Abidjan, - Le procès devant les assises d'Abidjan de l'ex-Première dame de Côte d'Ivoire Simone Gbagbo, pour crimes contre l'humanité, a été suspendu lundi pour une semaine, l'accusée ayant été victime d'"un malaise" en fin de semaine dernière.
"L'audience est suspendue, elle va reprendre lundi prochain" a déclaré le président de la Cour, Kouadio Bouatchi, après des échanges entre le parquet général et le défense sur la santé de l'accusée, absente.
Mme Gbagbo, 67 ans, "a fait un malaise vendredi, elle est malade et internée dans une clinique d'Abidjan" a affirmé un de ses avocats, Me Ange Rodrigue Dadjé, qui se montrait confiant sur la reprise du procès, "le temps qu'elle soit rétablie".
Mercredi, la défense a réclamé la publication d'un rapport psychiatrique d'un ex-chef de milice qui avait accusé la veille Mme Gbagbo de financer leur mouvement. Il faudra attendre la reprise du procès pour connaître la décision de la Cour.
La cour d'assises d'Abidjan juge depuis le 31 mai Mme Gbagbo pour crimes contre l'humanité, crimes contre les prisonniers de guerre et crimes contre les populations civiles, commis lors de la crise post-électorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3.000 morts en cinq mois.
Cette crise avait été provoquée par le refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
Mme Gbagbo comparaît alors qu'elle purge déjà une première peine de 20 ans de prison pour "atteinte à la sûreté de l'Etat", prononcée l'an dernier.
ck/pgf/dab
"L'audience est suspendue, elle va reprendre lundi prochain" a déclaré le président de la Cour, Kouadio Bouatchi, après des échanges entre le parquet général et le défense sur la santé de l'accusée, absente.
Mme Gbagbo, 67 ans, "a fait un malaise vendredi, elle est malade et internée dans une clinique d'Abidjan" a affirmé un de ses avocats, Me Ange Rodrigue Dadjé, qui se montrait confiant sur la reprise du procès, "le temps qu'elle soit rétablie".
Mercredi, la défense a réclamé la publication d'un rapport psychiatrique d'un ex-chef de milice qui avait accusé la veille Mme Gbagbo de financer leur mouvement. Il faudra attendre la reprise du procès pour connaître la décision de la Cour.
La cour d'assises d'Abidjan juge depuis le 31 mai Mme Gbagbo pour crimes contre l'humanité, crimes contre les prisonniers de guerre et crimes contre les populations civiles, commis lors de la crise post-électorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3.000 morts en cinq mois.
Cette crise avait été provoquée par le refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
Mme Gbagbo comparaît alors qu'elle purge déjà une première peine de 20 ans de prison pour "atteinte à la sûreté de l'Etat", prononcée l'an dernier.
ck/pgf/dab