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Société Publié le jeudi 7 juillet 2016 | L’intelligent d’Abidjan

Lutte contre la traite et l’exploitation des enfants : La ministre Eurphrasie Yao met en garde les acteurs de ce trafic

© L’intelligent d’Abidjan Par Atapointe
Trafic d`enfant aux frontières: les autorités ivoiriennes s`accordent pour éradiquer le phénomène
La ministre de la promotion de la femme, de la famille, et de la protection de l`enfant, Euphrasie Yao a conduit une délégation le Lundi 4 Juillet 2016 à Ayaou pour s`enquérir de l`état des enfants interceptés à la frontière de Noé en provenance du Togo. La délégation était principalement composée de la ministre, de la représentante spéciale de la commission l’Union africaine (UA), Joséphine Charlotte Mayuma Kala et du Représentant du Cabinet de la Première Dame. Photo : Euphrasie Yao,ministre de la promotion de la femme, de la famille, et de la protection de l`enfant.
La ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’enfant, Mme Yao Euphrasie, accompagnée par l’Ambassadrice de l’Union Africaine, SEM Mayuma Joséphine et le représentant de la Première Dame, a rendu visite le lundi 4 juillet 2016 à Bonoua, aux enfants interceptés le 21 juin 2016 à Noé (sud-est) de la Côte d’Ivoire. Lors de cette visite, elle a condamné fermement de tels agissements à l’encontre des enfants.
Ils avaient le visage anxieux voire timide, ces trois garçons et 3 filles, âgés de 4 à 16 ans, donc victimes de la traite et de l’exploitation des enfants, recueillis il y a 2 semaines, au centre Padré Pio de Bonoua. Ils ont exprimé leur désir de retrouver leurs familles biologiques. En vue de s’enquérir de leur état, Yao Euphrasie leur a apporté la chaleur maternelle nécessaire dans leur lieu d’accueil. Lors de la visite qu’elle a effectuée auprès de ces enfants, elle a lancé un appel vigoureux aux personnes, familles et communautés qui s’adonnent au phénomène de trafic d’enfants, puni par les lois ivoiriennes. « Le ministère de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant (Mpffpe), interpelle les familles, les communautés contre ces agissements préjudiciables à la santé mentale et physique des enfants. J’exhorte les parents à une plus grande vigilance pour le bien-être de leurs enfants. La place des enfants, c’est à l’école. En Côte d’Ivoire, l’école est obligatoire et gratuite pour les enfants de 6 à 16 ans, et nous tenons fermement à ce que cette loi soit appliquée sur toute l’étendue du territoire national », a-t-elle précisé. Pour sa part, M. Konan Amany, consultant national en charge de la lutte contre la traite et le travail des enfants au cabinet de la première dame, représentant pour la circonstance Mme Dominique Ouattara, a rappelé que celle-ci a fait de la lutte contre la traite et l’exploitation des enfants son cheval de bataille. Il a, par ailleurs, rappelé que sous son égide, des accords bilatéraux entre la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Mali et le Ghana ont été signés pour faire de la lutte du trafic des enfants, un combat transfrontalier. A l’en croire, un sommet des Premières Dames de l’Union Africaine, sera bientôt organisé pour un engagement collectif en faveur des enfants. Le secrétaire général de l’union des Togolais en Côte d’Ivoire, M. Bah Traoré, et M. Oulaï Laurent, représentant du consul du Togo, ont pour leur part souhaité la signature d’un accord bilatéral entre la Côte d’Ivoire et le Togo, afin que des actions concertées de lutte contre le phénomène de trafic des enfants soient aussi menées entre les deux pays pour juguler le fléau à la racine. Pour l’ambassadrice de l’UA, il faut promouvoir les droits des enfants des pays d’Afrique. Dans ce sens, elle a dit en substance: « Nous devons nous occuper de nos enfants et leur garantir un avenir meilleur car ce sont eux les futurs dirigeants de nos Etats ».
Selon Yao Euphrasie, son ministère en collaboration avec le consulat du Togo, procédera dans les prochains jours au retour des enfants dans leurs familles d’origine.
Interpelé par les services de la police ivoirienne à la frontalière de Noé en provenance de Bouaré sous-préfecture de Dapaon (Togo), l’auteur de ce trafic d’enfants, Barry Yacou, a été déféré au parquet d’Aboisso où il a été jugé et condamné à 12 mois de prison ferme avec une amende de 100.000F CFA.

O.I
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