Monsieur le Ministre du Commerce;
Chers membres du Conseil National de Lutte contre la Vie Chère (CNLVC) ;
Mesdames et Messieurs les représentants des organisations de la société civile ;
Honorables invités ;
Chers amis de la Presse ;
Mesdames et Messieurs
C’est pour moi un réel plaisir d’être parmi vous ce matin, à l’occasion de cette première rencontre de haut niveau du «Conseil National de Lutte contre la Vie Chère », en abrégé CNLVC.
Je voudrais, au nom du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, saluer chaleureusement tous les participants pour leur présence nombreuse et distinguée.
• Mesdames et Messieurs
La politique de développement économique impulsée par le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, depuis son ascension au pouvoir, a permis à la Côte d’ivoire d’entrer dans le cercle vertueux des économies en forte croissance dans le monde. L’objectif est de redonner un nouveau visage à la Côte d’ivoire, pour le plus grand bonheur des populations, à travers une croissance
économique forte et soutenue, mais surtout de plus en plus inclusive.
C’est cette croissance stable et continue qui permet de créer un environnement propice à la création d’emplois, de résorber le chômage et a permis à l’Etat de mener des actions de grande portée sociale, notamment :
- la revalorisation des salaires minima catégoriels conventionnels, permettant ainsi à l’ensemble des travailleurs d’améliorer concrètement leur pouvoir d’achat et leur qualité de vie ;
- le déblocage des salaires des Fonctionnaires et Agents de l’Etat et l’augmentation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) ;
- la hausse continue, depuis 2011, des prix d’achat des produits de nos parents paysans, producteurs de matières premières qui constituent le socle de notre économie. Ainsi, pour la première fois, le prix d’achat du cacao a atteint le seuil symbolique de 1.000 F CFA le kilogramme. Le montant des revenus
distribués au monde agricole est passé de moins de 3000 milliards de F CFA en 2012 à plus de 5 000 milliards de F CFA en 2015,
soit une croissance de plus de 67% ;
le lancement du programme de « scolarisation obligatoire pour les enfants
de 6 à 16 ans» qui va induire la construction de nombreuses salles de classes et le recrutement massif d’enseignants ;
la création de centaines d’établissements scolaires et de nouvelles universités à l’intérieur du pays ;
la mise en place du Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’ivoire (FAFCI) qui passera de 6 à 10 milliards de francs CFA ;
la mise en œuvre du vaste projet de construction de 150 000 logements sociaux lancés par le Gouvernement, qui permettra progressivement à tous nos concitoyens quel qu’il soit son revenu, d’avoir accès à un habitat convenable.
Par ailleurs, dans le domaine de la protection sociale, le projet des filets sociaux productifs ainsi que la Couverture Maladie Universelle (CMU),
qui seront bientôt mis en œuvre, permettront de lutter plus efficacement contre la pauvreté en milieu rural et d’assurer l’accès de toute la population aux soins de santé.
En ce qui concerne l’emploi, des actes concrets ont été posés par le Gouvernement. En matière de réformes, il s’agit notamment :
- de la réforme du code de travail, dont un point important concerne les stages pour l’insertion des jeunes ;
- des mesures fiscales en faveur de remploi des jeunes susceptibles de créer des conditions favorables à l’offre d’emploi par les entreprises. Le coût pour l’Etat est estimé à 4, 577 milliards de F CFA;
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- l’augmentation du SMIG à 60 000 FCFA pour réduire le taux de pauvreté et améliorer le pouvoir d’achat des salariés ;
- la mobilisation de ressources à hauteur de 48,8 milliards de FCFA entre 2011 et 2015 et pour les cinq années à venir, dont 46,8 milliards de FCFA sont déjà disponibles pour le financement de projets en faveur de l’amélioration de l’employabilité des jeunes et de programmes d’insertion en faveur des jeunes ;
- la réforme du secteur de l’emploi des jeunes par la création d’un Ministère exclusivement dédié à la question de l’emploi des jeunes, doté d’un outil opérationnel, l’Agence Emploi Jeunes.
Ces différentes réformes ont permis de créer plus de 2 millions d’emplois en 4 ans.
