Abidjan – Le ministre auprès du président de la République, chargé de la Défense de Côte d’Ivoire, Alain-Richard Donwahi a annoncé son intention de réformer l’armée à travers un ambitieux chantier de refonte de l’institution militaire.
Selon Alain- Richard, qui a accordé une interview à « Ouest-France », dans sa publication de jeudi, la création d’une armée républicaine comme d’antan, s’impose. « Nous voulons une armée attachée aux valeurs morales de la république, soucieuse des droits de l’Homme. Une armée qui ne s’occupe pas de politique, comme ça a été le cas pendant quelques années ici. Une armée qui n’est pas contre son peuple mais qui est là pour protéger ce peuple. Une armée au comportement et à la tenue qui inspirent de la fierté à la population et une armée fière d’être aux côtés de la population », a déclaré M. Donwahi.
Il a expliqué que le programme global de réforme de la sécurité nationale comporte quelque 108 points et permet de mettre en œuvre toute la stratégie de sécurité nationale qui a été pensée par le Conseil national de sécurité. Selon lui, la plus grande réforme porte sur la réorganisation du ministère de la Défense et des différents commandements, estimant que le vote de la Loi de programmation militaire donne un cadre pour les années 2016-2020. « Cette réorganisation a été conduite de façon participative avec les forces armées de façon à faciliter sa mise en œuvre, même s’il est toujours difficile de réformer l’existant ou de changer les mentalités », a-t-il précisé.
Pour le ministre de la défense, cette armée réorganisée, s’assigne un double objectif, notamment une participation à la reconstruction et une capacité de projection pour prendre part à des opérations extérieures. Nous équipons actuellement deux bataillons du génie pour que, dans chaque zone de défense, les forces de sécurité puissent contribuer au relèvement économique et au développement, a-t-il expliqué, annonçant subséquemment une formation accrue des bataillons d’infanterie selon les normes onusiennes et projetables.
Charles Donwahi s’est félicité de la levée de l’embargo sur les armes en Côte d’Ivoire, estimant que désormais, « il n’y a plus d’obstacle au relèvement capacitaire de nos forces ». « Les capacités de l’armée de l’air et de la marine, celles des forces terrestres, étaient presque réduites à néant. Il s’agit donc de les rééquiper en armement, de contribuer à leur mobilité terrestre et aérienne, de donner à la gendarmerie des capacités de maintien de l’ordre appropriées », a-t-il indiqué.
Il s’agit aussi de mettre à la disposition des militaires des casernements aux normes, modernes, qui soient hors des villes, de façon à ce qu’ils évoluent dans des environnements plus sécurisés et moins en contact direct avec la population dont ils ne doivent pas gêner la vie quotidienne. Les infrastructures de santé devront aussi être rénovées. Chaque zone de défense sera dotée d’un hôpital militaire, a fait savoir Alain Donwahi.
gak/kam
Selon Alain- Richard, qui a accordé une interview à « Ouest-France », dans sa publication de jeudi, la création d’une armée républicaine comme d’antan, s’impose. « Nous voulons une armée attachée aux valeurs morales de la république, soucieuse des droits de l’Homme. Une armée qui ne s’occupe pas de politique, comme ça a été le cas pendant quelques années ici. Une armée qui n’est pas contre son peuple mais qui est là pour protéger ce peuple. Une armée au comportement et à la tenue qui inspirent de la fierté à la population et une armée fière d’être aux côtés de la population », a déclaré M. Donwahi.
Il a expliqué que le programme global de réforme de la sécurité nationale comporte quelque 108 points et permet de mettre en œuvre toute la stratégie de sécurité nationale qui a été pensée par le Conseil national de sécurité. Selon lui, la plus grande réforme porte sur la réorganisation du ministère de la Défense et des différents commandements, estimant que le vote de la Loi de programmation militaire donne un cadre pour les années 2016-2020. « Cette réorganisation a été conduite de façon participative avec les forces armées de façon à faciliter sa mise en œuvre, même s’il est toujours difficile de réformer l’existant ou de changer les mentalités », a-t-il précisé.
Pour le ministre de la défense, cette armée réorganisée, s’assigne un double objectif, notamment une participation à la reconstruction et une capacité de projection pour prendre part à des opérations extérieures. Nous équipons actuellement deux bataillons du génie pour que, dans chaque zone de défense, les forces de sécurité puissent contribuer au relèvement économique et au développement, a-t-il expliqué, annonçant subséquemment une formation accrue des bataillons d’infanterie selon les normes onusiennes et projetables.
Charles Donwahi s’est félicité de la levée de l’embargo sur les armes en Côte d’Ivoire, estimant que désormais, « il n’y a plus d’obstacle au relèvement capacitaire de nos forces ». « Les capacités de l’armée de l’air et de la marine, celles des forces terrestres, étaient presque réduites à néant. Il s’agit donc de les rééquiper en armement, de contribuer à leur mobilité terrestre et aérienne, de donner à la gendarmerie des capacités de maintien de l’ordre appropriées », a-t-il indiqué.
Il s’agit aussi de mettre à la disposition des militaires des casernements aux normes, modernes, qui soient hors des villes, de façon à ce qu’ils évoluent dans des environnements plus sécurisés et moins en contact direct avec la population dont ils ne doivent pas gêner la vie quotidienne. Les infrastructures de santé devront aussi être rénovées. Chaque zone de défense sera dotée d’un hôpital militaire, a fait savoir Alain Donwahi.
gak/kam