Le prix hors taxe du Kilowatt-heure (KWh) de l’électricité à usage domestique de 10 ampères est passé à juin 2016 à 66 Fcfa contre 63 Fcfa en Mai en Côte d’Ivoire où des manifestations contre sa hausse ont éclaté, reste un an après l’un des plus bas de six pays de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA).
Comme annoncé en mai 2016 par la Compagnie ivoirienne d’Electricité (CIE), la Côte d’Ivoire pratique depuis juin, les tarifs de 2012 soit 66,96 Fcfa prix hors taxe et 58,04 pour la 2e tranche contre 63,17 et 75,45 en mai 2016.
Cette nouvelle tarification indique une hausse de 3,79 Fcfa/Kwh pour la première tranche et une baisse de 17,41 Fcfa/Kwh pour la seconde tranche.
Fournisseur de l’électricité à plusieurs pays de la sous-région dont le Ghana (80 mégawatts), le Bénin, le Burkina Faso et le Mali, le tarif pratiqué par la Côte d’Ivoire demeure le plus bas de six pays de la zone économique, un an après un relevé de ALERTE INFO effectué en mai 2015.
De mai 2015 à juillet 2016, le tarif de 10 ampères à usage domestique au Burkina Faso est resté stable et demeuré à 94 Fcfa. Au Mali, il n’a également pas changé et est fixé à 109 Fcfa de 0 à 200 Kw et 139 Fcfa à partir de 201Kw/H, selon un relevé de ALERTE INFO dimanche.
Au Bénin, le tarif hors taxe est de 78 Fcfa et au Togo voisin, il est pratiqué à 75 Fcfa comme en 2015. Idem Au Sénégal où le tarif d’une consommation domestique moyenne puissance (DMP) est fixé à 112,96 Fcfa; de la première à la 3e tranche, il est à 115,10 Fcfa et à 116,69 Fcfa.
Pour ce qui concerne l’usage domestique 5 ampères, le tarif hors taxe du Kilowatt-heure en Côte d’Ivoire n’a connu aucun changement, il est toujours à 36,05 Fcfa comme en 2015. Au Mali, il est à 59 Fcfa de 0 à 50 Kw, à 94 Fcfa de 51 à 100 Kw.
Des manifestations contre la hausse du tarif de l’électricité en Côte d’Ivoire
Depuis quelques jours, des manifestations contre l’augmentation du prix de l’électricité ont éclaté dans plusieurs villes de la Côte d’Ivoire notamment à Bouaké (353 Km d’Abidjan), Yamoussoukro (capitale politique) et Daloa (Centre-Ouest) pour protester contre la hausse des tarifs de l’électricité.
Ces manifestants par centaines ont incendié des locaux de la Compagnie ivoirienne d’électricité et plusieurs services administratifs du pays.
A Bouaké, deuxième ville du pays, les manifestations ont été les plus violentes faisant deux morts par balle. Selon des témoins à ALERTE INFO. Des locaux des établissements financiers privés notamment des banques, la préfecture et la direction régionale des impôts ont été saccagés et pillés.
Ces manifestations sont liées au coût des factures qui a connu depuis janvier une augmentation allant jusqu’à 50% contrairement aux 16% prévus par le gouvernement ivoirien.
Le 1er mai, le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé son annulation et le remboursement du trop-perçu. Mais, les deux factures de mars-avril et mai-juin distribuées par la CIE à ses abonnés semblent ne pas avoir pris en compte les décisions de M. Ouattara.
Face à la grogne sociale qui s’est de plus en plus amplifiée, la direction générale de la CIE, distributeur exclusif de l’électricité en Côte d’Ivoire depuis 1990, a finalement annulé vendredi la date limite de paiement de juillet, fixée 24H plutôt au 12 septembre 2016.
La Côte d’Ivoire envisage "doubler" sa production d’électricité à 4.000 mégawatts d’ici à 2020.
Comme annoncé en mai 2016 par la Compagnie ivoirienne d’Electricité (CIE), la Côte d’Ivoire pratique depuis juin, les tarifs de 2012 soit 66,96 Fcfa prix hors taxe et 58,04 pour la 2e tranche contre 63,17 et 75,45 en mai 2016.
Cette nouvelle tarification indique une hausse de 3,79 Fcfa/Kwh pour la première tranche et une baisse de 17,41 Fcfa/Kwh pour la seconde tranche.
Fournisseur de l’électricité à plusieurs pays de la sous-région dont le Ghana (80 mégawatts), le Bénin, le Burkina Faso et le Mali, le tarif pratiqué par la Côte d’Ivoire demeure le plus bas de six pays de la zone économique, un an après un relevé de ALERTE INFO effectué en mai 2015.
De mai 2015 à juillet 2016, le tarif de 10 ampères à usage domestique au Burkina Faso est resté stable et demeuré à 94 Fcfa. Au Mali, il n’a également pas changé et est fixé à 109 Fcfa de 0 à 200 Kw et 139 Fcfa à partir de 201Kw/H, selon un relevé de ALERTE INFO dimanche.
Au Bénin, le tarif hors taxe est de 78 Fcfa et au Togo voisin, il est pratiqué à 75 Fcfa comme en 2015. Idem Au Sénégal où le tarif d’une consommation domestique moyenne puissance (DMP) est fixé à 112,96 Fcfa; de la première à la 3e tranche, il est à 115,10 Fcfa et à 116,69 Fcfa.
Pour ce qui concerne l’usage domestique 5 ampères, le tarif hors taxe du Kilowatt-heure en Côte d’Ivoire n’a connu aucun changement, il est toujours à 36,05 Fcfa comme en 2015. Au Mali, il est à 59 Fcfa de 0 à 50 Kw, à 94 Fcfa de 51 à 100 Kw.
Des manifestations contre la hausse du tarif de l’électricité en Côte d’Ivoire
Depuis quelques jours, des manifestations contre l’augmentation du prix de l’électricité ont éclaté dans plusieurs villes de la Côte d’Ivoire notamment à Bouaké (353 Km d’Abidjan), Yamoussoukro (capitale politique) et Daloa (Centre-Ouest) pour protester contre la hausse des tarifs de l’électricité.
Ces manifestants par centaines ont incendié des locaux de la Compagnie ivoirienne d’électricité et plusieurs services administratifs du pays.
A Bouaké, deuxième ville du pays, les manifestations ont été les plus violentes faisant deux morts par balle. Selon des témoins à ALERTE INFO. Des locaux des établissements financiers privés notamment des banques, la préfecture et la direction régionale des impôts ont été saccagés et pillés.
Ces manifestations sont liées au coût des factures qui a connu depuis janvier une augmentation allant jusqu’à 50% contrairement aux 16% prévus par le gouvernement ivoirien.
Le 1er mai, le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé son annulation et le remboursement du trop-perçu. Mais, les deux factures de mars-avril et mai-juin distribuées par la CIE à ses abonnés semblent ne pas avoir pris en compte les décisions de M. Ouattara.
Face à la grogne sociale qui s’est de plus en plus amplifiée, la direction générale de la CIE, distributeur exclusif de l’électricité en Côte d’Ivoire depuis 1990, a finalement annulé vendredi la date limite de paiement de juillet, fixée 24H plutôt au 12 septembre 2016.
La Côte d’Ivoire envisage "doubler" sa production d’électricité à 4.000 mégawatts d’ici à 2020.