Les performances économiques de notre pays sont remarquables, depuis 2012 :
- Le taux de croissance du PIB est de 9% en moyenne annuelle de 2012 à 2015 ;
- Le taux d’inflation est maitrisé à 1,2% en 2015, contre une norme communautaire de 3%;
- La consommation finale est en hausse de 12,8% en 2015 contre 10,6% en 2014 et 8,5% en 2013.
Les perspectives économiques pour l’année 2016 et à moyen terme sont bonnes. La croissance économique est projetée à un taux supérieur à 9%.
Le Programme National de Développement (PND) 2016-2020 vise à maintenir cette dynamique, préserver la stabilité macroéconomique et accélérer la transformation structurelle de l’économie ivoirienne.
Dans ce contexte, la question de la maîtrise du coût de la vie, à travers notamment la lutte contre la vie chère, est une attente constante du Président de la République, SEM Alassane
OUATTARA et une priorité de l’action gouvernementale. Un séminaire gouvernemental y a été consacré le vendredi 25 avril 2 014.
La question des prix et du panier de la ménagère a fini de placer la satisfaction de la demande sociale au rang des préoccupations majeures et devient un enjeu stratégique sur la scène politique, économique et sociale actuelle de notre pays.
C’est pourquoi, face à cette question de la cherté de la vie, le Président de la République, SEM Alassane OUATTARA, qui a mis le bien être des Ivoiriens en très bonne place dans son programme de Gouvernement, nous a instruit de définir une stratégie globale de lutte contre la cherté de la vie.
C’est dans ce cadre que nous avons créé par arrêté n°345/PM/CAB du 04 septembre 2014, le Conseil National de Lutte contre la Vie Chère.
Ce Conseil est l’émanation de tous les Ministères et de toutes les structures publiques, para publiques, les associations dont l’action a un impact sur la vie de nos concitoyens.
Il a pour principale mission de coordonner et de faire le suivi de la mise en œuvre des stratégies du Gouvernement relatives à la lutte contre la vie chère.
A ce titre, le Conseil National de Lutte contre la Vie Chère, intervient sur toutes les questions sensibles liées à la cherté de la vie pour faire des propositions concrètes au Gouvernement.
• Mesdames et Messieurs,
Une réalité est la mise en place de ce conseil et de son Secrétariat Technique permanent, mais une autre, la plus importante, est la collaboration entre toutes les structures que vous représentez pour apporter votre expertise à l’amélioration des conditions de vie des ivoiriens.
En effet, le Gouvernement place l’amélioration des conditions de vie des ivoiriens au cœur du développement de notre pays.
Le regain de croissance fondé notamment sur la relance des investissements publics et privés, doit avoir un impact significatif sur les populations, en matière d’accès aux services publics de base (santé, éducation, eau potable, assainissement, logement, électricité, etc.).
• Chers membres du Conseil National de la Lutte contre la Vie Chère,
Je voudrais vous féliciter pour le choix qui a été porté sur chacune et chacun de vous. Ce choix ne s’est pas fait au hasard. Vous êtes, en effet, des personnalités connues pour votre sens de responsabilité et pour les valeurs positives que vous incarnez au sein de toutes vos organisations, publiques, privées ou de la Société civile.
Le CNLVC est notre Conseil à tous. C’est donc à vous que revient, chacun dans son secteur d’activités, d’aider ce Conseil à améliorer le quotidien de nos concitoyens.
L’exercice de cette mission et surtout l’atteinte des résultats escomptés nécessitent des efforts, de tous les instants, à la hauteur des espoirs nourris par nos populations. Il nous faudra unir nos ressources intellectuelles, techniques et institutionnelles, pour être une force d’analyse de propositions et d’actions responsables.
C’est sur ces attentes fortes, que je voudrais au nom du Président de la République, SEM Alassane OUATTARA, prononcer l’installation officielle, ce jour, vendredi 15 juillet 2016, du Conseil National de Lutte contre la Vie Chère.
Que vos prochaines rencontres et vos échanges soient des plus fréquents et fructueux.
