Yamoussoukro - Des investissements de l’ordre de 6.152 milliards de francs CFA dans le secteur de l’énergie sont prévus par le gouvernement dans le Programme national de développement (PND) 2016-2020, a annoncé à Yamoussoukro le Premier ministre Daniel Kablan Duncan.
Procédant, mercredi, à l’ouverture de la 3ème édition du séminaire national sur l’énergie sur le thème « Quelle énergie pour une Côte d’Ivoire nouvelle ? Bilan et perspectives », le chef du gouvernement ivoirien a soulignant que ce montant représente 20,99% du budget global constitue le poids le plus élevé au niveau sectoriel.
Il s’agit, pour ce qui concerne l’électricité, d’apporter une réponse adéquate et suffisante à la demande nationale et aux besoins des pays voisins déjà desservis par la Côte d’Ivoire, à savoir le Ghana, le Togo et le Bénin, le Burkina et le Mali, a-t-il ajouté.
Daniel Kablan Duncan a fait savoir qu’il est également prévu, à moyen terme, l’approvisionnement du Liberia, de la Guinée et de la Sierra Léone. Il a aussi indiqué que les efforts visent à renforcer l’offre et à améliorer « le mix énergétique » par la diversification des sources de production, notamment l’hydroélectricité, le thermique et les énergies renouvelables (biomasse, solaire, éolienne).
« A l’horizon 2030, notre pays compte disposer d’un mix énergétique composé de 34% d’énergie renouvelable, 57% de thermique et 9% de charbon. Les investissements pour y parvenir se chiffrent à environ 10.000 milliards de francs CFA au cours des 15 prochaines années », a confié le chef du gouvernement ivoirien. Il a précisé qu’en ce qui concerne spécifiquement l’offre, la Côte d’Ivoire envisage de passer à 3000 MW en 2018 et atteindre 4000 MW minimum à l’horizon 2020.
Dans le domaine de l’hydroélectricité, le gouvernement a lancé la construction de barrages hydrauliques, notamment celui de Soubré 275 MW pour 331 milliards de francs CFA et procédera à la construction de ceux de Boutoubré, de Louga et de Gribo-Propoli pour une capacité énergétique de plus de 500 MW. Dans le domaine thermique, les capacités seront renforcées avec la construction des centrales de Songon et de Grand-Bassam.
S’agissant du pétrole et du gaz, après l’impulsion donnée pendant des décennies par son potentiel agricole, l’exploitation des ressources du sous-sol devrait constituer, pour les prochaines décennies, le deuxième pilier de l’économie nationale.
La 3ème édition du SNE réunit, durant deux jours, les acteurs du secteur de l’énergie et des hydrocarbures pour faire le bilan de la mise en œuvre des projets de dévoilement des secteurs du pétrole et de l’énergie identifiés sur la période 2012-2015, d’en tirer les leçons et d’élaborer des plans opérationnels 2016-2020 plus efficaces et plus porteurs en vue de poursuivre le développement du secteur de l’électricité et des hydrocarbures.
nam/kp
Procédant, mercredi, à l’ouverture de la 3ème édition du séminaire national sur l’énergie sur le thème « Quelle énergie pour une Côte d’Ivoire nouvelle ? Bilan et perspectives », le chef du gouvernement ivoirien a soulignant que ce montant représente 20,99% du budget global constitue le poids le plus élevé au niveau sectoriel.
Il s’agit, pour ce qui concerne l’électricité, d’apporter une réponse adéquate et suffisante à la demande nationale et aux besoins des pays voisins déjà desservis par la Côte d’Ivoire, à savoir le Ghana, le Togo et le Bénin, le Burkina et le Mali, a-t-il ajouté.
Daniel Kablan Duncan a fait savoir qu’il est également prévu, à moyen terme, l’approvisionnement du Liberia, de la Guinée et de la Sierra Léone. Il a aussi indiqué que les efforts visent à renforcer l’offre et à améliorer « le mix énergétique » par la diversification des sources de production, notamment l’hydroélectricité, le thermique et les énergies renouvelables (biomasse, solaire, éolienne).
« A l’horizon 2030, notre pays compte disposer d’un mix énergétique composé de 34% d’énergie renouvelable, 57% de thermique et 9% de charbon. Les investissements pour y parvenir se chiffrent à environ 10.000 milliards de francs CFA au cours des 15 prochaines années », a confié le chef du gouvernement ivoirien. Il a précisé qu’en ce qui concerne spécifiquement l’offre, la Côte d’Ivoire envisage de passer à 3000 MW en 2018 et atteindre 4000 MW minimum à l’horizon 2020.
Dans le domaine de l’hydroélectricité, le gouvernement a lancé la construction de barrages hydrauliques, notamment celui de Soubré 275 MW pour 331 milliards de francs CFA et procédera à la construction de ceux de Boutoubré, de Louga et de Gribo-Propoli pour une capacité énergétique de plus de 500 MW. Dans le domaine thermique, les capacités seront renforcées avec la construction des centrales de Songon et de Grand-Bassam.
S’agissant du pétrole et du gaz, après l’impulsion donnée pendant des décennies par son potentiel agricole, l’exploitation des ressources du sous-sol devrait constituer, pour les prochaines décennies, le deuxième pilier de l’économie nationale.
La 3ème édition du SNE réunit, durant deux jours, les acteurs du secteur de l’énergie et des hydrocarbures pour faire le bilan de la mise en œuvre des projets de dévoilement des secteurs du pétrole et de l’énergie identifiés sur la période 2012-2015, d’en tirer les leçons et d’élaborer des plans opérationnels 2016-2020 plus efficaces et plus porteurs en vue de poursuivre le développement du secteur de l’électricité et des hydrocarbures.
nam/kp