Le secteur de l’énergie a "besoin de sérénité et du soutien de tous", a dit jeudi le ministre du Pétrole et de l’énergie, Adama Toungara qui s’est également prononcé sur certains problèmes de son département, au cours d’une conférence de presse à Yamoussoukro (centre ivoirien).
"L’un des plus grands défis auxquels est confronté l’électricité aujourd’hui est la recherche de l’équilibre financier des comptes du secteur. Pour cela, a elle besoin de sérénité et du soutien de tous", a affirmé M. Toungara.
Relativement à la responsabilité de l’entité qui fixe les prix du courant ivoirien, il a déclaré "qui fixe le prix de l’électricité en Côte d’Ivoire ou qui a mal conduit l’opération d’ajustement tarifaire n’est pas ce qui est important pour les ivoiriens".
"Ce qui est important, c’est que nous ivoiriens n’avons pas d'autre choix que d’avoir un secteur de l’électricité sain". Vue de cette façon, "la Côte d’Ivoire préfère laisser le financement de cette énergie aux privés et s’appuyer sur les autres ressources propres du pays pour financer l’éducation, la santé les infrastructures routières et autres", a-t-il clarifié.
"En 2012 [après la crise post-électorale], la Banque mondiale avait fait une analyse de la situation et avait suggéré une hausse de 74% en tenant compte des investissements qu’elle devait engager pour relever le secteur ou 47% sans les investissements. Ce qui était inacceptable pour le gouvernement, qui a négocié les 16% actuels en vigueur sur les factures", a rappelé le ministre du Pétrole et de l’énergie.
Des factures dont certains ménages en ont reçu deux en deux semaines en juillet. "Oui, c’est vrai !", répond Adama Toungara qui soutient que "cela découle de la volonté du gouvernement de régler le trop perçu sur les factures [conformément à la décision présidentielle d’annulation de l’augmentation, le 1er mai]. Il y a une facture normale et une autre qui vient en anticipation aux mois à venir", a-t-il expliqué, ajoutant que "cette situation va se régulariser en septembre et mettre fin aux désagréments actuels".
L’autre difficulté dans le secteur auquel l’ingénieur du pétrole s’engage à faire face, est le problème financier actuel à la société ivoirienne de raffinage (SIR).
"Dans les semaines à venir", promet le ministre, "nous proposeront au gouvernement des solutions pour sortir la SIR de cette situation", qui est selon lui "est un héritage du passé. Des dettes accumulées en dehors de la gestion normale de la raffinerie", a-t-il ajouté.
Difficultés financières, déficit en mégawatts, "des maux réels pour le secteur énergétique ivoirien" contre lesquels certains voient l’utilisation du nucléaire comme solution.
"Nous n’excluons pas que la Côte d’Ivoire utilise un jour le nucléaire", a réagi M. Toungara, ajoutant que "le pays reste ouvert à l’utilisation de toutes les formes d’énergie y compris celle à base d'uranium [pour produire le nucléaire]". "Mais, pour le moment, nous avons un défi de 5000 mégawatts à atteindre les quatre prochaines années et pour cela, nous pensons à l’énergie solaire, à la biomasse, l’hydraulique, le charbon et le thermique", s’est-il défendu.
ATI
"L’un des plus grands défis auxquels est confronté l’électricité aujourd’hui est la recherche de l’équilibre financier des comptes du secteur. Pour cela, a elle besoin de sérénité et du soutien de tous", a affirmé M. Toungara.
Relativement à la responsabilité de l’entité qui fixe les prix du courant ivoirien, il a déclaré "qui fixe le prix de l’électricité en Côte d’Ivoire ou qui a mal conduit l’opération d’ajustement tarifaire n’est pas ce qui est important pour les ivoiriens".
"Ce qui est important, c’est que nous ivoiriens n’avons pas d'autre choix que d’avoir un secteur de l’électricité sain". Vue de cette façon, "la Côte d’Ivoire préfère laisser le financement de cette énergie aux privés et s’appuyer sur les autres ressources propres du pays pour financer l’éducation, la santé les infrastructures routières et autres", a-t-il clarifié.
"En 2012 [après la crise post-électorale], la Banque mondiale avait fait une analyse de la situation et avait suggéré une hausse de 74% en tenant compte des investissements qu’elle devait engager pour relever le secteur ou 47% sans les investissements. Ce qui était inacceptable pour le gouvernement, qui a négocié les 16% actuels en vigueur sur les factures", a rappelé le ministre du Pétrole et de l’énergie.
Des factures dont certains ménages en ont reçu deux en deux semaines en juillet. "Oui, c’est vrai !", répond Adama Toungara qui soutient que "cela découle de la volonté du gouvernement de régler le trop perçu sur les factures [conformément à la décision présidentielle d’annulation de l’augmentation, le 1er mai]. Il y a une facture normale et une autre qui vient en anticipation aux mois à venir", a-t-il expliqué, ajoutant que "cette situation va se régulariser en septembre et mettre fin aux désagréments actuels".
L’autre difficulté dans le secteur auquel l’ingénieur du pétrole s’engage à faire face, est le problème financier actuel à la société ivoirienne de raffinage (SIR).
"Dans les semaines à venir", promet le ministre, "nous proposeront au gouvernement des solutions pour sortir la SIR de cette situation", qui est selon lui "est un héritage du passé. Des dettes accumulées en dehors de la gestion normale de la raffinerie", a-t-il ajouté.
Difficultés financières, déficit en mégawatts, "des maux réels pour le secteur énergétique ivoirien" contre lesquels certains voient l’utilisation du nucléaire comme solution.
"Nous n’excluons pas que la Côte d’Ivoire utilise un jour le nucléaire", a réagi M. Toungara, ajoutant que "le pays reste ouvert à l’utilisation de toutes les formes d’énergie y compris celle à base d'uranium [pour produire le nucléaire]". "Mais, pour le moment, nous avons un défi de 5000 mégawatts à atteindre les quatre prochaines années et pour cela, nous pensons à l’énergie solaire, à la biomasse, l’hydraulique, le charbon et le thermique", s’est-il défendu.
ATI