Je vous remercie de votre aimable attention.
Chers membres du Conseil National de Lutte contre la Vie Chère (CNLVC) ;
Mesdames et Messieurs les représentants des organisations de la société civile ;
Honorables invités ;
Chers amis de la Presse ;
Mesdames et Messieurs
C’est pour moi un réel plaisir d’être parmi vous ce matin, à l’occasion de cette première rencontre de haut niveau du «Conseil National de Lutte contre la Vie Chère », en abrégé CNLVC.
Je voudrais, au nom du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, saluer chaleureusement tous les participants pour leur présence nombreuse et distinguée.
• Mesdames et Messieurs
La politique de développement économique impulsée par le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, depuis son ascension au pouvoir, a permis à la Côte d’ivoire d’entrer dans le cercle vertueux des économies en forte croissance dans le monde. L’objectif est de redonner un nouveau visage à la Côte d’ivoire, pour le plus grand bonheur des populations, à travers une croissance
économique forte et soutenue, mais surtout de plus en plus inclusive.
C’est cette croissance stable et continue qui permet de créer un environnement propice à la création d’emplois, de résorber le chômage et a permis à l’Etat de mener des actions de grande portée sociale, notamment :
- la revalorisation des salaires minima catégoriels conventionnels, permettant ainsi à l’ensemble des travailleurs d’améliorer concrètement leur pouvoir d’achat et leur qualité de vie ;
- le déblocage des salaires des Fonctionnaires et Agents de l’Etat et l’augmentation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) ;
- la hausse continue, depuis 2011, des prix d’achat des produits de nos parents paysans, producteurs de matières premières qui constituent le socle de notre économie. Ainsi, pour la première fois, le prix d’achat du cacao a atteint le seuil symbolique de 1.000 F CFA le kilogramme. Le montant des revenus
distribués au monde agricole est passé de moins de 3000 milliards de F CFA en 2012 à plus de 5 000 milliards de F CFA en 2015,
soit une croissance de plus de 67% ;
le lancement du programme de « scolarisation obligatoire pour les enfants
de 6 à 16 ans» qui va induire la construction de nombreuses salles de classes et le recrutement massif d’enseignants ;
la création de centaines d’établissements scolaires et de nouvelles universités à l’intérieur du pays ;
la mise en place du Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’ivoire (FAFCI) qui passera de 6 à 10 milliards de francs CFA ;
la mise en œuvre du vaste projet de construction de 150 000 logements sociaux lancés par le Gouvernement, qui permettra progressivement à tous nos concitoyens quel qu’il soit son revenu, d’avoir accès à un habitat convenable.
Par ailleurs, dans le domaine de la protection sociale, le projet des filets sociaux productifs ainsi que la Couverture Maladie Universelle (CMU),
qui seront bientôt mis en œuvre, permettront de lutter plus efficacement contre la pauvreté en milieu rural et d’assurer l’accès de toute la population aux soins de santé.
En ce qui concerne l’emploi, des actes concrets ont été posés par le Gouvernement. En matière de réformes, il s’agit notamment :
- de la réforme du code de travail, dont un point important concerne les stages pour l’insertion des jeunes ;
- des mesures fiscales en faveur de remploi des jeunes susceptibles de créer des conditions favorables à l’offre d’emploi par les entreprises. Le coût pour l’Etat est estimé à 4, 577 milliards de F CFA;
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- l’augmentation du SMIG à 60 000 FCFA pour réduire le taux de pauvreté et améliorer le pouvoir d’achat des salariés ;
- la mobilisation de ressources à hauteur de 48,8 milliards de FCFA entre 2011 et 2015 et pour les cinq années à venir, dont 46,8 milliards de FCFA sont déjà disponibles pour le financement de projets en faveur de l’amélioration de l’employabilité des jeunes et de programmes d’insertion en faveur des jeunes ;
- la réforme du secteur de l’emploi des jeunes par la création d’un Ministère exclusivement dédié à la question de l’emploi des jeunes, doté d’un outil opérationnel, l’Agence Emploi Jeunes.
Ces différentes réformes ont permis de créer plus de 2 millions d’emplois en 4 ans.
