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Le Ministre des Sports et des Loisirs, François Albert Amichia, a dans la matinée de ce jeudi 14 juillet procédé à la cérémonie d’ouverture du Séminaire de validation sur le Programme d’Appui à la Promotion du Sport de Masse et du Sport pour Tous (PAPMAS), qui se tient au NSahôtel à Grand Bassam. Il s’agira pour les séminaristes de réfléchir pendant trois jours (14 au 16 juillet) sur les thèmes comme la Pratique des Activités Physiques et Sportives (APS) : Quelles stratégies de sensibilisation ? Et les Infrastructures sportives de proximité : Quels enjeux pour le développement des APS ?
Faire entrer de plain-pied le sport dans les habitudes des Ivoiriens. Inciter, exhorter, pousser même les Ivoiriens à faire du sport un ami, un partenaire, un allié incontournable de leur vie. En faire des acteurs actifs et non plus passifs du sport. Telle est la mission que s’est assignée le Ministère des Sports et Loisirs à travers une politique ambitieuse et révolutionnaire visant à changer définitivement les mentalités des Ivoiriens. Car le sport, c’est la vie ! Bouger, c’est dépenser de l’énergie, brûler des calories et rallonger son espérance de vie. Et l’Organisation Mondiale de la Santé avait déjà en 1995 préconisé que «les gouvernements du monde entier examinent l’interdépendance de l’activité physique et de la promotion de la sante en tant qu’aspect important de politiques d’intérêt général ».
La sédentarité étant un frein, une barrière à une bonne santé physique, mentale et un à épanouissement social car facteur aggravant de maladies au nombre desquelles les maladies cardiovasculaires, l’obésité, le diabète, le stress, l’hypertension etc. « L’époque où nous vivons est marquée par la recrudescence de pandémies et de diverses maladies qui sont, avec le dérèglement climatique sont autant d’inquiétudes et de défis pour les gouvernants du monde entier. » et « Le taux de la pratique des APS est de plus en plus en baisse pourtant, il est prouvé que l’inactivité physique est responsable d’un décès sur dix dans le monde soit trois millions de personnes selon l’organisation mondiale de la santé. (Publication actualisée le 19 juillet 2012). » a fait savoir François Albert Amichia.
Eu égard à ce tableau sombre, il urge que tous se sentent concernés par ce qui devient au fil des années, un problème de santé publique. Dans la mesure où, des études montrent qu’ « une réduction notable de la mortalité prématurée pouvant atteindre 58 % est observée en fonction du type et du niveau des activités physiques effectuées, ce qui entraine un allongement de l’espérance de vie. Une dépense énergétique supplémentaire de 1 000 à 1 700 kcal par semaine est associée a une réduction significative de la mortalité. Une autre étude prospective, publiée en 2007, portant sur 250 000 sujets montre qu’une pratique d’APS d’intensité modérée (au moins trois heures par semaine), ou même d’au moins vingt minutes trois fois par semaine, s’accompagne d’une réduction du risque de mortalité de l’ordre de 30%. »
En dehors de son rôle fondamental en matière de cohésion sociale, du vivre-ensemble et d’éducation, le sport est également une source d’épanouissement socio-professionnel, un creuset de talents et un grand pourvoyeur d’emplois par le biais d’activités et de services s’y rattachant. C’est pourquoi, il importe de relever le défi, renverser la courbe en faisant en sorte d’augmenter le nombre de personnes pratiquant régulièrement et quotidiennement une activité sportive et physique actuellement de 7% à 60% à l’horizon 2020. « La pratique des activités physiques et sportives à travers l’animation sportive, donc, le sport de masse constitue un cadre idéal pour la détection ou l’éclosion de talent. C’est en cela, qu’elle représente un véritable vivier pour le sport de haut niveau » a estimé le Ministre.
Tout en incitant les Ivoiriens à une pratique assidue d’activités sportives et physiques (APS), François Albert Amichia, a cependant reconnu que le manque d’engouement ou de volonté pour les APS, pourrait être dû à certains facteurs. En effet, ces facteurs pouvant être d’ordre économique, structurel, familial, professionnel et social. « Nous avons des contraintes professionnelles, scolaires, familiales, de la méconnaissance des bienfaits et vertus du sport, du difficile accès aux infrastructures sportives existantes, de l’insuffisance de ressources humaines qualifiées pour l’encadrement, des pesanteurs socio-culturelles, de la pauvreté. » a- t-il reconnu.
