Les députés ivoiriens ont voté jeudi à l’"unanimité" le projet de loi organique portant "organisation du référendum" en vue d’une nouvelle constitution qui devrait être votée vers la fin de l’année, a constaté ALERTE INFO à l’Assemblée nationale à Abidjan.
Le projet de loi élaboré en trois chapitres et 25 articles a été adopté à l"’unanimité" par les trente-deux députés de la Commission générale et institutionnelles après de 2 heures de débat à l’Hémicycle.
Le ministre ivoirien de l’Intérieur, Hamed Bakayoko qui a défendu ce projet s’est félicité de son adoption qui est "une étape importante" dans le processus de la mise en place d’une nouvelle constitution.
Au cours de l’examen du projet, des députés ont demandé le retrait du premier paragraphe de l’exposé des motifs : "la Constitution du 1er août 2000 a été adoptée dans le contexte d’une transition consécutive au coup d’Etat et n’a pas pris en compte les aspirations profondes du peuple ivoirien".
Ces députés notamment les présidents des groupes parlementaires de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci, coalition au pouvoir) et "Espérance" ont rappelé que la constitution de 2000 a été votée à "plus de 80% par la population" et "plébiscitée par tous les partis politiques" à cette période.
"Les débats de fonds vont venir (…) ce projet de loi qui vous est soumis aujourd’hui est de fixer le cadre sur les dispositions du code électoral référendaire", a dit Ahoussou Jeannot, ministre chargé des Relations avec les institutions ivoiriennes.
Le ministre de l’Intérieur a quant à lui appelé les députés à être "patients, indulgents et attendre le texte fondamental" qui "viendra au parlement pour être discuté".
Le référendum devant doter la Côte d'Ivoire d'une nouvelle constitution après celle de 2000 devrait se tenir vers la fin 2015.
LIB
Le projet de loi élaboré en trois chapitres et 25 articles a été adopté à l"’unanimité" par les trente-deux députés de la Commission générale et institutionnelles après de 2 heures de débat à l’Hémicycle.
Le ministre ivoirien de l’Intérieur, Hamed Bakayoko qui a défendu ce projet s’est félicité de son adoption qui est "une étape importante" dans le processus de la mise en place d’une nouvelle constitution.
Au cours de l’examen du projet, des députés ont demandé le retrait du premier paragraphe de l’exposé des motifs : "la Constitution du 1er août 2000 a été adoptée dans le contexte d’une transition consécutive au coup d’Etat et n’a pas pris en compte les aspirations profondes du peuple ivoirien".
Ces députés notamment les présidents des groupes parlementaires de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci, coalition au pouvoir) et "Espérance" ont rappelé que la constitution de 2000 a été votée à "plus de 80% par la population" et "plébiscitée par tous les partis politiques" à cette période.
"Les débats de fonds vont venir (…) ce projet de loi qui vous est soumis aujourd’hui est de fixer le cadre sur les dispositions du code électoral référendaire", a dit Ahoussou Jeannot, ministre chargé des Relations avec les institutions ivoiriennes.
Le ministre de l’Intérieur a quant à lui appelé les députés à être "patients, indulgents et attendre le texte fondamental" qui "viendra au parlement pour être discuté".
Le référendum devant doter la Côte d'Ivoire d'une nouvelle constitution après celle de 2000 devrait se tenir vers la fin 2015.
LIB