Abidjan (Côte d’Ivoire) - Les associations d’étudiants ont jugé, mercredi soir, ‘’inopportune’’ la décision du gouvernement de suspendre leurs activités syndicales.
« Il ne s’agit pas de suspendre, il faut que l’Etat prenne des dispositions réelles, pour que toutes les difficultés des étudiants trouvent des solutions », a souligné Ali Doumbia, Porte-parole de l’Association des Etudiants de l’université Félix Houphouët-Boigny (AE-FHB), structure mise en place avec l’aval de la présidence de cette université.
Au nombre des difficultés, « il évoque la question sécuritaire à l’université, demande au service de la scolarité de faciliter les procédures ».
« Notre soutenons la mesure du maintien de la police universitaire….les étudiants se sont montrés très violents. Nous sommes des mouvements de lutte pour défendre des étudiants », a argumenté Ali Doumbia qui souhaite la liberté syndicale sur l’espace universitaire dénonçant la mainmise de la FESCI.
Du côté de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI-principal mouvement estudiantin à la base des grèves), « il s’agit d’une décision impopulaire », selon son responsable à l’information, surnommé « National Fatcha ».
« Ce qui motive la FESCI, c’est la résolution des problèmes à la base(…).Nous pensons que notre organisation défend des intérêts des élèves et étudiants », explique-t-il à APA.
« Nous nous sommes inscrits dans une rencontre citoyenne…nous avons porté des bandeaux rouges pour revendiquer… », défend-t-il tout en annonçant qu’il (son mouvement) compte durcir le ton si le gouvernement ivoirien ne se penche pas sur les points de revendications, entre autres le départ des forces de l’ordre, l’amélioration des conditions d’études à travers les équipements des salles, laboratoires.
Aristide Ozoukou de la Coordination des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (COEECI) dit ne pas être concerné par cette mesure du gouvernement et entend continuer ses activités dans l’enceinte du « temple du savoir ».
« C’est une fuite en avant, le gouvernement doit prendre ses responsabilités », souligne-il.
De son avis, « ce n’est pas la première fois que les syndicats sont suspendus (…).Il n y’ a pas eu de suite… »,a rappelé Aristide Ozoukou qui s’est allié pour la circonstance à la FESCI « pour poursuivre le combat ».
« Il n’y aura pas cours tant que le Président de la République ne reçoit pas les structures pour parler de nos difficultés », ajoute-t-il.
Des échauffourées ont éclaté, lundi, dernier entre les étudiants grévistes et des policiers, faisant des blessés dans les deux camps et de nombreux dégâts matériels. Le gouvernement ivoirien à l’issue de son Conseil de ministres a décidé, mercredi, du maintien des forces de l’ordre sur les campus pour assurer la protection des biens et des personnes après ces violences survenues. Il a également annoncé la suspension des activités syndicales dans les universités ivoiriennes.
SY/ls
« Il ne s’agit pas de suspendre, il faut que l’Etat prenne des dispositions réelles, pour que toutes les difficultés des étudiants trouvent des solutions », a souligné Ali Doumbia, Porte-parole de l’Association des Etudiants de l’université Félix Houphouët-Boigny (AE-FHB), structure mise en place avec l’aval de la présidence de cette université.
Au nombre des difficultés, « il évoque la question sécuritaire à l’université, demande au service de la scolarité de faciliter les procédures ».
« Notre soutenons la mesure du maintien de la police universitaire….les étudiants se sont montrés très violents. Nous sommes des mouvements de lutte pour défendre des étudiants », a argumenté Ali Doumbia qui souhaite la liberté syndicale sur l’espace universitaire dénonçant la mainmise de la FESCI.
Du côté de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI-principal mouvement estudiantin à la base des grèves), « il s’agit d’une décision impopulaire », selon son responsable à l’information, surnommé « National Fatcha ».
« Ce qui motive la FESCI, c’est la résolution des problèmes à la base(…).Nous pensons que notre organisation défend des intérêts des élèves et étudiants », explique-t-il à APA.
« Nous nous sommes inscrits dans une rencontre citoyenne…nous avons porté des bandeaux rouges pour revendiquer… », défend-t-il tout en annonçant qu’il (son mouvement) compte durcir le ton si le gouvernement ivoirien ne se penche pas sur les points de revendications, entre autres le départ des forces de l’ordre, l’amélioration des conditions d’études à travers les équipements des salles, laboratoires.
Aristide Ozoukou de la Coordination des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (COEECI) dit ne pas être concerné par cette mesure du gouvernement et entend continuer ses activités dans l’enceinte du « temple du savoir ».
« C’est une fuite en avant, le gouvernement doit prendre ses responsabilités », souligne-il.
De son avis, « ce n’est pas la première fois que les syndicats sont suspendus (…).Il n y’ a pas eu de suite… »,a rappelé Aristide Ozoukou qui s’est allié pour la circonstance à la FESCI « pour poursuivre le combat ».
« Il n’y aura pas cours tant que le Président de la République ne reçoit pas les structures pour parler de nos difficultés », ajoute-t-il.
Des échauffourées ont éclaté, lundi, dernier entre les étudiants grévistes et des policiers, faisant des blessés dans les deux camps et de nombreux dégâts matériels. Le gouvernement ivoirien à l’issue de son Conseil de ministres a décidé, mercredi, du maintien des forces de l’ordre sur les campus pour assurer la protection des biens et des personnes après ces violences survenues. Il a également annoncé la suspension des activités syndicales dans les universités ivoiriennes.
SY/ls