La Banque mondiale estime que le système financier en Côte d’Ivoire connait un retard. Et que non seulement les banques octroient peu de crédit aux entreprises et aux particuliers mais les populations épargnent peu. C’est à juste titre que le coordonnateur sectoriel Département gestion macroéconomique et fiscale pour la Côte d’Ivoire, Jacques Morinet, trouve utile de reformer le système financier en Côte d’Ivoire. Il a fait la proposition, hier, à l’auditorium de la Primature, à Abidjan-Plateau, lors de la présentation du 3ème rapport sur la situation économique récente de la Côte d’Ivoire.
La reforme, selon lui, consiste à accroitre l’efficacité des banques en réduisant, entre autres, le coût des transactions sinon des services, diversifier le système financier non sans l’adapter et la sécuriser. « Les Ivoiriens ne font pas confiance aux banques pour y placer leurs épargnes. Seulement 15% des épargnants placent leur économie dans les établissements financiers. Soit deux fois moins que la moyenne africaine ou trois fois moins que dans les pays à bas revenus », a-t-il révélé. Il est convaincu que les perspectives économiques sont favorables mais volatiles. Jacques Morisset a, par ailleurs, annoncé que la croissance économique ivoirienne peut être estimée à environ 8% dans les années à venir. Le partage, la compétitivité, la bonne gouvernance et le financement des projets, a-t-il indiqué, sont les conditions pour améliorer la croissance économique en Côte d’Ivoire.
Le Premier ministre, Kablan Duncan, a dit, entre autres, ne pas comprendre pourquoi les banques sont en surliquidité pourtant elles ont du mal à financer l’économie ivoirienne.
Lors du panel (problématique du secteur financier en Côte d’Ivoire) qui a succédé à la cérémonie d’ouverture, le problème d’accès aux banques, la lourdeur dans le traitement des dossiers, la nécessité d’adapter les produits des banques aux besoins des populations, la nécessité d’innovation, etc. étaient au centre des débats.
GOMON Edmond
La reforme, selon lui, consiste à accroitre l’efficacité des banques en réduisant, entre autres, le coût des transactions sinon des services, diversifier le système financier non sans l’adapter et la sécuriser. « Les Ivoiriens ne font pas confiance aux banques pour y placer leurs épargnes. Seulement 15% des épargnants placent leur économie dans les établissements financiers. Soit deux fois moins que la moyenne africaine ou trois fois moins que dans les pays à bas revenus », a-t-il révélé. Il est convaincu que les perspectives économiques sont favorables mais volatiles. Jacques Morisset a, par ailleurs, annoncé que la croissance économique ivoirienne peut être estimée à environ 8% dans les années à venir. Le partage, la compétitivité, la bonne gouvernance et le financement des projets, a-t-il indiqué, sont les conditions pour améliorer la croissance économique en Côte d’Ivoire.
Le Premier ministre, Kablan Duncan, a dit, entre autres, ne pas comprendre pourquoi les banques sont en surliquidité pourtant elles ont du mal à financer l’économie ivoirienne.
Lors du panel (problématique du secteur financier en Côte d’Ivoire) qui a succédé à la cérémonie d’ouverture, le problème d’accès aux banques, la lourdeur dans le traitement des dossiers, la nécessité d’adapter les produits des banques aux besoins des populations, la nécessité d’innovation, etc. étaient au centre des débats.
GOMON Edmond