Le Collectif des organisations des consommateurs et de la Société civile (Cocsciv) organise un sit in, le lundi 25 juillet prochain (8h), au siège de la Compagnie ivoirienne d’électricité (Cie), à Abidjan-Treichville, pour faire des revendications relatives au trop perçu des factures. La décision a été prise, hier, au terme d’une concertation, à Sococé, à Cocody.
Le porte parole de la Cocsciv, Soumahoro Ben N’Faly, a annoncé que la décision du chef de l’Etat, Alassane Ouattara d’annuler les mesures d’augmentation des tarifs d’électricité de janvier dernier n’est pas appliquée par la Cie. Parce qu’il estime qu’il existe encore des factures qui ne correspondent pas exactement à la consommation des abonnés de la compagnie. C’est la raison pour laquelle le sit in sera organisé pour faire des revendications qu’il s’est gardé de dévoiler. Pour le moment, il recommande aux abonnés de ne pas payer leurs factures. « Acceptez de souffrir pour avoir gain de cause dans le futur. Si les abonnés paient leurs factures notre combat n’aura pas de sens », prévient-il. Et de poursuivre : « Dans un Etat de droit, 5 fcfa prélevé sur un contribuable injustement constitue un délit », indique-t-il. Soumahoro N’Faly dit ne pas comprendre pourquoi le cadre de concertation mis sur pied en 2015 entre la Cie et les associations de consommateurs ne fonctionne pas. Ce cadre, est-il convaincu, aurait pu permettre de trouver un consensus aux différends.
GE
Le porte parole de la Cocsciv, Soumahoro Ben N’Faly, a annoncé que la décision du chef de l’Etat, Alassane Ouattara d’annuler les mesures d’augmentation des tarifs d’électricité de janvier dernier n’est pas appliquée par la Cie. Parce qu’il estime qu’il existe encore des factures qui ne correspondent pas exactement à la consommation des abonnés de la compagnie. C’est la raison pour laquelle le sit in sera organisé pour faire des revendications qu’il s’est gardé de dévoiler. Pour le moment, il recommande aux abonnés de ne pas payer leurs factures. « Acceptez de souffrir pour avoir gain de cause dans le futur. Si les abonnés paient leurs factures notre combat n’aura pas de sens », prévient-il. Et de poursuivre : « Dans un Etat de droit, 5 fcfa prélevé sur un contribuable injustement constitue un délit », indique-t-il. Soumahoro N’Faly dit ne pas comprendre pourquoi le cadre de concertation mis sur pied en 2015 entre la Cie et les associations de consommateurs ne fonctionne pas. Ce cadre, est-il convaincu, aurait pu permettre de trouver un consensus aux différends.
GE