Les associations de consommateurs ivoiriens ont annoncé samedi avoir "obtenu" un étalement du règlement de la facture d’électricité du mois de juillet "sur une période de 12 mois", après plusieurs manifestations de protestation dans différentes villes de Côte d’Ivoire, dans une déclaration lue à la télévision nationale.
"Nous avons obtenu le règlement sur une période de 12 mois de la facture du mois de juillet" et "l’annulation de toute pénalité de retard générée sur cette facture pendant cette période", a déclaré le porte-parole, Jean Baptiste Koffi, au journal télévisé de 20h.
"Chaque ménage pourra donc payer à son rythme ladite facture sur une période d’un an", a poursuivi M. Koffi, évoquant la "mise en place immédiate d’un cadre permanent de concertation entre les autorités en charge du secteur de l’électricité et les organisations de défense des consommateurs".
Il a assuré que "toutes les préoccupations des consommateurs" seront "reportées" dans ce cadre, "notamment celles relatives au coût de l’électricité", appelant les populations à "mettre un terme à toutes les manifestations sur toute l’étendue du territoire national".
Des habitants de Bouaké, au centre de la Côte d’Ivoire, ont violemment manifesté vendredi pour protester contre le coût élevé de la facture d’électricité, mettant le feu aux locaux de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) au quartier Dougouba.
Une agence de la NSIA banque a été saccagée et pillée dans cette ville, de même que la direction régionale des impôts, celle de la société de distribution d’eau en Côte d’Ivoire (SODECI), le Conseil régional, la préfecture et le domicile du maire, entre autres.
Des manifestations similaires ont visé des locaux de la CIE mercredi à Daloa (Centre-ouest) et mardi à Yamoussoukro, la capitale politique.
En janvier, les factures ont connu une augmentation allant jusqu’à 50%, contrairement aux 16% prévus par le gouvernement.
Pour calmer la grogne des populations, le chef de l’Etat Alassane Ouattara a exigé l’annulation de cet ajustement tarifaire du coût de l’électricité et le remboursement du trop-perçu aux abonnés, à l’occasion de la fête du travail le 1er mai.
Dans l’application de cette décision, les consommateurs ont reçu deux factures, celles de mars-avril et mai-juin, dans le mois de juillet. Une situation qui a suscité des mécontentements.
Après avoir reporté d’un mois la date limite de paiement de la facture de juillet, la CIE a annoncé vendredi l’annulation de cette date et annoncé un "étalement qui sera négocié" avec les associations de consommateurs, à la télévision nationale.
MYA
"Nous avons obtenu le règlement sur une période de 12 mois de la facture du mois de juillet" et "l’annulation de toute pénalité de retard générée sur cette facture pendant cette période", a déclaré le porte-parole, Jean Baptiste Koffi, au journal télévisé de 20h.
"Chaque ménage pourra donc payer à son rythme ladite facture sur une période d’un an", a poursuivi M. Koffi, évoquant la "mise en place immédiate d’un cadre permanent de concertation entre les autorités en charge du secteur de l’électricité et les organisations de défense des consommateurs".
Il a assuré que "toutes les préoccupations des consommateurs" seront "reportées" dans ce cadre, "notamment celles relatives au coût de l’électricité", appelant les populations à "mettre un terme à toutes les manifestations sur toute l’étendue du territoire national".
Des habitants de Bouaké, au centre de la Côte d’Ivoire, ont violemment manifesté vendredi pour protester contre le coût élevé de la facture d’électricité, mettant le feu aux locaux de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) au quartier Dougouba.
Une agence de la NSIA banque a été saccagée et pillée dans cette ville, de même que la direction régionale des impôts, celle de la société de distribution d’eau en Côte d’Ivoire (SODECI), le Conseil régional, la préfecture et le domicile du maire, entre autres.
Des manifestations similaires ont visé des locaux de la CIE mercredi à Daloa (Centre-ouest) et mardi à Yamoussoukro, la capitale politique.
En janvier, les factures ont connu une augmentation allant jusqu’à 50%, contrairement aux 16% prévus par le gouvernement.
Pour calmer la grogne des populations, le chef de l’Etat Alassane Ouattara a exigé l’annulation de cet ajustement tarifaire du coût de l’électricité et le remboursement du trop-perçu aux abonnés, à l’occasion de la fête du travail le 1er mai.
Dans l’application de cette décision, les consommateurs ont reçu deux factures, celles de mars-avril et mai-juin, dans le mois de juillet. Une situation qui a suscité des mécontentements.
Après avoir reporté d’un mois la date limite de paiement de la facture de juillet, la CIE a annoncé vendredi l’annulation de cette date et annoncé un "étalement qui sera négocié" avec les associations de consommateurs, à la télévision nationale.
MYA