenant, l’Europe a connu 70 années de paix, suite à cette intégration économique. C’est essentiellement à travers le commerce .A partir du moment où ils sont rentrés dans une coopération économique plus étroite avec l’Union européenne, il y a une stabilité », a fait remarquer Jean Louis Billon.
Pour son développement, l’Afrique a besoin de développer le commerce entre ses Etats. « Nous avons tout à gagner dans l’intégration économique et le commerce intra-Africain », a insisté Jean Louis Billon qui a par ailleurs, regretté les nombreuses barrières qui freinent ce processus.
Selon M. Billon, « nos transactions sont les plus chères (… ).Le continent est le lieu où l’on rencontre le plus de barrières ». Poursuivant M. Billon a relevé que la Côte d’ Ivoire qui a un rôle primordial est en avant-garde dans la politique d’intégration économique.
« Dans notre constitution nous mettons l’accent sur l’intégration. C’est l’un des rares pays à l’inscrire dans la constitution », a mentionné le ministre du commerce citant en guise d’exemple le Port autonome d’Abidjan qui dès sa création était plus destiné aux pays de la sous-région dans la politique du premier chef d’Etat, Felix Houphouët-Boigny.
Moono Mupotola, Directrice du département intégration régionale et commerce à la Banque Africaine de développement (BAD) a encouragé la sensibilisation des Etats africains sur les enjeux et les intérêts de la libre circulation.
Rappelant les opportunités de ce continent, elle a énuméré notamment la croissance stable, la stabilité macro-économique et les ressources naturelles. Pour accélérer l’intégration commerciale, propose Mme Mupotola « il faudra accélérer la mise en œuvre des accords régionaux, combler le déficit d’infrastructures, augmenter les capacités productives, soutenir les programmes de facilitation ». « Nous sommes dans une région qui a besoin de s’intégrer », a-t-elle conclu.
Le Club Afrique Développement, fondé par le Groupe Attijariwafa bank, a pour objet de contribuer à faciliter les échanges régionaux et débats relatifs à la coopération Sud-Sud. Conscient des enjeux de développement socio-économique en Afrique, le Club s’inscrit dans un état d’esprit de croissance solidaire et une vision humaniste du développement économique.
Il a entre autres pour mission et objectifs la mise en relations en favorisant des rencontres entre opérateurs économiques de différents pays ,l’organisation des conférences économiques, l’organisation des rencontres B to B dans différents pays en s’appuyant sur le réseau bancaire du Groupe Attijariwafa bank parmi lesquels la Société Ivoirienne de Banque (SIB) en Côte d’ Ivoire, la mise à disposition d’informations sur les opportunités d’investissements par pays.
SY/ls/APA