Les micro-finances publiques ivoiriennes ont enregistré en quinze ans une baisse des capitaux de près de 50% dans le milieu des banques, a fait savoir vendredi, le président de l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés de Côte d'Ivoire (APSD.CI), Georges Yao Kouassi, lors d’une réunion à Yamoussoukro, capitale politique.
"Au début des années 2000, les micro-finances institutionnelles détenaient 99% des capitaux dans le milieu de la banque de proximité contre moins de 50% à ce jour", a dit M. Kouassi.
Une situation qui est due "à une concurrence dans le secteur marquée par la création de plus en plus fréquente en Côte d’Ivoire de micro-finances privées y compris les transferts d’argent par téléphonie mobile", a-t-il expliqué.
Pour le président de APSD.CI, "cela peut être perçu comme une saine concurrence" mais "inconcevable que les petites banques délocalisées de Côte d’Ivoire [micro-finances] qui permettaient au début des années 2000 de faire des prêts à nos parents de l’intérieur du pays soient aujourd’hui délaissées au détriment des capitaux privés".
Pour "rééquilibrer cette balance", Georges Yao Kouassi a appelé les micro-finances institutionnelles de Côte d’Ivoire "à plus de solidarité" afin de faire face à l"'invasion" et se faire à nouveau plus de "visibilité" auprès des populations.
L’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés de Côte d’Ivoire compte une dizaine d’agences affiliées basées dans plusieurs villes de Côte d’Ivoire dont Yamoussoukro et Abidjan.
ATI
"Au début des années 2000, les micro-finances institutionnelles détenaient 99% des capitaux dans le milieu de la banque de proximité contre moins de 50% à ce jour", a dit M. Kouassi.
Une situation qui est due "à une concurrence dans le secteur marquée par la création de plus en plus fréquente en Côte d’Ivoire de micro-finances privées y compris les transferts d’argent par téléphonie mobile", a-t-il expliqué.
Pour le président de APSD.CI, "cela peut être perçu comme une saine concurrence" mais "inconcevable que les petites banques délocalisées de Côte d’Ivoire [micro-finances] qui permettaient au début des années 2000 de faire des prêts à nos parents de l’intérieur du pays soient aujourd’hui délaissées au détriment des capitaux privés".
Pour "rééquilibrer cette balance", Georges Yao Kouassi a appelé les micro-finances institutionnelles de Côte d’Ivoire "à plus de solidarité" afin de faire face à l"'invasion" et se faire à nouveau plus de "visibilité" auprès des populations.
L’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés de Côte d’Ivoire compte une dizaine d’agences affiliées basées dans plusieurs villes de Côte d’Ivoire dont Yamoussoukro et Abidjan.
ATI