Abidjan - L’Assemblée nationale ivoirienne a adopté jeudi le projet de loi concernant l’organisation du référendum sur la nouvelle Constitution voulue par le président Alassane Ouattara mais dont le texte n’est pas encore connu.
Les 32 députés présents (sur 255) ont adopté à l’unanimité le projet de loi. La question posée aux électeurs sera: "Approuvez-vous le projet de Constitution proposée par le président de la République?" La rédaction d’une nouvelle Constitution était l’une des promesses de campagne d’Alassane Ouattara, réélu pour un second et dernier mandat de cinq ans en octobre 2015. Ce dernier projette de présenter le nouveau texte en
septembre-octobre.
De source proche de la présidence, outre la clarification de l’éligibilité et l’évacuation du concept d’"ivoirité" source de tension, la création d’un poste de vice-président et d’un Sénat, la suppression du poste de Premier ministre ou l’établissement de calendriers électoraux immuables, sont à l’étude. Le nouveau texte est encore en cours de confection.
L’opposition a elle déjà rejeté la procédure demandant la "convocation d’une assemblée constituante" et critiquant les options pressenties. "La nomination d’un vice-président vise en réalité à lui (Ouattara) permettre de choisir son successeur ce qui traduirait une dévolution monarchique du pouvoir. La multiplication de nouvelles institutions, vice-présidence, Sénat, Chambre des rois, dans une période où le budget de l’Etat s’avère insuffisant pour faire face à l’amélioration du niveau de vie des populations est anachronique", ont notamment estimé 23 partis d’opposition dans une déclaration commune.
str-pgf/dom
Les 32 députés présents (sur 255) ont adopté à l’unanimité le projet de loi. La question posée aux électeurs sera: "Approuvez-vous le projet de Constitution proposée par le président de la République?" La rédaction d’une nouvelle Constitution était l’une des promesses de campagne d’Alassane Ouattara, réélu pour un second et dernier mandat de cinq ans en octobre 2015. Ce dernier projette de présenter le nouveau texte en
septembre-octobre.
De source proche de la présidence, outre la clarification de l’éligibilité et l’évacuation du concept d’"ivoirité" source de tension, la création d’un poste de vice-président et d’un Sénat, la suppression du poste de Premier ministre ou l’établissement de calendriers électoraux immuables, sont à l’étude. Le nouveau texte est encore en cours de confection.
L’opposition a elle déjà rejeté la procédure demandant la "convocation d’une assemblée constituante" et critiquant les options pressenties. "La nomination d’un vice-président vise en réalité à lui (Ouattara) permettre de choisir son successeur ce qui traduirait une dévolution monarchique du pouvoir. La multiplication de nouvelles institutions, vice-présidence, Sénat, Chambre des rois, dans une période où le budget de l’Etat s’avère insuffisant pour faire face à l’amélioration du niveau de vie des populations est anachronique", ont notamment estimé 23 partis d’opposition dans une déclaration commune.
str-pgf/dom