Le ministère du Pétrole et de l’énergie a organisé, du 13 au 14 juillet dernier, à Yamoussoukro, le séminaire national sur l’énergie (SNE 2016) autour du thème « Quelle énergie pour une Côte d’Ivoire nouvelle ? Bilan et perspectives ». Plusieurs recommandations ont sanctionné cette rencontre qui a enregistré plus de 350 participants venus de 8 pays du monde avec plus de 2000 visiteurs des 12 stands aménagés pour la circonstance. En effet, il ressort du rapport lu lors de la cérémonie de clôture par le président du comité scientifique, Cissé Sabati, en présence du ministre de tutelle, Adama Toungara, et de plusieurs acteurs clés du secteur de l’énergie la conception d’un plan de formation des ressources humaines. Le séminaire a également recommandé la soumission de textes d’application du code de l’électricité, l’ organisation d’un cadre d’échanges avec les représentants de l’Union Européenne et les autres institutions intéressées au financement des projets d’énergie renouvelable, la création d’un cadre de réflexion pour l’optimisation des coûts liés au processus de négociation de financement (conseils financiers, juridiques, et autres consultants) et la prise en en compte des exigences de l’efficacité énergétique dans la conception architecturale des bâtiments (la ventilation, l’éclairage naturel, l’usage de l’énergie solaire). Le séminaire a également recommandé l’intensification de la lutte contre la fraude de l’électricité sur toute l’étendue du territoire, la finalisation du projet GNL compte tenu de l’environnement actuel favorable (Flexibilités des infrastructures et de l’approvisionnement, baisse des prix et existence d’un marché local de consommation) et la prise en compte de la tendance baissière des prix du GNL dans les négociations. Le ministre Toungara a indiqué “qu’il faut mettre en place un comité de suivi des recommandations du SNE 2016 afin de veiller à leur application effective.
Par FRANÇOIS BECANTHY
Par FRANÇOIS BECANTHY