« Si vous étiez en face du porte-parole du gouvernement, que lui diriez-vous ? » ! C’est le sens de la seconde rencontre entre le ministre Bruno Koné et une vingtaine de personnes triées parmi un échantillon de la population. Cette rencontre, qui a eu lieu le vendredi 1er juillet 2016 à la Maison des Entreprises à Abidjan-Plateau, avait pour objectif de permettre aux personnes concernées de poser toutes leurs préoccupations au ministre de la Poste et des NTIC, porte-parole du gouvernement.
Une rencontre qui a principalement tourné autour de trois (3) thèmes : les questions sociales (santé, éducation, cherté de la vie, etc.), de l’économie, et de la politique. Mais, ce sont les questions sociales qui ont le plus retenu l’attention des populations. Le chômage des jeunes, la cherté de la vie, la question de l’insécurité avec le problème posé par les microbes, les violences dans les cités universitaires, la question de la délocation momentanée des étudiants pendant les jeux de la francophonie. Ces questions ont longuement été débattues. Les personnes invitées au débat ont généralement marqué leur insatisfaction devant les problèmes cités plus haut. Le ministre, sans faux-fuyant, a répondu aux préoccupations posées. Il a indiqué que le Président de la République prend toutes les dispositions afin qu’il y ait une meilleure redistribution de la richesse, avec un accroissement des revenus des populations. Cela passe, selon lui, par le maintien d’une croissance forte, de la promotion d’une paix durable. Bruno Koné s’est voulu clair. « Malgré les acquis nombreux quand nous voyons d’où nous sommes quittés, je ne vais pas m’asseoir à cette table pour dire que tout est parfait. Beaucoup est fait, mais nous sommes conscients au gouvernement que tout n’est pas parfait et nous nous attelons chaque jour afin que les choses évoluent positivement », a indiqué le porte-parole du gouvernement. Les échanges avec les étudiants ont particulièrement retenu notre attention. Ces derniers ont dit leurs frustrations par rapport aux violences sur les campus et sur leur éventuel déménagement pour la période des jeux de la francophonie en 2017. Sur ces sujets, Bruno Koné a indiqué que cette violence n’avait rien en commun avec celle observée dans les années 90 où avec son cortège d’affrontements à l’arme blanche. L’Etat travaille à aplanir ces tensions, a-t-il résumé. Par rapport à l’organisation des jeux de la francophonie, le ministre a révélé que des mesures seront prises non seulement pour recaser tous les déplacés temporaires, mais la question de leur nourriture et de leur transport sera aussi prise en compte. « Ce sont des milliards qui ont été prévus à cet effet », a-t-il rassuré.
Concernant la politique, le porte-parole s’est surtout appesanti sur la sortie des 23 partis politiques qui ont signé une pétition où ils demandent le retrait de l’opération de révision de la Constitution. « Ils ont tort. Le chef de l’Etat a fait la promesse lors de sa campagne de réviser la Constitution. Sa rédaction est ouverte et des amendements pourront se faire. Attendons de voir sa mouture avant de faire des sorties », a-t-il souligné.
Olivier Guédé
Une rencontre qui a principalement tourné autour de trois (3) thèmes : les questions sociales (santé, éducation, cherté de la vie, etc.), de l’économie, et de la politique. Mais, ce sont les questions sociales qui ont le plus retenu l’attention des populations. Le chômage des jeunes, la cherté de la vie, la question de l’insécurité avec le problème posé par les microbes, les violences dans les cités universitaires, la question de la délocation momentanée des étudiants pendant les jeux de la francophonie. Ces questions ont longuement été débattues. Les personnes invitées au débat ont généralement marqué leur insatisfaction devant les problèmes cités plus haut. Le ministre, sans faux-fuyant, a répondu aux préoccupations posées. Il a indiqué que le Président de la République prend toutes les dispositions afin qu’il y ait une meilleure redistribution de la richesse, avec un accroissement des revenus des populations. Cela passe, selon lui, par le maintien d’une croissance forte, de la promotion d’une paix durable. Bruno Koné s’est voulu clair. « Malgré les acquis nombreux quand nous voyons d’où nous sommes quittés, je ne vais pas m’asseoir à cette table pour dire que tout est parfait. Beaucoup est fait, mais nous sommes conscients au gouvernement que tout n’est pas parfait et nous nous attelons chaque jour afin que les choses évoluent positivement », a indiqué le porte-parole du gouvernement. Les échanges avec les étudiants ont particulièrement retenu notre attention. Ces derniers ont dit leurs frustrations par rapport aux violences sur les campus et sur leur éventuel déménagement pour la période des jeux de la francophonie en 2017. Sur ces sujets, Bruno Koné a indiqué que cette violence n’avait rien en commun avec celle observée dans les années 90 où avec son cortège d’affrontements à l’arme blanche. L’Etat travaille à aplanir ces tensions, a-t-il résumé. Par rapport à l’organisation des jeux de la francophonie, le ministre a révélé que des mesures seront prises non seulement pour recaser tous les déplacés temporaires, mais la question de leur nourriture et de leur transport sera aussi prise en compte. « Ce sont des milliards qui ont été prévus à cet effet », a-t-il rassuré.
Concernant la politique, le porte-parole s’est surtout appesanti sur la sortie des 23 partis politiques qui ont signé une pétition où ils demandent le retrait de l’opération de révision de la Constitution. « Ils ont tort. Le chef de l’Etat a fait la promesse lors de sa campagne de réviser la Constitution. Sa rédaction est ouverte et des amendements pourront se faire. Attendons de voir sa mouture avant de faire des sorties », a-t-il souligné.
Olivier Guédé