Des solutions existent mais pour ce faire, il conviendra de mettre en place une politique qui intègre non plus seulement les seuls acteurs du mouvement sportif mais toute la Côte d’Ivoire. Toutes les couches sociales, hommes, femmes, enfants, vieux, jeunes ainsi que tout ce qui compte de décideurs et responsables ; tout le monde doit se sentir concerné. Et un tel programme passe nécessairement par « la sensibilisation de la population, la construction d’infrastructures sportives adaptées, le renforcement des capacités des acteurs du mouvement sportif du sport de masse et du sport pour tous, la réhabilitation des infrastructures sportives existantes, la création d’associations sportives inclusives a l’échelle des Sous-préfectures et Départements, des Régions et des Districts, la sensibilisation des femmes et du milieu professionnel à la pratique du sport, l’accroissement des opportunités d’insertion socio-professionnelle des jeunes et l’amélioration des stades, le tracé de parcours de santé et des infrastructures sportives de proximité. » a souligné le Ministre des Sports et Loisirs.
Pour donner corps à cet ambitieux programme, François Albert Amichia et ses collaborateurs veulent également faire changer les mentalités en matière de financement de projets. En effet, l’objectif fixé à court, moyen et long terme est d’explorer d’autres voies pour la recherche de financements dans le but d’alléger la charge de l’Etat, qui, pour le moment est l’unique pourvoyeur de fonds. Parce qu’il faut que cela change, le Ministère des Sports et Loisirs compte se tourner aussi bien vers les partenaires au développement, le privé, les organisations internationales que les représentations diplomatiques. « Je voudrais m’adresser aux représentants des partenaires au développement présents dans cette salle. Je vous dis toute notre détermination et notre capacité à conduire à terme ce processus de promotion et de développement des APS en Côte d’Ivoire. Mais je reste persuadé, que c’est ensemble que nous pourrions arriver à de grandes choses et je demeure aussi convaincu qu’au sortir de ce séminaire nous allons bénéficier de votre appui. » a- t-il confié.
Pour cette cérémonie d’ouverture, le Ministre des Sports et Loisirs a pu bénéficier de la présence et de l’appui de la Ministre de la Sante et de l’Hygiène Publique, Raymonde Goudou-Coffie, de certaines autorités politiques et administratives de Grand-Bassam, des représentants diplomatiques et de partenaires au développement.
Faire entrer de plain-pied le sport dans les habitudes des Ivoiriens. Inciter, exhorter, pousser même les Ivoiriens à faire du sport un ami, un partenaire, un allié incontournable de leur vie. En faire des acteurs actifs et non plus passifs du sport. Telle est la mission que s’est assignée le Ministère des Sports et Loisirs à travers une politique ambitieuse et révolutionnaire visant à changer définitivement les mentalités des Ivoiriens. Car le sport, c’est la vie ! Bouger, c’est dépenser de l’énergie, brûler des calories et rallonger son espérance de vie. Et l’Organisation Mondiale de la Santé avait déjà en 1995 préconisé que «les gouvernements du monde entier examinent l’interdépendance de l’activité physique et de la promotion de la sante en tant qu’aspect important de politiques d’intérêt général ».
La sédentarité étant un frein, une barrière à une bonne santé physique, mentale et un à épanouissement social car facteur aggravant de maladies au nombre desquelles les maladies cardiovasculaires, l’obésité, le diabète, le stress, l’hypertension etc. « L’époque où nous vivons est marquée par la recrudescence de pandémies et de diverses maladies qui sont, avec le dérèglement climatique sont autant d’inquiétudes et de défis pour les gouvernants du monde entier. » et « Le taux de la pratique des APS est de plus en plus en baisse pourtant, il est prouvé que l’inactivité physique est responsable d’un décès sur dix dans le monde soit trois millions de personnes selon l’organisation mondiale de la santé. (Publication actualisée le 19 juillet 2012). » a fait savoir François Albert Amichia.
