Le collectif des médecins de l’ex-Première dame ivoirienne Simone Gbagbo, hospitalisée vendredi après un malaise, a assuré qu’elle a été "privée de soins" pendant "ces 11 derniers mois" et qu’il n’a pu avoir "accès à elle" que la veille de l’ouverture de son procès en "mars" contrairement aux "allégations du Procureur général", dans une note jeudi.
Mme Gbagbo a "bien été privée de soins, tant à Odienné (ville du Nord-ouest où elle était détenue) qu’à Abidjan", indique la note signée du Professeur Ba Zézé, contrairement "aux allégations du Procureur général" Ali Yéo, disant mardi qu’elle "a été suivie par ses médecins personnels" et des "médecins militaires".
"Pendant ces 11 derniers mois, nous n’avons pu avoir accès à elle et aucun autre médecin également", si ce n’est "la veille de l’ouverture du procès en assises de mars", poursuit le collectif, précisant que cette rencontre a été possible grâce à l’"insistance de son avocat auprès des autorités judiciaires".
Le procureur général a annoncé lundi que l’épouse de Laurent Gbagbo a été hospitalisée après un "malaise" provoqué par une "baisse de son taux de glycémie", ajoutant qu’elle "devrait en principe" quitter la clinique mardi selon son médecin, le temps de "subir des examens".
"Il est inexact de dire que j’ai demandé qu’on sorte Mme Gbagbo de l’hôpital, alors que le protocole de soins mis en place n’est pas arrivé à son terme", a réagi le professeur Zézé, relevant qu’"il faut plusieurs jours voire plusieurs semaines pour équilibrer un diabète".
Les avocats de la défense qui n’avaient "pas encore discuté avec le médecin" traitant de leur cliente ont accusé lundi les autorités judiciaires de "les priver de toutes informations relatives à (l’) état de santé" de leur cliente, dans un communiqué.
Détenue depuis la chute du pouvoir de son époux en avril 2011, Simone Gbagbo est jugée depuis le 31 mai pour "crimes de guerre" et "crimes contre l’humanité" commis lors de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire qui a officiellement coûté la vie à au moins 3.000 personnes.
MYA
Mme Gbagbo a "bien été privée de soins, tant à Odienné (ville du Nord-ouest où elle était détenue) qu’à Abidjan", indique la note signée du Professeur Ba Zézé, contrairement "aux allégations du Procureur général" Ali Yéo, disant mardi qu’elle "a été suivie par ses médecins personnels" et des "médecins militaires".
"Pendant ces 11 derniers mois, nous n’avons pu avoir accès à elle et aucun autre médecin également", si ce n’est "la veille de l’ouverture du procès en assises de mars", poursuit le collectif, précisant que cette rencontre a été possible grâce à l’"insistance de son avocat auprès des autorités judiciaires".
Le procureur général a annoncé lundi que l’épouse de Laurent Gbagbo a été hospitalisée après un "malaise" provoqué par une "baisse de son taux de glycémie", ajoutant qu’elle "devrait en principe" quitter la clinique mardi selon son médecin, le temps de "subir des examens".
"Il est inexact de dire que j’ai demandé qu’on sorte Mme Gbagbo de l’hôpital, alors que le protocole de soins mis en place n’est pas arrivé à son terme", a réagi le professeur Zézé, relevant qu’"il faut plusieurs jours voire plusieurs semaines pour équilibrer un diabète".
Les avocats de la défense qui n’avaient "pas encore discuté avec le médecin" traitant de leur cliente ont accusé lundi les autorités judiciaires de "les priver de toutes informations relatives à (l’) état de santé" de leur cliente, dans un communiqué.
Détenue depuis la chute du pouvoir de son époux en avril 2011, Simone Gbagbo est jugée depuis le 31 mai pour "crimes de guerre" et "crimes contre l’humanité" commis lors de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire qui a officiellement coûté la vie à au moins 3.000 personnes.
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