Les autorités ivoiriennes ont plaidé lundi pour des actions d'envergure contre l'immigration clandestine des jeunes.
Lors d'une conférence publique à Abidjan, le Directeur général des Ivoiriens de l'Extérieur Issiaka Konaté a crié sa désolation et son amertume face à l'ampleur de ce phénomène.
"Ce phénomène touche fondamentalement une grande partie de la jeunesse africaine, particulièrement celle de la Côte d'Ivoire, sous l'effet négatif des réseaux sociaux, encouragés par des réseaux mafieux de passeurs", a déploré M. Konaté.
Il s'est également offusqué contre le fait que des jeunes gens meurent inutilement, en empruntant "ce sentier de l'irresponsabilité".
"Il faut que les jeunes puissent utiliser les voies légales d'obtention de visa qui existent", a-t-il alors recommandé.
Selon le Directeur général des Ivoiriens de l'Extérieur, il faut que les populations soient courageuses à remonter aux autorités les informations concernant ces réseaux de passeurs ou d'organisateurs de voyages clandestins afin de les démanteler.
"Tous les Etats disposent du droit de savoir qui rentre sur son territoire et qui en ressort. Nous sommes dans la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (CEDEAO), où, il y a une zone de libre circulation qui s'étend jusqu'au Niger et qui est géographiquement dans une partie importante. Le constat, c'est que cette zone de libre circulation est utilisée par ces personnes pour mieux se rapprocher des côtes libyennes et aujourd'hui de l'Egypte qui est en train de devenir une porte de sortie très importante", a-t-il fait remarquer.
De son avis, il est impératif d'aller à la racine de ce phénomène afin d'amener les jeunes à comprendre, en les informant davantage sur les risques qu'ils courent à opter pour des embarcations de fortune qui ne cessent de coûter la vie à des milliers de jeunes.
A en croire la Direction générale des Ivoiriens de l'Extérieur, à ce jour, quelque 1,24 million d'Ivoiriens vivent à travers le monde.
Pendant les cinq premiers mois de cette année, 3.156 personnes sont arrivées en Italie par voie maritime, en provenance de Côte d'Ivoire.
Selon les associations qui oeuvrent contre l'immigration clandestine, ces 20 dernières années, environ 20.000 personnes ont perdu la vie en tentant de se rendre en Europe par la Méditerranée.
Lors d'une conférence publique à Abidjan, le Directeur général des Ivoiriens de l'Extérieur Issiaka Konaté a crié sa désolation et son amertume face à l'ampleur de ce phénomène.
"Ce phénomène touche fondamentalement une grande partie de la jeunesse africaine, particulièrement celle de la Côte d'Ivoire, sous l'effet négatif des réseaux sociaux, encouragés par des réseaux mafieux de passeurs", a déploré M. Konaté.
Il s'est également offusqué contre le fait que des jeunes gens meurent inutilement, en empruntant "ce sentier de l'irresponsabilité".
"Il faut que les jeunes puissent utiliser les voies légales d'obtention de visa qui existent", a-t-il alors recommandé.
Selon le Directeur général des Ivoiriens de l'Extérieur, il faut que les populations soient courageuses à remonter aux autorités les informations concernant ces réseaux de passeurs ou d'organisateurs de voyages clandestins afin de les démanteler.
"Tous les Etats disposent du droit de savoir qui rentre sur son territoire et qui en ressort. Nous sommes dans la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (CEDEAO), où, il y a une zone de libre circulation qui s'étend jusqu'au Niger et qui est géographiquement dans une partie importante. Le constat, c'est que cette zone de libre circulation est utilisée par ces personnes pour mieux se rapprocher des côtes libyennes et aujourd'hui de l'Egypte qui est en train de devenir une porte de sortie très importante", a-t-il fait remarquer.
De son avis, il est impératif d'aller à la racine de ce phénomène afin d'amener les jeunes à comprendre, en les informant davantage sur les risques qu'ils courent à opter pour des embarcations de fortune qui ne cessent de coûter la vie à des milliers de jeunes.
A en croire la Direction générale des Ivoiriens de l'Extérieur, à ce jour, quelque 1,24 million d'Ivoiriens vivent à travers le monde.
Pendant les cinq premiers mois de cette année, 3.156 personnes sont arrivées en Italie par voie maritime, en provenance de Côte d'Ivoire.
Selon les associations qui oeuvrent contre l'immigration clandestine, ces 20 dernières années, environ 20.000 personnes ont perdu la vie en tentant de se rendre en Europe par la Méditerranée.