Bouaké (Côte d’Ivoire) - La ville de Bouaké située à 379 km au Nord d’Abidjan, théâtre de violentes manifestations a été entièrement paralysée, vendredi, par des populations en colère contre la hausse du prix de l’électricité qui ont attaqué et pillé les agences de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), de la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI), de l’agence NSIA Banque, les bureaux des assiettes des impôts et du cadastre ainsi que les locaux de la Préfecture de région et de police, a constaté un journaliste de APA sur place.
C’est aux environs de 10 h 00 Gmt et heure locale que des manifestants venus des quartiers de Djamourou et Dar-es-Salam (Nord de Bouaké) ont pu accéder à l’agence CIE Dougouba, après avoir forcé plusieurs barrages des forces de l’ordre, où ils s’en sont pris aux locaux en cassant, pillant et incendiant les installations et équipements de cette agence.
Ils ont ensuite mis le cap sur l’agence centrale de la CIE, située au quartier Commerce où les mêmes dégâts ont été constatés.
L’agence NSIA Banque de Bouaké, au quartier commerce, les bureaux des assiettes des impôts et du cadastre, le siège de la SODECI, le Conseil régional, le service de collecte et de transport de la mairie ainsi que la préfecture de région située au quartier Djamourou en face du Centre hospitalier et universitaire (CHU) et la préfecture de police située au rond-point de la gare routière ont également subi le courroux des populations.
En début d’après-midi des rumeurs circulant dans la ville faisaient état de plusieurs morts. Cependant, selon un responsable de la morgue du CHU de Bouaké approché par APA aux environs de 14h00 Gmt ‘’aucun corps de manifestants’’ n’avait été enregistré par ses services à cette heure.
Des blessés ont été enregistrés au cours de cette folle journée à Bouaké où calme est revenu dans la ville même si des points stratégiques sont encore tenus par les forces de l’ordre.
CK/ls/APA
C’est aux environs de 10 h 00 Gmt et heure locale que des manifestants venus des quartiers de Djamourou et Dar-es-Salam (Nord de Bouaké) ont pu accéder à l’agence CIE Dougouba, après avoir forcé plusieurs barrages des forces de l’ordre, où ils s’en sont pris aux locaux en cassant, pillant et incendiant les installations et équipements de cette agence.
Ils ont ensuite mis le cap sur l’agence centrale de la CIE, située au quartier Commerce où les mêmes dégâts ont été constatés.
L’agence NSIA Banque de Bouaké, au quartier commerce, les bureaux des assiettes des impôts et du cadastre, le siège de la SODECI, le Conseil régional, le service de collecte et de transport de la mairie ainsi que la préfecture de région située au quartier Djamourou en face du Centre hospitalier et universitaire (CHU) et la préfecture de police située au rond-point de la gare routière ont également subi le courroux des populations.
En début d’après-midi des rumeurs circulant dans la ville faisaient état de plusieurs morts. Cependant, selon un responsable de la morgue du CHU de Bouaké approché par APA aux environs de 14h00 Gmt ‘’aucun corps de manifestants’’ n’avait été enregistré par ses services à cette heure.
Des blessés ont été enregistrés au cours de cette folle journée à Bouaké où calme est revenu dans la ville même si des points stratégiques sont encore tenus par les forces de l’ordre.
CK/ls/APA