Le verdict du procès de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) contre l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et trois de ses anciens ministres, prévu mardi au palais de justice d’Abidjan, a été renvoyé pour la cinquième fois au 26 juillet.
L’ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo, Gilbert Aké N'Gbo et Désiré Dallo, son ex-ministre de l’Economie, son arrivés vers 14h30 (GMT et locales) au palais de justice où l’audience devrait s’ouvrir à 15H00.
Ils ont rejoint dans le hall de la cour d'appel l’un de leurs avocats, Me Mathurin Dirabou, arrivé quelques minutes plutôt.
Sur un tableau d’affichage posé devant la porte d’entrée close de la salle de la cour d’appel, une note indiquait laconiquement et sans autres précisions que l’audience, prévue mardi, “est reportée au 26 juillet 2016 à 15H’’.
Laurent Gbagbo, Gilbert Aké N’gbo, Désiré Dallo et l’ancien ministre du Budget, Katinan Koné sont poursuivis pour “vol en réunion par effraction portant sur des caves à la BCEAO et des numéraires’’ en janvier 2011 pendant la crise post-électorale survenue en Côte d’Ivoire en 2011.
Sept huissiers de justice chargés de dresser des procès-verbaux de constat après la réquisition par le gouvernement de M. Gbagbo de l’agence nationale de la BCEAO, comparaissent pour “complicité de vol’’, aux côtés de MM. N’Gbo et Dallo.
L’ex-chef d’Etat, incarcéré depuis novembre 2011 à la Cour pénale internationale (CPI) et Katinan Koné, en exil au Ghana, sont quant à eux absents.
En pleine crise post-électorale en Côte d’Ivoire, l’Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA) qui ne reconnaissait que la victoire d’Alassane Ouattara (que contestait le sortant Laurent Gbagbo) à l’élection présidentielle d’octobre 2010, avait décidé d’interdire toute compensation financière avec la Côte d’Ivoire.
En réaction, le gouvernement de M. Gbagbo avait réquisitionné l’agence nationale de la BCEAO et procédé, selon la déposition de trois huissiers, à un transfert à la présidence de la République d’un montant de 1,7 milliards FCFA, sous la conduite de Katinan Koné.
Le 04 avril, le procureur a requis 20 ans d’emprisonnement contre Ake N’Gbo et Désiré Dallo et un million de FCFA d’amende pour chacun.
Le 03 mai, le juge Hamed Coulibaly, attendu pour le verdict après la comparution des prévenus, avait plutôt annoncé le renvoi de l’audience.
Expliquant que le tribunal n’était pas suffisamment éclairé sur les faits incriminés, il avait instruit l’un de ses assistants pour mener de nouvelles enquêtes afin de lui fournir dans un délai de 45 jours “des suppléments d’informations’’.
Serge Alain KOFFI
L’ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo, Gilbert Aké N'Gbo et Désiré Dallo, son ex-ministre de l’Economie, son arrivés vers 14h30 (GMT et locales) au palais de justice où l’audience devrait s’ouvrir à 15H00.
Ils ont rejoint dans le hall de la cour d'appel l’un de leurs avocats, Me Mathurin Dirabou, arrivé quelques minutes plutôt.
Sur un tableau d’affichage posé devant la porte d’entrée close de la salle de la cour d’appel, une note indiquait laconiquement et sans autres précisions que l’audience, prévue mardi, “est reportée au 26 juillet 2016 à 15H’’.
Laurent Gbagbo, Gilbert Aké N’gbo, Désiré Dallo et l’ancien ministre du Budget, Katinan Koné sont poursuivis pour “vol en réunion par effraction portant sur des caves à la BCEAO et des numéraires’’ en janvier 2011 pendant la crise post-électorale survenue en Côte d’Ivoire en 2011.
Sept huissiers de justice chargés de dresser des procès-verbaux de constat après la réquisition par le gouvernement de M. Gbagbo de l’agence nationale de la BCEAO, comparaissent pour “complicité de vol’’, aux côtés de MM. N’Gbo et Dallo.
L’ex-chef d’Etat, incarcéré depuis novembre 2011 à la Cour pénale internationale (CPI) et Katinan Koné, en exil au Ghana, sont quant à eux absents.
En pleine crise post-électorale en Côte d’Ivoire, l’Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA) qui ne reconnaissait que la victoire d’Alassane Ouattara (que contestait le sortant Laurent Gbagbo) à l’élection présidentielle d’octobre 2010, avait décidé d’interdire toute compensation financière avec la Côte d’Ivoire.
En réaction, le gouvernement de M. Gbagbo avait réquisitionné l’agence nationale de la BCEAO et procédé, selon la déposition de trois huissiers, à un transfert à la présidence de la République d’un montant de 1,7 milliards FCFA, sous la conduite de Katinan Koné.
Le 04 avril, le procureur a requis 20 ans d’emprisonnement contre Ake N’Gbo et Désiré Dallo et un million de FCFA d’amende pour chacun.
Le 03 mai, le juge Hamed Coulibaly, attendu pour le verdict après la comparution des prévenus, avait plutôt annoncé le renvoi de l’audience.
Expliquant que le tribunal n’était pas suffisamment éclairé sur les faits incriminés, il avait instruit l’un de ses assistants pour mener de nouvelles enquêtes afin de lui fournir dans un délai de 45 jours “des suppléments d’informations’’.
Serge Alain KOFFI