Un cadre du Rassemblement des républicains (RDR, parti du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara), Adama Bictogo a traité samedi le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) Affi N’Guessan, d’ "irresponsable", sur sa page Facebook, suite à son appel à la mobilisation contre la hausse de l’électricité lancé vendredi.
"Affi est un irresponsable qui n’est pas capable de mobiliser vingt personnes à des meetings, mais qui compte lancer une insurrection", a dit l’ancien ministre ivoirien Adama Bictogo sur les réseaux sociaux.
Vendredi, Pascal Affi N’Guessan a appelé, dans une déclaration, ses partisans et l’ensemble des Ivoiriens "à la mobilisation" pour mettre fin "au drame" du pouvoir d’Alassane Ouattara, confronté à de violentes manifestations sociales liées aux tarifs élevés de l’électricité.
Depuis mardi, de violentes manifestations de protestations contre la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE, distributeur exclusif d’électricité en Côte d’Ivoire) ont éclaté à Yamoussoukro (capitale politique), puis, Daloa (Centre-Ouest), Korhogo (Nord), Tiassalé et Bouaké.
En janvier, les factures ont connu une augmentation allant jusqu’à 50%, contrairement aux 16% prévus par le gouvernement.
Pour calmer la grogne des populations, le chef de l’Etat a exigé l’annulation de cet ajustement tarifaire du coût de l’électricité et le remboursement du trop-perçu aux abonnés, à l’occasion de la fête du travail le 1er mai.
Dans l’application de cette décision, les consommateurs ont reçu deux factures, celles de mars-avril et mai-juin, dans le mois de juillet. Une situation qui a suscité des mécontentements.
FDI
"Affi est un irresponsable qui n’est pas capable de mobiliser vingt personnes à des meetings, mais qui compte lancer une insurrection", a dit l’ancien ministre ivoirien Adama Bictogo sur les réseaux sociaux.
Vendredi, Pascal Affi N’Guessan a appelé, dans une déclaration, ses partisans et l’ensemble des Ivoiriens "à la mobilisation" pour mettre fin "au drame" du pouvoir d’Alassane Ouattara, confronté à de violentes manifestations sociales liées aux tarifs élevés de l’électricité.
Depuis mardi, de violentes manifestations de protestations contre la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE, distributeur exclusif d’électricité en Côte d’Ivoire) ont éclaté à Yamoussoukro (capitale politique), puis, Daloa (Centre-Ouest), Korhogo (Nord), Tiassalé et Bouaké.
En janvier, les factures ont connu une augmentation allant jusqu’à 50%, contrairement aux 16% prévus par le gouvernement.
Pour calmer la grogne des populations, le chef de l’Etat a exigé l’annulation de cet ajustement tarifaire du coût de l’électricité et le remboursement du trop-perçu aux abonnés, à l’occasion de la fête du travail le 1er mai.
Dans l’application de cette décision, les consommateurs ont reçu deux factures, celles de mars-avril et mai-juin, dans le mois de juillet. Une situation qui a suscité des mécontentements.
FDI