Eu égard à ce tableau sombre, il urge que tous se sentent concernés par ce qui devient au fil des années, un problème de santé publique. Dans la mesure où, des études montrent qu’ « une réduction notable de la mortalité prématurée pouvant atteindre 58 % est observée en fonction du type et du niveau des activités physiques effectuées, ce qui entraine un allongement de l’espérance de vie. Une dépense énergétique supplémentaire de 1 000 à 1 700 kcal par semaine est associée a une réduction significative de la mortalité. Une autre étude prospective, publiée en 2007, portant sur 250 000 sujets montre qu’une pratique d’APS d’intensité modérée (au moins trois heures par semaine), ou même d’au moins vingt minutes trois fois par semaine, s’accompagne d’une réduction du risque de mortalité de l’ordre de 30%. »
En dehors de son rôle fondamental en matière de cohésion sociale, du vivre-ensemble et d’éducation, le sport est également une source d’épanouissement socio-professionnel, un creuset de talents et un grand pourvoyeur d’emplois par le biais d’activités et de services s’y rattachant. C’est pourquoi, il importe de relever le défi, renverser la courbe en faisant en sorte d’augmenter le nombre de personnes pratiquant régulièrement et quotidiennement une activité sportive et physique actuellement de 7% à 60% à l’horizon 2020. « La pratique des activités physiques et sportives à travers l’animation sportive, donc, le sport de masse constitue un cadre idéal pour la détection ou l’éclosion de talent. C’est en cela, qu’elle représente un véritable vivier pour le sport de haut niveau » a estimé le Ministre.
Tout en incitant les Ivoiriens à une pratique assidue d’activités sportives et physiques (APS), François Albert Amichia, a cependant reconnu que le manque d’engouement ou de volonté pour les APS, pourrait être dû à certains facteurs. En effet, ces facteurs pouvant être d’ordre économique, structurel, familial, professionnel et social. « Nous avons des contraintes professionnelles, scolaires, familiales, de la méconnaissance des bienfaits et vertus du sport, du difficile accès aux infrastructures sportives existantes, de l’insuffisance de ressources humaines qualifiées pour l’encadrement, des pesanteurs socio-culturelles, de la pauvreté. » a- t-il reconnu.
Des solutions existent mais pour ce faire, il conviendra de mettre en place une politique qui intègre non plus seulement les seuls acteurs du mouvement sportif mais toute la Côte d’Ivoire. Toutes les couches sociales, hommes, femmes, enfants, vieux, jeunes ainsi que tout ce qui compte de décideurs et responsables ; tout le monde doit se sentir concerné. Et un tel programme passe nécessairement par « la sensibilisation de la population, la construction d’infrastructures sportives adaptées, le renforcement des capacités des acteurs du mouvement sportif du sport de masse et du sport pour tous, la réhabilitation des infrastructures sportives existantes, la création d’associations sportives inclusives a l’échelle des Sous-préfectures et Départements, des Régions et des Districts, la sensibilisation des femmes et du milieu professionnel à la pratique du sport, l’accroissement des opportunités d’insertion socio-professionnelle des jeunes et l’amélioration des stades, le tracé de parcours de santé et des infrastructures sportives de proximité. » a souligné le Ministre des Sports et Loisirs.
Pour donner corps à cet ambitieux programme, François Albert Amichia et ses collaborateurs veulent également faire changer les mentalités en matière de financement de projets. En effet, l’objectif fixé à court, moyen et long terme est d’explorer d’autres voies pour la recherche de financements dans le but d’alléger la charge de l’Etat, qui, pour le moment est l’unique pourvoyeur de fonds. Parce qu’il faut que cela change, le Ministère des Sports et Loisirs compte se tourner aussi bien vers les partenaires au développement, le privé, les organisations internationales que les représentations diplomatiques. « Je voudrais m’adresser aux représentants des partenaires au développement présents dans cette salle. Je vous dis toute notre détermination et notre capacité à conduire à terme ce processus de promotion et de développement des APS en Côte d’Ivoire. Mais je reste persuadé, que c’est ensemble que nous pourrions arriver à de grandes choses et je demeure aussi convaincu qu’au sortir de ce séminaire nous allons bénéficier de votre appui. » a- t-il confié.
Pour cette cérémonie d’ouverture, le Ministre des Sports et Loisirs a pu bénéficier de la présence et de l’appui de la Ministre de la Sante et de l’Hygiène Publique, Raymonde Goudou-Coffie, de certaines autorités politiques et administratives de Grand-Bassam, des représentants diplomatiques et de partenaires au développement.
