La ministre de la protection de l’enfant de la famille et de la promotion de femme Kouassi Yao Euphrasie a pris part à la troisième rencontre du Groupe de haut niveau sur l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. Ouverte le vendredi 08 juillet en prélude au 27ème sommet des Chefs d’Etat de l’Union Africaine, cette rencontre s’est penchée sur divers thèmes touchant à la promotion de la femme.
La première communication fut l’occasion pour la Ministre Yao Euphrasie de relever la nécessité de définir des stratégies exhaustives qui tiennent compte de la place des femmes dans les collectivités locales. Elle a également suggéré la mise en place d’une structure régionale pour traiter des questions de représentation des femmes aux postes électifs et l’importance des quotas dans la représentation des femmes dans les organes de gouvernance. Dans la seconde communication, un état de lieux a été dressé. Il en ressort que seulement très peu de pays ont ratifié l’accord de Maputo et sa mise en œuvre par les pays, reste très faible : seulement cinq pays ont produit à ce jour, un rapport. A ce propos, l’intervention du Ministre Euphrasie a relevé que la Côte d’ Ivoire a ratifié depuis 2011 ledit protocole. Mais bien avant cette ratification la Côte d’ Ivoire menait déjà des actions en faveur de la lutte contre les inégalités. D’ailleurs plusieurs lois et textes ont été pris dans ce sens. Cependant, elle a déploré l’inexistence actuelle de procédures claires d’élaboration du rapport de mise en œuvre du protocole. Aussi, a-t-elle demandé aux experts, sa vulgarisation. Quant à la communication sur l’égalité entre les sexes et l’éducation, elle a permis de décrier le mariage précoce et le faible taux de scolarisation des filles. Face à cette préoccupation, diverses voies de résolution ont été étudiées. C’est dans ce sens que la Ministre Euphrasie Kouassi Yao a partagé avec toute l’assemblée, les mesures prises par son pays, pour améliorer le maintien et l’achèvement du cursus scolaire des filles dont l’école obligatoire pour tous les enfants de 06 à 16 ans. Madame la Ministre a insisté sur l’importance de la mise en place d’une coordination réelle des interventions développées en matière d’égalité entre les sexes, surtout dans le domaine de l’éducation. Pour elle, les ministères en charge de l’éducation et du genre, doivent travailler ensemble pour adresser les problématiques qui se posent et travailler en concert. Abordant le thème de la promotion de la femme, Madame Euphrasie Kouassi Yao a exposé sur le programme du Compendium des Compétences féminines de Côte d’Ivoire (COCOFCI). Selon elle, cet instrument a pour objectif, de promouvoir des modèles de réussite de femmes et de fournir au pays, un vivier de compétences féminines de qualité et de quantité pour la pleine participation de celles-ci au développement de leur pays. La Ministre Rwandaise chargée du genre Diane Gashumba a reconnu que s’il est vrai que son pays fait des progrès notables en matière d’égalité entre les sexes, il ne dispose cependant pas d’un outil aussi stratégique que le COCOFCI. Elle a donc souhaité bénéficier de l’expérience de la Côte d’Ivoire pour la mise en place de cet important outil dans son pays. En retour, elle a promis d’accompagner la Côte d’Ivoire pour finaliser l’opérationnalisation de son CNF et de son Observatoire National du Genre et de l’Equité.
MB(source sercom Yao Euphrasie)
La première communication fut l’occasion pour la Ministre Yao Euphrasie de relever la nécessité de définir des stratégies exhaustives qui tiennent compte de la place des femmes dans les collectivités locales. Elle a également suggéré la mise en place d’une structure régionale pour traiter des questions de représentation des femmes aux postes électifs et l’importance des quotas dans la représentation des femmes dans les organes de gouvernance. Dans la seconde communication, un état de lieux a été dressé. Il en ressort que seulement très peu de pays ont ratifié l’accord de Maputo et sa mise en œuvre par les pays, reste très faible : seulement cinq pays ont produit à ce jour, un rapport. A ce propos, l’intervention du Ministre Euphrasie a relevé que la Côte d’ Ivoire a ratifié depuis 2011 ledit protocole. Mais bien avant cette ratification la Côte d’ Ivoire menait déjà des actions en faveur de la lutte contre les inégalités. D’ailleurs plusieurs lois et textes ont été pris dans ce sens. Cependant, elle a déploré l’inexistence actuelle de procédures claires d’élaboration du rapport de mise en œuvre du protocole. Aussi, a-t-elle demandé aux experts, sa vulgarisation. Quant à la communication sur l’égalité entre les sexes et l’éducation, elle a permis de décrier le mariage précoce et le faible taux de scolarisation des filles. Face à cette préoccupation, diverses voies de résolution ont été étudiées. C’est dans ce sens que la Ministre Euphrasie Kouassi Yao a partagé avec toute l’assemblée, les mesures prises par son pays, pour améliorer le maintien et l’achèvement du cursus scolaire des filles dont l’école obligatoire pour tous les enfants de 06 à 16 ans. Madame la Ministre a insisté sur l’importance de la mise en place d’une coordination réelle des interventions développées en matière d’égalité entre les sexes, surtout dans le domaine de l’éducation. Pour elle, les ministères en charge de l’éducation et du genre, doivent travailler ensemble pour adresser les problématiques qui se posent et travailler en concert. Abordant le thème de la promotion de la femme, Madame Euphrasie Kouassi Yao a exposé sur le programme du Compendium des Compétences féminines de Côte d’Ivoire (COCOFCI). Selon elle, cet instrument a pour objectif, de promouvoir des modèles de réussite de femmes et de fournir au pays, un vivier de compétences féminines de qualité et de quantité pour la pleine participation de celles-ci au développement de leur pays. La Ministre Rwandaise chargée du genre Diane Gashumba a reconnu que s’il est vrai que son pays fait des progrès notables en matière d’égalité entre les sexes, il ne dispose cependant pas d’un outil aussi stratégique que le COCOFCI. Elle a donc souhaité bénéficier de l’expérience de la Côte d’Ivoire pour la mise en place de cet important outil dans son pays. En retour, elle a promis d’accompagner la Côte d’Ivoire pour finaliser l’opérationnalisation de son CNF et de son Observatoire National du Genre et de l’Equité.
MB(source sercom Yao Euphrasie)