Les performances économiques de notre pays sont remarquables, depuis 2012 :
- Le taux de croissance du PIB est de 9% en moyenne annuelle de 2012 à 2015 ;
- Le taux d’inflation est maitrisé à 1,2% en 2015, contre une norme communautaire de 3%;
- La consommation finale est en hausse de 12,8% en 2015 contre 10,6% en 2014 et 8,5% en 2013.
Les perspectives économiques pour l’année 2016 et à moyen terme sont bonnes. La croissance économique est projetée à un taux supérieur à 9%.
Le Programme National de Développement (PND) 2016-2020 vise à maintenir cette dynamique, préserver la stabilité macroéconomique et accélérer la transformation structurelle de l’économie ivoirienne.
Dans ce contexte, la question de la maîtrise du coût de la vie, à travers notamment la lutte contre la vie chère, est une attente constante du Président de la République, SEM Alassane
OUATTARA et une priorité de l’action gouvernementale. Un séminaire gouvernemental y a été consacré le vendredi 25 avril 2 014.
La question des prix et du panier de la ménagère a fini de placer la satisfaction de la demande sociale au rang des préoccupations majeures et devient un enjeu stratégique sur la scène politique, économique et sociale actuelle de notre pays.
C’est pourquoi, face à cette question de la cherté de la vie, le Président de la République, SEM Alassane OUATTARA, qui a mis le bien être des Ivoiriens en très bonne place dans son programme de Gouvernement, nous a instruit de définir une stratégie globale de lutte contre la cherté de la vie.
C’est dans ce cadre que nous avons créé par arrêté n°345/PM/CAB du 04 septembre 2014, le Conseil National de Lutte contre la Vie Chère.
Ce Conseil est l’émanation de tous les Ministères et de toutes les structures publiques, para publiques, les associations dont l’action a un impact sur la vie de nos concitoyens.
Il a pour principale mission de coordonner et de faire le suivi de la mise en œuvre des stratégies du Gouvernement relatives à la lutte contre la vie chère.
A ce titre, le Conseil National de Lutte contre la Vie Chère, intervient sur toutes les questions sensibles liées à la cherté de la vie pour faire des propositions concrètes au Gouvernement.
• Mesdames et Messieurs,
Une réalité est la mise en place de ce conseil et de son Secrétariat Technique permanent, mais une autre, la plus importante, est la collaboration entre toutes les structures que vous représentez pour apporter votre expertise à l’amélioration des conditions de vie des ivoiriens.
En effet, le Gouvernement place l’amélioration des conditions de vie des ivoiriens au cœur du développement de notre pays.
Le regain de croissance fondé notamment sur la relance des investissements publics et privés, doit avoir un impact significatif sur les populations, en matière d’accès aux services publics de base (santé, éducation, eau potable, assainissement, logement, électricité, etc.).
• Chers membres du Conseil National de la Lutte contre la Vie Chère,
Je voudrais vous féliciter pour le choix qui a été porté sur chacune et chacun de vous. Ce choix ne s’est pas fait au hasard. Vous êtes, en effet, des personnalités connues pour votre sens de responsabilité et pour les valeurs positives que vous incarnez au sein de toutes vos organisations, publiques, privées ou de la Société civile.
Le CNLVC est notre Conseil à tous. C’est donc à vous que revient, chacun dans son secteur d’activités, d’aider ce Conseil à améliorer le quotidien de nos concitoyens.
L’exercice de cette mission et surtout l’atteinte des résultats escomptés nécessitent des efforts, de tous les instants, à la hauteur des espoirs nourris par nos populations. Il nous faudra unir nos ressources intellectuelles, techniques et institutionnelles, pour être une force d’analyse de propositions et d’actions responsables.
C’est sur ces attentes fortes, que je voudrais au nom du Président de la République, SEM Alassane OUATTARA, prononcer l’installation officielle, ce jour, vendredi 15 juillet 2016, du Conseil National de Lutte contre la Vie Chère.
Que vos prochaines rencontres et vos échanges soient des plus fréquents et fructueux.
Je vous remercie de votre aimable attention.