Abidjan - Les intervenants aux activités associées à la 23ème Assemblée générale annuelle des actionnaires de la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) jugent que le régime des visas mis en application à travers l’Afrique est l’un des principaux freins à la croissance du commerce intra-africain.
MM. Wale Tinubu du groupe Oando du Nigeria, Tony Elumelu de Heirs Holdings, Olusegun Obasanjo, ancien Président du Nigéria, Dr. Paul Fokam du groupe Afriland First Bank, et Jean-Paul Adam, Ministre des Finances, du Commerce et de l’Économie Bleue des Seychelles, parmi d’autres, étaient unanimes, le 21 juillet à Mahé, aux Seychelles, sur le fait que les formalités de visas appliquées aux Africains pour voyager sur le continent sont extrêmement difficiles et constituent un obstacle pour les entrepreneurs voulant y conduire des affaires.
Lors de leurs interventions pendant la rencontre du Groupe Consultatif sur le Financement du Commerce et le Développement des Exportations en Afrique, il a été noté qu’une poignée de pays dont Les Seychelles, avaient supprimé les visas d’entrée pour les ressortissants Africains. Pour eux, il est urgent que tous les pays africains abolissent les formalités de visas pour les courts séjours.
A cet effet, M. Obasanjo a dit que les raisons qui sont souvent évoquées pour justifier les formalités de visas requises n’étaient pas fondées, car les séjours d’affaires de courte durée posent en général peu de risque sécuritaire. Il a félicité le récent lancement du passeport africain par l’Union Africaine, expliquant que “cela aidera le mouvement des personnes et par conséquent le développement du commerce intra-africain”.
Plus tôt, dans son discours d’ouverture, Dr. Benedict Oramah, président d’Afreximbank, a indiqué que la hausse du commerce intra-africain permettrait d’intensifier l’unité et de mettre en marche l’industrialisation de l’Afrique, assurerait une croissance économique durable, la transformation structurelle et une plus grande influence de l’Afrique dans les affaires mondiales.
« Stimuler le commerce intra-Africain permettra également de réduire la vulnérabilité de la région aux cycles des prix des matières premières »,a-t-il dit, ajoutant qu’Afreximbank a décidé de promouvoir le commerce intra-africain pour servir de point focal pour les aspirations développementales du continent. Les activités associées à l’AG se déroulent à Mahé, aux Seychelles, du 18 au 24 juillet 2016.
(AIP)
cmas
MM. Wale Tinubu du groupe Oando du Nigeria, Tony Elumelu de Heirs Holdings, Olusegun Obasanjo, ancien Président du Nigéria, Dr. Paul Fokam du groupe Afriland First Bank, et Jean-Paul Adam, Ministre des Finances, du Commerce et de l’Économie Bleue des Seychelles, parmi d’autres, étaient unanimes, le 21 juillet à Mahé, aux Seychelles, sur le fait que les formalités de visas appliquées aux Africains pour voyager sur le continent sont extrêmement difficiles et constituent un obstacle pour les entrepreneurs voulant y conduire des affaires.
Lors de leurs interventions pendant la rencontre du Groupe Consultatif sur le Financement du Commerce et le Développement des Exportations en Afrique, il a été noté qu’une poignée de pays dont Les Seychelles, avaient supprimé les visas d’entrée pour les ressortissants Africains. Pour eux, il est urgent que tous les pays africains abolissent les formalités de visas pour les courts séjours.
A cet effet, M. Obasanjo a dit que les raisons qui sont souvent évoquées pour justifier les formalités de visas requises n’étaient pas fondées, car les séjours d’affaires de courte durée posent en général peu de risque sécuritaire. Il a félicité le récent lancement du passeport africain par l’Union Africaine, expliquant que “cela aidera le mouvement des personnes et par conséquent le développement du commerce intra-africain”.
Plus tôt, dans son discours d’ouverture, Dr. Benedict Oramah, président d’Afreximbank, a indiqué que la hausse du commerce intra-africain permettrait d’intensifier l’unité et de mettre en marche l’industrialisation de l’Afrique, assurerait une croissance économique durable, la transformation structurelle et une plus grande influence de l’Afrique dans les affaires mondiales.
« Stimuler le commerce intra-Africain permettra également de réduire la vulnérabilité de la région aux cycles des prix des matières premières »,a-t-il dit, ajoutant qu’Afreximbank a décidé de promouvoir le commerce intra-africain pour servir de point focal pour les aspirations développementales du continent. Les activités associées à l’AG se déroulent à Mahé, aux Seychelles, du 18 au 24 juillet 2016.
(AIP)
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