Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le phénomène des ‘’enfants microbes’’ est au centre d’une table ronde ouverte, mardi, à Abidjan, à l’initiative du ministère ivoirien chargé de la Promotion de la femme, de la famille et de la protection de l’enfant, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Organisée sous le thème, ‘’situation des enfants microbes : stratégies de prise en charge incluant les familles et la communauté’, cette table ronde réunit des experts et spécialistes de la protection de l’enfant, les partenaires techniques et financiers, les leaders communautaires et religieux ainsi que les acteurs sociaux.
Il s’agira, pendant deux jours, de comprendre le phénomène des enfants dits microbes et proposer une synergie d’actions pour son éradication, a expliqué Léontine Zagba, Coordinatrice du Programme de protection des enfants et adolescents vulnérables (PPEAV).
Face à ce phénomène des ‘’enfants microbes’’ en rupture avec la société, les autorités ne peuvent pas restées ‘’insensibles’’, a souligné le Directeur de cabinet adjoint du ministère de la Promotion de la femme, de la famille et de la protection de l’enfant, Magel Kouakou.
‘’Je suis convaincu que de cette rencontre sortira une stratégie nationale efficace d’intervention’’, a-t-il poursuivi, estimant que ‘’l’avenir du pays est engagé’’. Pour lui, ‘’la lutte n’est plus aux discours mais aux actes’’.
Auparavant, Thérèse Manza Aka, Administrateur au Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) a indiqué que son institution prendra bonne note de tout ce qui sera dit au niveau de ‘’la prévention et de la prise en charge des enfants dits microbes’’. Dans la foulée, elle a réitéré l’engagement de l’UNICEF à accompagner le gouvernement ivoirien.
Selon les termes de références de cette table ronde, le phénomène des enfants dits ‘’microbes’’ peut-être défini comme un groupe d’enfants évoluant en bande composée d’au moins dix personnes dont l’âge est compris entre huit et dix-sept ans. Munis d’armes blanches, ils commettent des exactions et actes délictueux sur les populations en un laps de temps et se fondent dans la masse.
Certains de ces enfants n’ont jamais eu accès à l’école, sont déscolarisés, vivent dans les rues, les fumoirs, les espaces de loisirs et de plaisir et dans les restaurants…et/ou sont victimes de toutes sortes d’abus, de violences et de l’exploitation.
LS/hs
Organisée sous le thème, ‘’situation des enfants microbes : stratégies de prise en charge incluant les familles et la communauté’, cette table ronde réunit des experts et spécialistes de la protection de l’enfant, les partenaires techniques et financiers, les leaders communautaires et religieux ainsi que les acteurs sociaux.
Il s’agira, pendant deux jours, de comprendre le phénomène des enfants dits microbes et proposer une synergie d’actions pour son éradication, a expliqué Léontine Zagba, Coordinatrice du Programme de protection des enfants et adolescents vulnérables (PPEAV).
Face à ce phénomène des ‘’enfants microbes’’ en rupture avec la société, les autorités ne peuvent pas restées ‘’insensibles’’, a souligné le Directeur de cabinet adjoint du ministère de la Promotion de la femme, de la famille et de la protection de l’enfant, Magel Kouakou.
‘’Je suis convaincu que de cette rencontre sortira une stratégie nationale efficace d’intervention’’, a-t-il poursuivi, estimant que ‘’l’avenir du pays est engagé’’. Pour lui, ‘’la lutte n’est plus aux discours mais aux actes’’.
Auparavant, Thérèse Manza Aka, Administrateur au Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) a indiqué que son institution prendra bonne note de tout ce qui sera dit au niveau de ‘’la prévention et de la prise en charge des enfants dits microbes’’. Dans la foulée, elle a réitéré l’engagement de l’UNICEF à accompagner le gouvernement ivoirien.
Selon les termes de références de cette table ronde, le phénomène des enfants dits ‘’microbes’’ peut-être défini comme un groupe d’enfants évoluant en bande composée d’au moins dix personnes dont l’âge est compris entre huit et dix-sept ans. Munis d’armes blanches, ils commettent des exactions et actes délictueux sur les populations en un laps de temps et se fondent dans la masse.
Certains de ces enfants n’ont jamais eu accès à l’école, sont déscolarisés, vivent dans les rues, les fumoirs, les espaces de loisirs et de plaisir et dans les restaurants…et/ou sont victimes de toutes sortes d’abus, de violences et de l’exploitation.
LS/hs
