Man -Le Ministère de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l'Enfant, a procédé samedi à Man, au lancement officiel du Plan d'actions de lutte contre la fistule obstétricale.
Ce plan d'actions vise la prise en charge chirurgicale et psychologique des femmes souffrant de fistule et la réinsertion socio-économique des patientes traitées. 30 femmes souffrant de fistules vont bénéficier d'une prise en charge chirurgicale et psychologique.
Les familles et les communautés de ces femmes malades de fistule seront sensibilisés concomitamment et les patientes guéries seront appuyées pour leur intégration par un renforcement de leurs capacités entrepreneuriales accompagnées de kits de réinsertion socio-économique.
La fistule survient essentiellement suite à un accouchement difficile et prolongé et rarement à l'occasion d'un accident, ont indiqué les intervenants à la cérémonie de lancement, soulignant que les conséquences sont "bouleversantes et ont un impact dévastateur sur la vie des filles et des femmes". Ils recommandent les consultations prénatales et les accouchements assistées dans les structures de santé.
Les femmes malades de fistules souffrent d'une incontinence chronique. En raison de leur incapacité à contrôler l'écoulement des urines et des selles, elles sont souvent abandonnées ou délaissées par leurs conjoints et leurs familles et mises au ban de leurs communautés, déplore-t-on.
Selon L'OMS, dix femmes sur 1000 décédées des suites d'un accouchement dans les pays en développement, succombent à une fistule obstétricale, pourtant évitable.
Les spécialistes distinguent deux cas courants de fistules: la fistule recto-vaginale et la fistule vésico-vaginale. Le traitement est chirurgical et le taux de guérison selon les praticiens est de 85 pour cent. En cas d'échec la patiente peut être reprise avec succès, rassure-t-on.
(AIP)
gem/ask
Ce plan d'actions vise la prise en charge chirurgicale et psychologique des femmes souffrant de fistule et la réinsertion socio-économique des patientes traitées. 30 femmes souffrant de fistules vont bénéficier d'une prise en charge chirurgicale et psychologique.
Les familles et les communautés de ces femmes malades de fistule seront sensibilisés concomitamment et les patientes guéries seront appuyées pour leur intégration par un renforcement de leurs capacités entrepreneuriales accompagnées de kits de réinsertion socio-économique.
La fistule survient essentiellement suite à un accouchement difficile et prolongé et rarement à l'occasion d'un accident, ont indiqué les intervenants à la cérémonie de lancement, soulignant que les conséquences sont "bouleversantes et ont un impact dévastateur sur la vie des filles et des femmes". Ils recommandent les consultations prénatales et les accouchements assistées dans les structures de santé.
Les femmes malades de fistules souffrent d'une incontinence chronique. En raison de leur incapacité à contrôler l'écoulement des urines et des selles, elles sont souvent abandonnées ou délaissées par leurs conjoints et leurs familles et mises au ban de leurs communautés, déplore-t-on.
Selon L'OMS, dix femmes sur 1000 décédées des suites d'un accouchement dans les pays en développement, succombent à une fistule obstétricale, pourtant évitable.
Les spécialistes distinguent deux cas courants de fistules: la fistule recto-vaginale et la fistule vésico-vaginale. Le traitement est chirurgical et le taux de guérison selon les praticiens est de 85 pour cent. En cas d'échec la patiente peut être reprise avec succès, rassure-t-on.
(AIP)
gem/ask